Yémen: une architecte aventurière et des initiatives saoudiennes au secours du patrimoine

Le fort de Qarn Majid, un monument architectural important qui domine l'entrée de la vallée de Dawan, marque la culture urbaine importante de la région et souligne l'important paysage architectural.
Le fort de Qarn Majid, un monument architectural important qui domine l'entrée de la vallée de Dawan, marque la culture urbaine importante de la région et souligne l'important paysage architectural.
Le fort de Qarn Majid a été restauré grâce à l’initiative de la Dawan Architectural Foundation (Photo: Dawan Architectural Foundation).
Le fort de Qarn Majid a été restauré grâce à l’initiative de la Dawan Architectural Foundation (Photo: Dawan Architectural Foundation).
L’architecte égyptien Hassan Fathy, pionnier de l’architecture rurale, en compagnie de Salma Samar Damluji à Darb el-Labbanah, au Caire, en 1979. (Photo fournie).
L’architecte égyptien Hassan Fathy, pionnier de l’architecture rurale, en compagnie de Salma Samar Damluji à Darb el-Labbanah, au Caire, en 1979. (Photo fournie).
L'ancienne administration britannique, qui est aussi le siège du gouverneur, est l'un des premiers bâtiments publics. Il a été construit pendant la période coloniale britannique pour servir de QG et de résidence au gouverneur de l’époque (Photo: Dawan Architectural Foundation).
L'ancienne administration britannique, qui est aussi le siège du gouverneur, est l'un des premiers bâtiments publics. Il a été construit pendant la période coloniale britannique pour servir de QG et de résidence au gouverneur de l’époque (Photo: Dawan Architectural Foundation).
Le bâtiment de l’ancienne administration britannique et siège du gouverneur représente le cœur de la vieille ville de Moukalla. Lorsque les agents d'Al-Qaïda se sont emparés de la ville en 2015, le bâtiment a été détruit, pillé et incendié. Il est en cours de restauration. (Photo: Dawan Architectural Foundation).
Le bâtiment de l’ancienne administration britannique et siège du gouverneur représente le cœur de la vieille ville de Moukalla. Lorsque les agents d'Al-Qaïda se sont emparés de la ville en 2015, le bâtiment a été détruit, pillé et incendié. Il est en cours de restauration. (Photo: Dawan Architectural Foundation).
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Publié le Vendredi 17 février 2023

Yémen: une architecte aventurière et des initiatives saoudiennes au secours du patrimoine

  • L’architecte britannique d’origine irakienne Salma Damluji s’attelle depuis presque vingt ans à reconstruire et à restaurer les joyaux primitifs du Yémen
  • La rencontre entre Damluji et l’homme d’affaires saoudien Abdallah Bugshan, originaire de Dawan, a été déterminante pour les projets de restauration, malgré les aléas de la guerre

PARIS: Dans le monde des architectes, il y a ceux qui construisent des monuments et des tours, et ceux qui privilégient l’architecture durable ainsi que la pérennité du savoir-faire patrimonial. 

Pour ces derniers, la modernité et l’innovation dans le domaine des matériaux de construction ne doivent pas occulter ni laisser dépérir les traditions artisanales des anciens bâtisseurs. C’est le cas de l’architecte britannique d’origine irakienne Salma Samar Damluji, qui a consacré sa carrière à la sauvegarde et la restauration d’anciens bâtiments, notamment au Yémen. 

Diplômée de l’Architectural Association School of Architecture et du Royal College of Art de Londres, auteure de plusieurs livres sur l’architecture islamique et yéménite, Damluji a vu ses choix professionnels récompensés par de nombreux prix, parmi lesquels, en 2020, le Holcim Award for Sustainable Construction Middle East Africa Silver. En outre, depuis 2017, elle est membre de la prestigieuse Académie d’architecture française. 

Damluji se réjouit de cette reconnaissance et de cette visibilité qu’elle met au service de la fondation Dawan Architecture, où elle occupe le poste de chef de projet et de consultante pour la reconstruction au Hadramaout. 

Née à Beyrouth, de mère libanaise, Damluji a fait ses premiers pas d’architecte à l’ombre du génie égyptien de l’architecture Hassan Fathy, pionnier de l’architecture rurale, pour qui l’être humain devait être au centre de tout projet de construction. 

Comme Fathy, elle a utilisé comme matériau la boue et a adopté la méthode de son maître à penser: prendre en considération l’environnement, les traditions et la manière de vivre des habitants avant de lancer tout projet. 

Elle se sert de ces éléments comme source d’inspiration, car, affirme-t-elle à Arab News en français, l’important est «que son œuvre soit en harmonie avec la culture et les valeurs sociales de cet environnement». 

Les joyaux primitifs du Yémen 

Forte de ces convictions, elle s’attelle depuis presque vingt ans à reconstruire et à restaurer les joyaux primitifs de l’architecture du Yémen. 

Ce pays est en quelque sorte son pays adoptif: elle l’a découvert en 1980, alors qu’elle était en mission pour une agence de l’ONU. 

Elle a d’emblée été fascinée par cette méthode de construction qui alliait fonctionnalité et simplicité et qui devait, selon elle, «être protégée pour freiner le recours au béton qui commençait à être en vogue» dans le pays. 

À cette époque, souligne l’architecte, ses propositions en matière de construction et d’urbanisme trouvaient un écho positif chez les responsables yéménites. Ils suivaient volontiers ses recommandations relatives à l’usage de la boue et aux techniques artisanales traditionnelles pour la construction d’immeubles résidentiels, «car cette méthode était peu coûteuse, au regard de leurs ressources financières limitées». 

Les choses ont changé avec l’exploitation des ressources pétrolières et la relative reprise économique qu’elles ont engendrée. La manière de construire qu’elle préconise n’avait plus le vent en poupe: son rendement financier apparaissait réduit aux promoteurs. 

Elle a cessé de travailler au Yémen, se consacrant à l’enseignement et l’écriture, jusqu’en 2005. Elle y est alors retournée à l’invitation de l’université de Sanaa. 

Dawan Architectural Foundation 

Si ce voyage a scellé son retour à la reconstruction dans ce pays, c’est grâce à sa rencontre avec l’homme d’affaires saoudien Abdallah Bugshan, originaire de Dawan, qui lui a organisé une visite des sites patrimoniaux de sa région natale. 

Émerveillée par la beauté de ces sites voués à la disparition, Damluji propose de se servir de son expérience pour les restaurer, ce que l’homme d’affaires s’empresse d’accepter en fondant la Dawan Architectural Foundation. 

Depuis, et malgré les aléas de la guerre et l’instabilité du pays, Damluji enchaîne les projets: rénovation de la mosquée Al-Fasih à Aynat, du fort de Husn à Qarn Majid, au sud de la ville de Dawan, du complexe résidentiel de Rabat Ba’Sham à Chibam, du Qu’aiti Palace & Museum à Moukalla… entre autres. 

Actuellement, «nous sommes dans une phase de reconstruction post-guerre qui consiste à restaurer les dômes [de petits sanctuaires dédiés au recueillement et la prière] qui ont été détruits par les islamistes». 

Les travaux sont financés par des dons du Culturel Protection Fund du British Council et par le Cultural Emergency Response du fonds hollandais du prince Claus. Deux nouveaux projets seront bientôt lancés; dont l’un sera financé par la fondation Aliph pour la protection du patrimoine à laquelle contribuent l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.

Tous les travaux sont effectués avec l’aide des maîtres bâtisseurs traditionnels du pays qu’elle connaît depuis qu’elle y travaille et avec qui elle a tissé des liens. Damluji insiste sur l’usage exclusif «des matériaux d’origine». «Je refuse qu’une seule goutte de ciment soit utilisée dans les travaux», lance l’architecte, qui se réjouit de voir dans ces chantiers des pépinières pour la transmission du savoir-faire par les maîtres bâtisseurs à de jeunes apprentis ainsi qu’à des étudiants en architecture qui ont envie de travailler sur le terrain. 

L’architecte téméraire salue avec fierté l’adhésion des habitants à ce travail effectué dans leur région. «À la fin de chaque projet, je ressens une sorte de gratitude, comme si j’avais réussi à restituer à ces habitants un morceau de leur culture», confie Damluji à Arab News en français


Regard sur l'habillement des femmes à l'époque du premier État saoudien

Tout au long du premier État saoudien, les vêtements féminins étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales. (Saudipedia)
Tout au long du premier État saoudien, les vêtements féminins étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales. (Saudipedia)
Vêtements féminins dans la région centrale au cours du premier État saoudien. (Saudipedia)
Vêtements féminins dans la région centrale au cours du premier État saoudien. (Saudipedia)
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  • Selon Saudipedia, les vêtements des femmes variaient selon les régions du premier État saoudien, étant influencés par les ressources locales, le climat et les traditions culturelles.

RIYADH : Tout au long de l'histoire du premier État saoudien, les vêtements des femmes étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales.

Selon Saudipedia, les vêtements féminins variaient d'une région à l'autre, en fonction des ressources locales, du climat et des traditions culturelles. Chaque région a développé des styles, des matériaux et des modèles distincts qui reflétaient ses coutumes sociales et son environnement.

Dans la région centrale, les femmes portaient souvent al-Mukhnaq, une couverture de soie transparente faite de mousseline ou de tulle, entièrement cousue à l'exception d'une ouverture pour le visage. Les femmes mariées se couvrent généralement la tête avec al-Ghadfah, un châle de tulle léger également connu sous le nom d'al-Munaykhel, ou optent pour al-Ghatwah, un tissu noir qui couvre l'ensemble du visage. Un autre vêtement courant était la burqa, un couvre-visage qui laissait une ouverture pour les yeux et était parfois orné d'éléments décoratifs.

L'abaya, vêtement d'extérieur en laine grossière de coupe rectangulaire, se drapant sur les épaules, était un vêtement de base. Contrairement aux abayas modernes, elle n'avait pas de manches, mais comportait de petites ouvertures pour les mains à ses extrémités. Le terme abaya était parfois utilisé de manière interchangeable avec bisht, un manteau traditionnel.

« Le bisht Al-Barqa est l'un des types de bishts portés par les hommes de la région. Les habitants de la région centrale, d'Al-Aridh et de Diriyah avaient l'habitude d'appeler l'abaya bisht, qu'elle soit portée par un homme ou par une femme », a déclaré Laila Al-Bassam, experte en costumes et textiles arabes traditionnels, lors d'une interview accordée à Arab News en 2023.

L'abaya avait de nombreuses variantes, notamment l'abaya Qilani, l'abaya Ma'simah, l'abaya Dufat al-Mahoud, l'abaya Fisol et l'abaya Murshidah. À l'intérieur, les femmes portaient généralement al-Maqta' ou al-Daraa, des vêtements longs et larges avec des manches ajustées qui se rétrécissaient au niveau du poignet. Ces robes sont souvent brodées de fils de zari d'or et d'argent, de paillettes ou de motifs complexes, reflétant le savoir-faire et l'art de l'époque.

Saudipedia indique que les femmes de la région orientale préféraient les vêtements fabriqués à partir de tissus fins tels que la soie et le coton léger. L'une des pièces les plus distinctives était le al-Malf'a, un tissu rectangulaire noir enroulé autour du visage et des épaules, parfois fixé à l'aide d'une pièce métallique appelée al-Rubayi. Le poids de ce tissu variait en fonction de la saison, les versions plus légères étant préférées durant les mois les plus chauds. La région était également connue pour ses broderies élaborées, les vêtements présentant souvent des coutures et des ornements complexes reflétant les influences des routes commerciales voisines.

Dans la région occidentale, les vêtements des femmes reflétaient les liens de la région avec les marchés internationaux, en particulier ceux de la mer Rouge. Les femmes les plus riches appréciaient les tissus tels que le brocart, la soie et le velours, tandis que le coton était plus couramment porté au quotidien. De nombreux vêtements étaient ornés de broderies détaillées, de dentelles et de fils de zari, reflétant les échanges culturels entre la péninsule arabique et les régions environnantes. La superposition de vêtements était courante, les femmes portant plusieurs pièces pour créer une silhouette distinctive et élégante.

Dans la région méridionale, l'influence du relief montagneux et des traditions tribales a joué un rôle important dans les styles vestimentaires. Les femmes portaient des vêtements confectionnés dans des tissus épais et résistants pour se protéger des basses températures des hautes altitudes. La broderie, avec ses motifs géométriques complexes, était un élément clé, symbolisant l'identité tribale. L'utilisation de couleurs vives, en particulier le rouge et le bleu, était très répandue et donnait de l'éclat aux vêtements.

Dans la région septentrionale, le climat et la vie bédouine ont influencé les choix vestimentaires des femmes. L'accent était mis sur l'aspect pratique, avec des vêtements conçus pour la mobilité et la protection contre les conditions climatiques difficiles. Elles portaient de longues robes fluides en laine ou en coton épais, souvent ornées de broderies subtiles. Les couvre-chefs étaient essentiels et variaient d'une tribu à l'autre. L'al-Shilah et l'al-Sayf étaient couramment portés pour se protéger du soleil tout en préservant la pudeur.

Les vêtements n'avaient pas seulement une fonction pratique, ils véhiculaient également « le statut social, l'état civil et l'appartenance tribale », selon Saudipedia. La diversité des styles dans les différentes régions témoigne de la richesse du patrimoine et de l'artisanat de l'époque, et de nombreux éléments traditionnels influencent encore la mode saoudienne actuelle.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Comment célébrer la Journée de la fondation 2025 en Arabie saoudite

(fournie)
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  • La Journée de la fondation saoudienne vise à renforcer la fierté nationale des Saoudiens, en particulier des jeunes générations
  • À Riyad, les célébrations comprendront des feux d'artifice, des expositions sur le patrimoine saoudien et des concerts de musique

La Journée de la fondation saoudienne vise à renforcer la fierté nationale des Saoudiens, en particulier des jeunes générations.

Les festivités prévues pour la Journée de la Fondation de cette année mettront en valeur le patrimoine saoudien à travers la musique, les arts et les spectacles.

Principaux événements de la Journée de la fondation 2025

Les Nuits de la Fondation présenteront des concerts musicaux et poétiques avec d'éminents artistes saoudiens au théâtre Mohammed Abdu, au boulevard Riyad, le 22 février.

À Riyad, les célébrations comprendront des feux d'artifice, des expositions sur le patrimoine saoudien et des concerts de musique. Djeddah accueillera des parades maritimes, des marchés du patrimoine et des salons nautiques. À Médine, des expositions d'art et des séminaires culturels sur l'histoire du Royaume seront organisés, tandis qu'à Dammam, les visiteurs pourront assister à des spectacles folkloriques et à des séances de cinéma en plein air.

Spectacles musicaux

Plusieurs soirées musicales ajouteront à l'atmosphère de fête. Le 21 février, Mohammed Abdu jouera "Suhail Night" à l'arène Mohammed Abdu.

Le 22 février, Abdul Majeed Abdullah interprétera des chansons nationales à la Mohammed Abdu Arena.

En outre, le 22 février, un spectacle orchestral mettant en vedette l'orchestre et le chœur nationaux saoudiens sera suivi par des jeux de lumière et de son qui mettront en lumière la riche histoire du Royaume.

À Djeddah, les célébrations au musée Tariq Abdulhakim, du 20 au 22 février, offriront une atmosphère familiale remplie d'activités patrimoniales, artistiques et culturelles.

À Diriyah, une "expérience interactive 850" permettra aux visiteurs d'explorer les événements clés de l'histoire du Royaume, avec des activités immersives à l'intérieur et à l'extérieur.

Le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale (Ithra), à Dhahran, marquera la Journée de la fondation par une célébration de trois jours, du 20 au 22 février, avec des ateliers interactifs, des spectacles et de l'artisanat traditionnel.

La place accueillera des concerts de oud et d'autres activités, dont un photomaton où les visiteurs pourront se faire photographier en tenue traditionnelle.

Des maîtres artisans présenteront l'art complexe du tissage du bisht, et il y aura des activités éducatives, de la musique folklorique et des danses d'épée saoudiennes Ardah.

Le centre accueille les visiteurs de 16 à 23 heures.

La Commission des musées organise les célébrations de la Journée de la fondation au Musée national saoudien du 21 au 23 février. Cet événement propose des activités interactives, des programmes culturels et des spectacles.

Johnson Controls Arabia organise une soirée de célébration de la fondation le 21 février dans la maison historique Al-Sharbatly à Al-Balad, Djeddah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Riyad revêt sa couleur verte pour honorer la Journée de la fondation

C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume se pare de drapeaux nationaux. (SPA)
C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume se pare de drapeaux nationaux. (SPA)
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  • Les citoyens et les résidents descendront par milliers dans les rues aujourd'hui
  • La municipalité de Riyad a pris des mesures pour orner les rues de plus de 8 000 drapeaux nationaux

RIYAD : C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume est orné de drapeaux nationaux.

Les citoyens et les résidents descendront par milliers dans les rues aujourd'hui pour célébrer le quatrième jour de fondation de l'Arabie saoudite.

La municipalité de Riyad a pris des mesures pour orner les rues de plus de 8 000 drapeaux nationaux, transformant ainsi la capitale en un véritable océan de vert. Les drapeaux, qui représentent à la fois le premier État saoudien et le Royaume moderne, ont été accrochés stratégiquement sur les mâts des routes principales, les places, les ponts, les intersections et les lampadaires, a rapporté l'agence de presse saoudienne. 

L'emplacement a été soigneusement planifié pour assurer une harmonie esthétique avec le paysage de la ville et a été installé en toute sécurité par des moyens mécaniques. Les drapeaux ont été placés en toute sécurité à l'aide de moyens mécaniques. La variété des tailles permet de voir clairement les drapeaux.

Des équipes spécialisées sur le terrain ont suivi un calendrier strict pour réaliser les installations de manière efficace, en donnant la priorité à la sécurité, à la durabilité et à l'entretien régulier tout au long des célébrations.

Ces efforts reflètent l'engagement de la municipalité de Riyad à mettre en valeur l'identité nationale et à améliorer le paysage urbain, conformément aux objectifs de la Vision 2030 visant à améliorer l'attrait visuel de la capitale et à mettre en valeur le patrimoine du Royaume.
Les monuments, y compris les bâtiments ministériels, ont été décorés de lumières vertes vendredi, à la veille de la Journée de la fondation, tandis que des événements spéciaux organisés dans toute la région comprendront des feux d'artifice et des spectacles folkloriques traditionnels.

"Nous vous invitons à assister aux événements organisés par la municipalité de Riyad dans 47 municipalités au sein des gouvernorats et des centres de la région, dans plus de 47 lieux, pour profiter d'événements animés, d'activités de qualité, de divers domaines et de participations", a écrit la municipalité de Riyad sur le site X.

Abdullah Ahmed, un habitant de la capitale, a félicité l'autorité pour ses efforts visant à faire de la Journée de la fondation une occasion spéciale.

"Je suis vraiment reconnaissant à Allah tout-puissant de nous avoir accordé la sécurité, alors que nous vivons dans une solidarité et une paix totales. Nous avons la chance d'avoir un bon leadership avec le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane, et nous avons la chance d'avoir l'imam Mohammed ben Saud comme fondateur du premier État saoudien en 1727," a-t-il affirmé à Arab News.

Le Royaume moderne a fait ses premiers pas sur la voie de la nation en 1727, lorsque l'imam Mohammed ben Saud a succédé à son cousin, Zaid ben Markhane, en tant que souverain de la ville-État de Diriyah. C'est ce moment charnière, reconnu comme la date à laquelle le premier État saoudien a vu le jour, qui est célébré chaque année à l'occasion de la Journée de la fondation.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com