Manifestation dans l'audiovisuel israélien sur fond de menace budgétaire

Des employés d'une entreprise de haute technologie bloquent une route et tiennent des pancartes alors qu'ils font grève pendant une heure dans la ville côtière israélienne de Tel-Aviv, le 24 janvier 2023, pour protester contre les projets controversés du gouvernement israélien de refondre le système judiciaire (Photo, AFP).
Des employés d'une entreprise de haute technologie bloquent une route et tiennent des pancartes alors qu'ils font grève pendant une heure dans la ville côtière israélienne de Tel-Aviv, le 24 janvier 2023, pour protester contre les projets controversés du gouvernement israélien de refondre le système judiciaire (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 26 janvier 2023

Manifestation dans l'audiovisuel israélien sur fond de menace budgétaire

  • Mardi, plusieurs centaines d'employés du domaine des hautes technologies, secteur phare de l'économie israélienne, ont manifesté à Tel-Aviv
  • Samedi, des dizaines de milliers d'Israéliens avaient manifesté à Tel-Aviv, Jérusalem et Haïfa

TEL-AVIV: Quelques centaines d'employés du secteur audiovisuel israélien ont manifesté mercredi à Tel-Aviv contre les menaces répétées d'un ministre de couper les financements du réseau public de radio-télévision, a constaté un journaliste de l'AFP.

À plusieurs reprises depuis sa prise de fonction fin décembre, le nouveau ministre des Communications, Shlomo Karhi, membre du Likoud, le parti de droite du Premier ministre Benyamin Netanyahou, a déclaré qu’il n’y avait pas de raison de financer la Société de radiodiffusion publique israélienne (Kan).

"Nous sommes tous Kan" pouvait-on lire sur des pancartes brandies dans un théâtre du centre de Tel-Aviv, où étaient rassemblés des employés du secteur audiovisuel, parmi lesquelles Lior Raz, acteur principal de la série israélienne à succès Fauda.

Soufflant le chaud et le froid, M. Karhi avait évoqué mi-janvier dans une interview à la chaîne 12 (privée) des coupes budgétaires de plus d'une centaine de millions d'euros.

"Il n'y a pas de place pour la radiodiffusion publique en Israël", "je ne ferme rien du tout", ajoutait-il pêle-mêle en affirmant vouloir une "ouverture du marché à la concurrence" et que "les journalistes [...] plaisent au public" plutôt que de travailler "à plaire à leur milieu".

Les coupes envisagées par le ministre entraîneraient "la fermeture [de Kan] alors qu'elle est devenue en Israël et dans le monde un véritable symbole de la qualité et de la créativité israéliennes", avait rétorqué sur Twitter Golan Yochpaz, le directeur de l'entreprise publique.

La contestation gagne du terrain en Israël contre les réformes souhaitées par le gouvernement mis sur pied en décembre par Benyamin Netanyahou alliant partis de droite, d'extrême droite et ultraorthodoxes juifs, et dont les détracteurs craignent une dérive antidémocratique.

Mardi, plusieurs centaines d'employés du domaine des hautes technologies, secteur phare de l'économie israélienne, ont manifesté à Tel-Aviv contre une réforme controversée de la justice, comprenant l'introduction d'une clause permettant au Parlement de surseoir aux décisions de la Cour suprême avec un vote à la majorité simple, et la modification du processus de nomination des juges.

Mercredi, M. Netanyahou a défendu sa réforme de la justice lors d'une conférence de presse affirmant qu'"elle allait restaurer l'équilibre entre les autorités" judiciaire et politique.

Samedi, des dizaines de milliers d'Israéliens avaient manifesté à Tel-Aviv, Jérusalem et Haïfa (nord d'Israël) pour clamer leur refus de la politique du gouvernement.


Le Premier ministre indien en Arabie saoudite pour renforcer les relations bilatérales

D'après le ministère indien des Affaires étrangères, Ryad, premier exportateur mondial de brut, figure au troisième rang des fournisseurs de pétrole brut de New Delhi. (AFP)
D'après le ministère indien des Affaires étrangères, Ryad, premier exportateur mondial de brut, figure au troisième rang des fournisseurs de pétrole brut de New Delhi. (AFP)
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  • Le Premier ministre indien Narendra Modi est attendu mardi à Jeddah, en Arabie saoudite, pour sa troisième visite d'Etat
  • L'économie indienne, en pleine expansion, dépend fortement des importations de pétrole brut pour satisfaire sa demande énergétique croissante

DJEDDAH: Le Premier ministre indien Narendra Modi est attendu mardi à Jeddah, en Arabie saoudite, pour sa troisième visite d'Etat.

M. Modi avait reçu lundi le vice-président américain, JD Vance, au moment où New Delhi cherche à conclure un accord commercial avec les Etats-Unis pour éviter des droits de douane de 26% sur ses exportations.

"L'Inde accorde une grande importance à ses relations historiques avec l'Arabie saoudite, qui ont gagné en profondeur stratégique et en dynamisme ces dernières années", a déclaré M. Modi, cité par son bureau.

"Ensemble, nous avons développé un partenariat substantiel et mutuellement bénéfique", a-t-il ajouté.

L'économie indienne, en pleine expansion, dépend fortement des importations de pétrole brut pour satisfaire sa demande énergétique croissante.

D'après le ministère indien des Affaires étrangères, Ryad, premier exportateur mondial de brut, figure au troisième rang des fournisseurs de pétrole brut de New Delhi.

Le royaume accueille aussi plus de deux millions de travailleurs indiens, la deuxième plus grande communauté étrangère après les Bangladais, selon le recensement saoudien de 2022.

Ces travailleurs jouent un rôle clé dans l'économie saoudienne, en participant notamment à la construction des méga-projets de l'ambitieuse vision 2030 portée par le prince héritier Mohammed ben Salmane. Ils envoient chaque année des milliards de dollars à leurs familles en Inde, le pays le plus peuplé au monde.

Pendant sa visite de deux jours, M. Modi devrait rencontrer des membres de la communauté indienne, selon son bureau.

Le Premier ministre indien et le prince héritier ont tous deux entretenu des liens étroits avec Donald Trump lors de son premier mandat.

Le président américain est attendu en Arabie saoudite en mai, pour ce qui devrait être sa première visite à l'étranger depuis le début de son second mandat.


Gaza: sept morts dans des frappes israéliennes, selon la Défense civile

Des personnes marchent dans la rue devant l'ancien site du marché Firas qui a été transformé en décharge pendant la guerre dans la ville de Gaza, le 21 avril 2025. (AFP)
Des personnes marchent dans la rue devant l'ancien site du marché Firas qui a été transformé en décharge pendant la guerre dans la ville de Gaza, le 21 avril 2025. (AFP)
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  • Rompant une trêve de près de deux mois, Israël a repris le 18 mars son offensive aérienne puis terrestre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza
  • Deux frappes intervenues dans la nuit dans l'ouest de Gaza-ville ont fait respectivement quatre et deux morts tandis que le bombardement d'une maison à Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien, a tué une personne

GAZA: La Défense civile palestinienne a annoncé que des frappes aériennes israéliennes avaient fait au moins sept morts dans la bande de Gaza mardi matin.

Deux frappes intervenues dans la nuit dans l'ouest de Gaza-ville ont fait respectivement quatre et deux morts tandis que le bombardement d'une maison à Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien, a tué une personne, a précisé à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal

Rompant une trêve de près de deux mois, Israël a repris le 18 mars son offensive aérienne puis terrestre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1.864 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51.240 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l'offensive de représailles israélienne en 2023.

La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, laquelle a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Samedi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est dit déterminé à continuer la guerre et a rejeté les "diktats" du Hamas.

Selon M. Netanyahu, seule une pression militaire permettra le retour des otages encore détenus à Gaza.

 


Yémen : les Houthis font état de 12 morts dans des bombardements imputés aux États-Unis

Yémen : les Houthis font état de 12 morts dans des bombardements imputés aux États-Unis
Yémen : les Houthis font état de 12 morts dans des bombardements imputés aux États-Unis
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  • « Douze personnes ont été tuées et 30 autres blessées dans les frappes de l'ennemi américain sur le marché de Farwa et le quartier populaire du même nom, dans le centre de Sanaa ».
  • Le 15 mars, les États-Unis ont lancé une campagne de bombardements contre les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, afin de les contraindre à cesser de menacer les navires au large du pays. 

SANNA, YEMEN : Les rebelles houthis du Yémen ont fait état lundi de 12 morts dans des bombardements imputés aux États-Unis sur la capitale Sanaa, et annoncé de nouvelles attaques contre des navires de guerre américains et israéliens.

« Douze personnes ont été tuées et 30 autres blessées dans les frappes de l'ennemi américain sur le marché de Farwa et le quartier populaire du même nom, dans le centre de Sanaa », a rapporté l'agence de presse officielle des rebelles Saba, en citant un communiqué du ministère de la Santé de l'administration houthie.

Des bombardements aériens ont également visé dimanche soir les provinces de Marib, dans le centre du pays, Hodeida, dans l'ouest, et Saada, bastion des Houthis, dans le nord, selon la même source.

Le 15 mars, les États-Unis ont lancé une campagne de bombardements contre les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, afin de les contraindre à cesser de menacer les navires au large du pays. 

Les insurgés yéménites, soutenus par l'Iran, ont commencé à mener des attaques en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, ainsi que contre le territoire israélien après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque du Hamas palestinien dans le sud d'Israël le 7 octobre 2023, en affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens.

Les attaques des Houthis contre le trafic maritime en mer Rouge, par où transite environ 12 % du commerce mondial, ont contraint de nombreuses entreprises maritimes à dérouter le trafic vers la pointe de l'Afrique australe, engendrant ainsi des coûts de transport supplémentaires.

Les frappes américaines avaient débuté en janvier 2024, mais elles se sont intensifiées sous la présidence de Donald Trump.

En réponse aux derniers bombardements sur Sanaa, les Houthis ont affirmé lundi avoir mené des attaques de missiles et de drones contre deux porte-avions américains en mer Rouge et en mer d'Arabie : le Harry S. Truman et le Carl Vinson.

Ils ont également affirmé avoir lancé plusieurs drones en direction d'Israël.

Vendredi, les Houthis avaient fait état de la mort de 80 personnes et de 150 blessés dans le bombardement du port pétrolier de Ras Issa, dans la province de Hodeida, qualifiant cette attaque de la plus meurtrière depuis le début des bombardements américains au Yémen.