La King Saud University est pionnière dans la technologie du métaverse

Le premier espace de Métaverse au niveau des universités saoudiennes, dans le Département des Médias de la King Saud University. (Photo Fournie)
Le premier espace de Métaverse au niveau des universités saoudiennes, dans le Département des Médias de la King Saud University. (Photo Fournie)
Majedah Alsewaiah, professeure adjointe au Département de la communication de masse de la King Saud University. (Photo Fournie)
Majedah Alsewaiah, professeure adjointe au Département de la communication de masse de la King Saud University. (Photo Fournie)
Khadeja Moraished, Doctorante en médias numériques et chargée de cours au département de la communication de masse de la King Saud University. (Photo Fournie)
Khadeja Moraished, Doctorante en médias numériques et chargée de cours au département de la communication de masse de la King Saud University. (Photo Fournie)
Le premier espace de Métaverse au niveau des universités saoudiennes, dans le Département des Médias de la King Saud University. (Photo Fournie)
Le premier espace de Métaverse au niveau des universités saoudiennes, dans le Département des Médias de la King Saud University. (Photo Fournie)
Le premier espace de Métaverse au niveau des universités saoudiennes, dans le Département des Médias de la King Saud University. (Photo Fournie)
Le premier espace de Métaverse au niveau des universités saoudiennes, dans le Département des Médias de la King Saud University. (Photo Fournie)
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Publié le Samedi 02 mars 2024

La King Saud University est pionnière dans la technologie du métaverse

  • Dévoilé à linauguration de l'exposition «Fomex», lors du troisième Forum des médias saoudiens, cet espace virtuel reflète rigoureusement les particularités et les éléments complexes du département des médias
  • L’origine de ce projet remonte à un travail de collaboration entre Majedah Alsewaiah et Khadeja Moraished, toutes deux du Département de la communication de masse

DJEDDAH: Dans le cadre d'une avancée transformatrice vers l'intégration technologique, le Département de communication de masse de la King Saud University a exploité la puissance de la technologie du métaverse et des outils d'intelligence artificielle pour créer un espace virtuel innovant qui englobe l'essence de l’infrastructure de la communication de l'université.

L’origine de ce projet remonte à un travail de collaboration entre Majedah Alsewaiah et Khadeja Moraished, toutes deux du Département de la communication de masse.

Le premier espace de Métaverse au niveau des universités saoudiennes, dans le Département des Médias de la King Saud University. (Photo Fournie)
Le premier espace de Métaverse au niveau des universités saoudiennes, dans le Département des Médias de la King Saud University. (Photo Fournie)

Inspiré par leur formation en journalisme IA et en métaverse, les deux collaboratrices ont conceptualisé un environnement virtuel qui servirait de mise en avant évolutive des réalisations et des avancées du département.

Dévoilé le jour inaugural de l'exposition «Fomex», lors du troisième Forum des médias saoudiens qui s'est tenu au début du mois, cet espace virtuel reflète rigoureusement les particularités et les éléments complexes du département des médias.

POINT SAILLANT

L’espace virtuel du métaverse améliore l’apprentissage participatif en permettant aux étudiants de s’impliquer activement dans leur formation, en participant par exemple à des simulations historiques, ou à la pratique linguistique en temps réel avec des avatars.

Du chef du bureau du département aux différents studios et centres de pointe, tels que le laboratoire de médias numériques et visuels, le laboratoire de journalisme électronique, et le siège du journal de l’université, chaque composante est intimement liée à cette mosaïque numérique.

Khadeja Moraished, doctorante en médias numériques au département de communication de masse de la KSU, a précisé à Arab News: «Après avoir obtenu notre diplôme en journalisme IA et métaverse, la Dre Majedah Alsewaiah, professeure adjointe au département de la communication de masse, et moi, avons élaboré un projet pour notre présentation finale, mettant en avant les réalisations du département des médias. Cela a conduit à la conception de l’utilisation de la technologie du métaverse pour créer un environnement virtuel.

«Nous avons proposé l'idée d'utiliser la technologie du métaverse pour un espace virtuel au Dr Faisal Al-Oqail, chef du département des médias, et le projet a été étoffé pour refléter les différentes unités du département et les principaux points d’intérêt de l'université, y compris la bibliothèque virtuelle emblématique de la KSU», a-t-elle indiqué.

Moraished a précisé que l'espace virtuel du métaverse améliorait l'apprentissage participatif en permettant aux étudiants de s'impliquer activement dans leur formation, en participant par exemple à des simulations historiques, ou à la pratique linguistique en temps réel avec des avatars.

«La réalité virtuelle permet une interaction concrète avec des concepts complexes. Elle facilite la collaboration au niveau mondial en supprimant les barrières géographiques, en connectant les étudiants et les enseignants du monde entier pour des projets communs, et en échangeant des méthodes d'enseignement. Cela favorise l’apprentissage interculturel et prépare les étudiants à un avenir où la coopération mondiale est vitale.»

Majedah Alsewaiah attribue au département des médias de la KSU une innovation pionnière dans la sphère du métaverse.

Adoptant la vision de Mark Zuckerberg du métaverse comme «l’avenir de l’Internet», elle a indiqué que «l’espace virtuel de l’université soutenait son engagement en faveur du progrès numérique et de la transmission des connaissances.»

L’intégration harmonieuse des outils de l’IA dans l’édition, la conception et la production est essentielle au succès du projet.

Pour l’avenir, Alsewaiah envisage une expansion et une amélioration supplémentaires du projet de métaverse, projetant l’excellence du système éducatif et favorisant la créativité dans les domaines de la communication et des médias.

«La transition vers le métaverse suscitera la concurrence et améliorera principalement l’éducation en facilitant le transfert de connaissances et l’interaction entre professeurs et étudiants. L’utilisation du métaverse et de l’IA pour des productions créatives fera également progresser la communication et les médias, et rehaussera l’efficience et la différenciation des médias saoudiens », a soutenu Alsewaiah.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le Royaume lance des forfaits Hajj pour les pèlerins nationaux via l'application Nusuk

Le ministère du Hadj et de la Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année pour les citoyens et les résidents du Royaume. (SPA)
Le ministère du Hadj et de la Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année pour les citoyens et les résidents du Royaume. (SPA)
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  • Priorité donnée aux musulmans qui entreprennent le Hajj pour la première fois.
  • Seules les personnes ayant reçu le vaccin obligatoire contre la méningite peuvent réserver des forfaits.

RIYAD : le ministère du Hadj et de l'Omra a lancé les forfaits Hadj de cette année à l'intention des citoyens et des résidents du Royaume. Ceux-ci peuvent désormais être réservés via l'application Nusuk et son portail électronique dédié.

Conformément à l'engagement de l'Arabie saoudite d'élargir l'accès au pèlerinage annuel, le ministère a lancé des forfaits Hajj avec une réservation prioritaire pour les pèlerins qui viennent pour la première fois, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Selon le ministère, les pèlerins doivent avoir effectué la vaccination obligatoire contre la méningite pour accéder aux forfaits, les rendez-vous étant disponibles via l'application Sehhaty.

La plateforme Nusuk offre une expérience conviviale, permettant aux pèlerins de parcourir et de réserver des forfaits avec diverses options de paiement.

L'application Nusuk permet également aux pèlerins d'acheter des articles essentiels pour le Hajj, notamment des vêtements d'ihram et des articles de première nécessité, ainsi que de réserver des billets d'avion dans le cadre de leurs forfaits, ce qui simplifie l'ensemble du voyage de pèlerinage.

Arif Anwar, un habitant d'Alkhobar, s'est félicité de cette annonce auprès d'Arab News : « C'est une excellente nouvelle, je l'attendais. Je vais maintenant faire la réservation via Nusuk pour moi et ma famille, et (nous sommes) impatients d'y être, car la priorité sera donnée aux personnes qui n'ont jamais effectué ce pèlerinage unique, afin de permettre à davantage de musulmans d'accomplir l'un des cinq piliers de l'islam dans un environnement spirituellement inclusif et accessible. »

Abdulrahman Qahtani, originaire de Jeddah, a déclaré : « C'était attendu. Je souhaite accomplir le Hajj cette année, et en remplissant les conditions mentionnées par le ministère, je vais maintenant faire une demande via Nusuk pour accomplir l'un des cinq piliers clés de l'Islam. »

Wissam Dekmak, un Libanais résidant à Riyad, a déclaré : « C'est une bonne nouvelle pour tous les résidents d'entendre cette annonce, qui nous permet de planifier et de réserver le Hajj longtemps à l'avance. Nous pouvons désormais facilement réserver des forfaits via l'application et le portail Nusuk. C'est une initiative étonnante qui simplifie le processus et donne la priorité à ceux qui n'ont pas encore fait l'expérience du Hajj. »

Les forfaits sont accessibles via le portail électronique à masar.nusuk.sa/individuals/local-pilgrims.

« Nous offrons aux pèlerins une variété de forfaits Hajj fournis par des fournisseurs de services autorisés, garantissant une expérience Hajj sans faille », selon le portail Nusuk.

Le forfait Hajj commence à SR8 092 ($2 157) pour le camp Al-Diyafah à Mina avec hébergement partagé. Le deuxième forfait est proposé à SR10 366 pour un camp amélioré offrant des services de haute qualité.

Le troisième forfait coûte SR13 150 pour les six tours de Mina, situées près du pont de Jamarat. Le quatrième forfait, Kidana Al-Wadi Towers, est évalué à SR12 537, offrant un hébergement luxueux dans des tours modernes avec des installations et des repas de pointe.

Ce lancement s'inscrit dans le cadre d'une transformation numérique plus large de l'expérience du Hadj, la plateforme Nusuk servant de compagnon numérique complet.

Le ministère reçoit les demandes des pèlerins par l'intermédiaire du Centre d'assistance aux pèlerins au 1966 (disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7) ou du compte d'assistance aux bénéficiaires sur X (@MOHU_Care).

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Une nouvelle technologie de purification de l'eau potable sera développée en Arabie saoudite

La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable. (Photo Fournie)
La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable. (Photo Fournie)
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  • Stockholm Water Technology a signé un accord avec la société saoudienne DRC-ChemTec pour mettre en œuvre cette technologie au cours des quatre prochaines années.
  • La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable.

RIYAD:  Une nouvelle technologie permettant de purifier l'eau potable à l'aide d'une charge électrique sera développée après la signature d'un accord visant à accroître son utilisation au cours des quatre prochaines années.

La technologie de déionisation capacitive sera utilisée pour traiter environ 3 500 mètres cubes d'eau par jour et fournir de l'eau potable.

Stockholm Water Technology a signé un accord avec la société saoudienne DRC-ChemTec pour mettre en œuvre cette technologie au cours des quatre prochaines années.

L'entreprise suédoise a également proposé d'utiliser cette technologie pour traiter les eaux usées dans le Royaume afin qu'elles puissent être utilisées pour l'agriculture.

L'entreprise a indiqué dans un communiqué que cette proposition comprenait un plan visant à éliminer les micropolluants tels que les pesticides, les produits pharmaceutiques et d'autres produits chimiques des eaux usées traitées.

En faisant passer un courant électrique dans l'eau, cette technologie permet d'éliminer les contaminants sans qu'il soit nécessaire de recourir à des filtres à membrane ou à un traitement chimique.

Actuellement, l'Arabie saoudite utilise principalement deux techniques de dessalement pour produire de l'eau potable : le dessalement thermique et l'osmose inverse.

Le dessalement thermique utilise des combustibles fossiles pour chauffer et évaporer l'eau de mer, puis recueillir la condensation propre, tandis que l'osmose inverse fait passer l'eau à travers une membrane filtrante pour éliminer les contaminants.

La déionisation capacitive pourrait permettre de minimiser les déchets et de réduire la consommation d'énergie dans le cadre de la purification de l'eau.

« Le marché du traitement de l'eau en Arabie saoudite est à la pointe des pratiques durables, motivé par le besoin urgent d'une eau propre et sûre dans toutes les industries et par l'importance croissante accordée au recyclage et à la réutilisation de l'eau », a déclaré Karthik Laxman, PDG de Stockholm Water Technology, dans un communiqué.

Husam Aljarba, directeur du développement stratégique de DRC-ChemTec, a ajouté : « DRC prévoit une forte croissance dans les segments résidentiel et industriel, où la flexibilité des systèmes de traitement de l'eau de SWT apportera une valeur unique aux clients ».

La société suédoise fournira 1 750 de ses systèmes et se concentrera dans un premier temps sur la fourniture d'eau potable. Elle se lancera ensuite dans le traitement des eaux usées industrielles et municipales.

DRC-ChemTec installera et entretiendra la technologie et fabriquera les pièces associées, renforçant ainsi la capacité de production locale.

Le dessalement représente environ 75 % de l'approvisionnement en eau de l'Arabie saoudite, qui produit plus de 13,2 millions de mètres cubes par jour.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Gaza: des patients meurent faute de matériel médical, selon un chirurgien américain

Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux. (AFP)
Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux. (AFP)
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  • Le Dr Mark Perlmutter a passé trois semaines à soigner des patients dans les hôpitaux Al-Aqsa et Nasser
  • Il se trouvait à l'intérieur de l'hôpital Nasser lorsqu'une frappe aérienne israélienne a visé le chef des finances du Hamas, Ismail Barhoum

LONDRES: Un chirurgien américain travaillant à Gaza a décrit les conditions désastreuses qui règnent dans les hôpitaux, affirmant que les patients palestiniens sont morts en raison du manque de fournitures et d'équipements médicaux.

Le Dr Mark Perlmutter, qui a passé trois semaines à traiter des patients dans les hôpitaux Al-Aqsa et Nasser, a déclaré à la BBC que les médecins opéraient sans savon, sans antibiotiques et sans appareils de radiographie.

«Le petit hôpital communautaire, Al-Aqsa, est dix fois moins grand que n'importe quel établissement de mon État d'origine – peut-être encore moins – et il a bien géré ces horribles blessures», a-t-il déclaré à la chaîne après son deuxième voyage dans l'enclave palestinienne.

«Néanmoins, en raison du manque d'équipement, beaucoup de ces patients sont morts, alors qu'ils ne seraient certainement pas morts dans un hôpital mieux équipé.»

Il a expliqué avoir soigné des enfants gravement blessés, notamment une jeune fille de 15 ans touchée par des tirs de mitrailleuse israélienne alors qu'elle faisait du vélo, et un garçon du même âge qui se trouvait dans une voiture avec sa grand-mère après avoir reçu l'ordre d'évacuer le nord du pays.

«Ils ont tous deux été déchiquetés par des hélicoptères de combat Apache», a déclaré M. Perlmutter. «La fille aura de la chance si elle conserve trois de ses membres.»

Le Dr Perlmutter se trouvait à l'intérieur de l'hôpital Nasser lorsqu'une frappe aérienne israélienne a visé le chef des finances du Hamas, Ismail Barhoum.

Il a déclaré que Barhoum recevait un traitement médical et qu'il avait le droit d'être protégé en vertu de la Convention de Genève. L'armée israélienne a déclaré qu'il se trouvait à l'hôpital «dans le but de commettre des actes de terrorisme».

La plupart des hôpitaux de Gaza fonctionnant à peine, le Dr Perlmutter a salué l'engagement et le dévouement du personnel médical palestinien, qui, selon lui, vont au-delà des efforts déployés par les médecins étrangers comme lui.

«Ils abandonnent tous leur famille, se portent volontaires et travaillent souvent sans salaire. Nous rentrons chez nous au bout d'un mois, ce qui n'est pas le cas pour eux», a-t-il déclaré.

Le secrétaire adjoint aux affaires humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher, a qualifié la situation à Gaza de «désastreuse», notant que l'aide humanitaire reste bloquée aux postes frontières.

L'assaut d'Israël a tué plus de 15 000 enfants palestiniens à Gaza, a déclaré le ministère de la Santé, ajoutant que depuis qu'Israël a rompu le cessez-le-feu et repris ses frappes le 18 mars, 921 Palestiniens ont été tués.

Le Dr Perlmutter a prévenu que si les attaques israéliennes se poursuivaient, les hôpitaux fonctionnant sans fournitures médicales urgentes verront davantage de blessés palestiniens mourir de blessures qui auraient pu être soignées.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com