Deux jeunes Palestiniens tués à la suite d'affrontements avec les forces israéliennes

Les forces israéliennes lors d'affrontements avec des Palestiniens dans le camp de réfugiés de Chuafat à Jérusalem-Est (Photo, AFP).
Les forces israéliennes lors d'affrontements avec des Palestiniens dans le camp de réfugiés de Chuafat à Jérusalem-Est (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 26 janvier 2023

Deux jeunes Palestiniens tués à la suite d'affrontements avec les forces israéliennes

  • Aref Lahlouh, du camp de réfugiés de Jénine, était avec sa mère et son frère lorsqu'il a été tué
  • L'armée israélienne a démoli six maisons dans le village d'Al-Dyouk al-Tahta, à l'ouest de Jéricho

RAMALLAH: Les forces israéliennes ont abattu mercredi un Palestinien de 21 ans en Cisjordanie occupée, tandis qu'un garçon blessé lors d'affrontements dans un camp de réfugiés à Jérusalem-Est a succombé à ses blessures.
Aref Lahlouh, originaire du camp de réfugiés de Jénine, se trouvait avec sa mère et son frère près de la colonie de Kedumim, à l'est de Qalqilya, dans le nord de la Cisjordanie, lorsqu'il a été tué. Son corps a ensuite été saisi par les troupes israéliennes.
Les médias israéliens ont affirmé que Lahlouh portait un couteau en vue d'une attaque.
Les forces israéliennes ont ensuite arrêté le père de Lahlouh, Abdel-Nasser, 54 ans, alors qu'il rentrait de son travail en Israël, à un poste de contrôle militaire dans le nord de Jénine, ont indiqué des sources palestiniennes.
Par ailleurs, Mohammed Ali Abou Salah, un jeune Palestinien grièvement blessé après avoir été touché par une balle tirée par un soldat israélien lors d'affrontements dans le camp de réfugiés de Chuafat, à l'est de Jérusalem, est décédé, selon des sources médicales palestiniennes mercredi soir.
Les troubles ont éclaté lorsque quelque 300 policiers israéliens sont arrivés au camp pour démolir la maison d'Uday al-Tamimi, qui avait abattu une policière militaire, Noa Lazar, à un poste de contrôle en octobre. Il a été tué par les forces israéliennes après une chasse à l'homme de dix jours.
Ces derniers décès portent à 20 le nombre de Palestiniens tués par des Israéliens depuis le début de l'année, dont quatre enfants. L'année dernière, 224 Palestiniens ont été tués.
L'armée israélienne a également démoli six maisons dans le village d'Al-Dyouk al-Tahta, à l'ouest de Jéricho.
Selon des sources palestiniennes, le village, qui compte 1 300 habitants, a été soumis à des attaques continues de l'armée israélienne dans le cadre d'une politique de déplacement forcé visant à vider la zone de ses habitants d'origine au profit de la colonisation israélienne.
Ce mercredi également, des dizaines de civils, dont des écolières, ont été blessés par des gaz lacrymogènes tirés par l'armée israélienne lors d'affrontements qui ont éclaté dans la ville de Beit Ummar, au nord d'Hébron.
Adnan al-Damiri, général de division à la retraite et ancien porte-parole des services de sécurité palestiniens, a déclaré à Arab News que les soldats israéliens semblaient désormais pouvoir ouvrir le feu sur des Palestiniens simplement considérés comme suspects.
«Tant que l'armée et le gouvernement israéliens ne demanderont pas des comptes à leurs officiers qui tuent des Palestiniens sans raison, la résistance palestinienne s'intensifiera contre l'armée israélienne», a-t-il prévenu.
Al-Damiri a affirmé que certains officiers israéliens ont exprimé leurs sentiments anti-palestiniens en public et ont ignoré les instructions de l'armée concernant les tirs, ajoutant que les comportements extrémistes des ministres du gouvernement israélien et de l'armée ne serviraient qu'à durcir la détermination des Palestiniens et des services de sécurité palestiniens.
Parallèlement, le mouvement Fatah du président, Mahmoud Abbas, a appelé les Palestiniens à intensifier la résistance sous toutes ses formes «contre l'occupation israélienne et ses politiques terroristes» en réponse aux démolitions continues de maisons.
Dans une déclaration, le Fatah a signalé que les démolitions et les politiques de punition collective faisaient partie des plans de déplacement que le gouvernement israélien d'extrême droite cherche à mettre en œuvre.
Dans un autre incident, l'agence d'espionnage israélienne Shin Bet a annulé 230 permis pour des Palestiniens de la bande de Gaza travaillant en Israël et les a empêchés d'entrer en Israël.
La raison invoquée était que leurs proches affiliés au Hamas, le parti au pouvoir à Gaza, étaient impliqués dans l'incitation des jeunes de Cisjordanie à mener des attaques violentes.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Discussions sur Gaza entre le roi Abdallah et les présidents égyptien et français

Discussions sur Gaza entre le roi Abdallah et les présidents égyptien et français
Discussions sur Gaza entre le roi Abdallah et les présidents égyptien et français
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  •  Les dirigeants exhortent la communauté internationale à plaider en faveur de la fin de la guerre israélienne dans l'enclave
  •  Les attaques israéliennes sapent les efforts diplomatiques et risquent d'entraîner la région dans le chaos, prévient le roi Abdallah

LONDRES: Le roi Abdallah II de Jordanie a souligné la nécessité de mettre fin à l'offensive israélienne à Gaza lors d'un sommet avec le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi et le président français Emmanuel Macron au Caire.

Les dirigeants ont exhorté, lundi, la communauté internationale, à plaider pour la fin de la guerre israélienne à Gaza, à rétablir l'accord de cessez-le-feu et à garantir l'acheminement de l'aide humanitaire dans l'enclave côtière palestinienne.

Le roi Abdallah a déclaré que les attaques israéliennes contre Gaza sapaient tous les efforts diplomatiques et humanitaires visant à résoudre la crise et risquaient d'entraîner l'ensemble du Moyen-Orient dans le chaos, a rapporté l'agence de presse Petra.

Il a souligné la nécessité d'une solution politique fondée sur la solution à deux États, qui garantirait la sécurité et la stabilité tant pour les Palestiniens que pour les Israéliens.

Le roi Abdallah a déclaré que la Jordanie s'opposait au déplacement des Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie, mettant en garde contre les actions unilatérales israéliennes et les agressions contre les lieux saints musulmans et chrétiens à Jérusalem, a ajouté l'agence Petra.

Le souverain jordanien et le président El-Sissi ont salué le soutien de la France à la résolution de la question palestinienne. Ils ont souligné la nécessité d'une coopération internationale, en particulier de la part des pays de l'UE, dont la France, pour aider à la reconstruction de Gaza.

Après son arrivée au Caire dimanche, M. Macron se rendra mardi à Al-Arish, à 50 kilomètres de la bande de Gaza, pour rencontrer les autorités humanitaires et les responsables de la sécurité, et faire pression en faveur d'un cessez-le-feu. Lundi, il a exprimé sa ferme opposition à tout déplacement ou annexion à Gaza et en Cisjordanie occupée par Israël.

Le roi Abdallah, ainsi que les présidents égyptien et français ont insisté sur la nécessité d'une solution politique pour établir un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale, en vue d'une paix durable, a rapporté le journal Petra.

La délégation jordanienne comprenait le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Ayman Safadi, le directeur du bureau du roi, Alaa Batayneh, et l'ambassadeur au Caire, Amjad al-Adaileh.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'UNICEF se voit contraint de fermer les centres de malnutrition à Gaza, alors que la crise humanitaire s'aggrave

Des enfants palestiniens transportent des bouteilles d'eau alors que l'approvisionnement en eau est perturbé, à la suite d'un raid israélien, dans le camp de réfugiés d'Al-Faraa près de Tubas, en Cisjordanie occupée par Israël, le 12 février 2025. (REUTERS/File)
Des enfants palestiniens transportent des bouteilles d'eau alors que l'approvisionnement en eau est perturbé, à la suite d'un raid israélien, dans le camp de réfugiés d'Al-Faraa près de Tubas, en Cisjordanie occupée par Israël, le 12 février 2025. (REUTERS/File)
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  • Ces fermetures sont directement liées à la reprise des actions militaires d'Israël et à la situation de plus en plus instable en matière de sécurité.
  • L'UNICEF attend les conclusions d'un organisme spécial chargé d'évaluer l'ampleur de l'insécurité alimentaire dans la bande de Gaza.

GAZA : le Fonds des Nations unies pour l'enfance a fermé 21 centres de traitement de la malnutrition dans la bande de Gaza, invoquant les opérations militaires israéliennes en cours et les récents ordres d'évacuation dans les zones où ces centres opéraient.

Kazem Abu Khalaf, porte-parole de l'organisation, a déclaré dimanche à l'agence de presse palestinienne WAFA que les fermetures étaient directement liées aux nouvelles actions militaires d'Israël et à la situation sécuritaire de plus en plus instable.

Il a ajouté que l'UNICEF attendait actuellement les conclusions d'un organisme spécial chargé d'évaluer l'ampleur de l'insécurité alimentaire à Gaza, dans le but de présenter un tableau complet de la détérioration de la situation.

Ces fermetures interviennent alors que la bande de Gaza est confrontée à une situation d'urgence humanitaire sans précédent, exacerbée par la poursuite du blocus israélien de l'enclave. 

Selon l'UNICEF, les autorités israéliennes ont bloqué tous les points de passage vers Gaza pendant 35 jours consécutifs, empêchant l'entrée de nourriture, de fournitures médicales et de suppléments nutritionnels.

Samedi, l'UNICEF a lancé un avertissement sévère, déclarant que plus d'un million d'enfants de Gaza ont été privés d'une aide humanitaire vitale pendant plus d'un mois.

L'organisation a condamné le blocus, qu'elle qualifie de violation du droit humanitaire international ayant des conséquences dévastatrices pour les enfants et les autres groupes vulnérables.

L'UNICEF a confirmé qu'il disposait de milliers de colis d'aide prêts à être livrés immédiatement, mais qu'il n'avait pas été en mesure d'y accéder. L'organisation a également révélé que les réserves de nourriture pour les nourrissons de Gaza avaient été entièrement épuisées, tandis que le stock restant de lait infantile prêt à l'emploi ne suffirait qu'à nourrir 400 enfants pendant un mois. 

La crise à Gaza s'est intensifiée depuis la reprise des hostilités en mars, qui a mis fin à un cessez-le-feu temporaire entré en vigueur au début de l'année.

La guerre d'Israël contre le Hamas, qui a débuté en octobre 2023, a laissé de grands secteurs des infrastructures de Gaza en ruines et déplacé des centaines de milliers de civils.

Les organisations humanitaires ont à plusieurs reprises mis en garde contre le risque de famine et d'effondrement des services de santé de base si l'accès humanitaire n'est pas rétabli sans délai. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  


L'Arabie saoudite souligne les efforts de préservation culturelle à l'UNESCO

L'Arabie saoudite a souligné son travail de préservation culturelle lors de la 221e session du Conseil exécutif de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture au siège de l'organisation à Paris. (SPA)
L'Arabie saoudite a souligné son travail de préservation culturelle lors de la 221e session du Conseil exécutif de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture au siège de l'organisation à Paris. (SPA)
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  • Le représentant permanent du Royaume a annoncé le lancement de deux initiatives numériques en partenariat avec un organe de l'ONU.
  • Abdulelah bin Ali Al-Tokhais déclare que le Royaume reste engagé à faire avancer les priorités stratégiques de l'organisation.

PARIS : L'Arabie saoudite a mis en avant son travail de préservation culturelle lors de la 221^e session du Conseil exécutif de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, au siège de l'organisation à Paris, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

La session, qui s'est ouverte lundi et se poursuivra jusqu'au 17 avril, est suivie par des représentants des États membres et des principales parties prenantes internationales. 

Le Conseil exécutif de l'UNESCO, dont l'Arabie saoudite est membre, est l'un des trois principaux organes directeurs de l'organisation, avec la Conférence générale et le Secrétariat.

Composé de 58 États membres élus pour un mandat de quatre ans, il évalue le travail de l'organisation, supervise les programmes et examine les questions budgétaires.

La délégation saoudienne est conduite par Abdulelah bin Ali Al-Tokhais, représentant permanent du Royaume auprès de l'UNESCO.

Des membres de la Commission nationale saoudienne pour l'éducation, la culture et la science, ainsi que des représentants de diverses institutions nationales sont également présents.

Lors de la session d'ouverture, M. Al-Tokhais a prononcé le discours du Royaume, soulignant le partenariat historique et continu de l'Arabie saoudite avec l'UNESCO et rappelant que le Royaume a été l'une des premières nations à signer la Charte des Nations Unies en 1945. 

Il a souligné la solide coopération entre l'Arabie saoudite et l'UNESCO, en particulier par le biais de l'Institut de l'UNESCO pour l'apprentissage tout au long de la vie. Ce partenariat a récemment abouti à l'accueil par le Royaume de la sixième Conférence internationale sur les villes éducatives, qui s'est tenue sous le patronage du roi Salman.

M. Al-Tokhais a également souligné le rôle du Royaume dans la préservation de la culture, citant notamment le Fonds saoudien pour le soutien, la protection et la promotion de la culture et du patrimoine à l'UNESCO.

Dans le cadre des efforts de collaboration, il a annoncé le lancement, en partenariat avec l'UNESCO, de deux initiatives numériques au cours du premier semestre 2025 : le Musée virtuel des objets volés et la Plateforme du patrimoine numérique.

Il a également réaffirmé le soutien de l'Arabie saoudite à la mission de l'UNESCO et a déclaré que le Royaume restait déterminé à faire progresser les priorités stratégiques de l'organisation et à contribuer aux objectifs mondiaux de développement. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com