Google Doodle rend hommage à la défunte actrice Karima Mokhtar, «mère du cinéma égyptien»/node/336891/culture
Google Doodle rend hommage à la défunte actrice Karima Mokhtar, «mère du cinéma égyptien»
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Publié le Lundi 16 janvier 2023
Arab News
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Google Doodle rend hommage à la défunte actrice Karima Mokhtar, «mère du cinéma égyptien»
L’actrice, qui aurait eu 89 ans aujourd’hui, est connue pour avoir interprété des figures maternelles au cinéma, au théâtre et à la télévision
Son rôle le plus remarquable est celui qu’elle a interprété dans la pièce classique El-Eyal Kebret («Les enfants ont grandi», 1979), qui a été vue par plusieurs générations
Publié le Lundi 16 janvier 2023
Arab News
LE CAIRE: Google Doodle a célébré lundi le 89e anniversaire de la défunte actrice égyptienne Karima Mokhtar, souvent désignée comme la «mère du cinéma égyptien» pour avoir interprété des figures maternelles au cinéma, au théâtre et à la télévision.
Attyat Mohammed al-Badry est née le 16 janvier 1934 dans le gouvernorat d'Assiout en Haute-Égypte.
Elle a obtenu sa licence en théâtre en 1963, mais sa famille hésitait à la laisser poursuivre une carrière d'actrice. Elle a participé dans les années 1950 à l’émission populaire égyptienne pour enfants Baba Sharou, à la radio.
Son mariage avec le réalisateur et acteur Nour Eldemerdash l'aurait aidée à poursuivre ses rêves de grand écran.
Elle a tenu son premier rôle au cinéma dans le film Thaman el-Horeya («Leprix de la liberté», 1963). Un autre succès au cinéma a été son rôle très acclamé de Zeinab, une jeune mère de sept enfants, dans le film à succès El-Hafid («Le petit-fils», 1974) face au défunt Nour el-Sharif et à Mervat Amin. Le film a démontré la capacité de Karima Mokhtar à incarner des figures maternelles, grâce auxquelles elle est rapidement devenue célèbre.
Des rôles plus populaires ont valu à Karima Mokhtar sa réputation de personnage de mère suprême de la scène artistique égyptienne, comme son rôle dans le film Amira Hobi Ana («Amira mon amour ») et Al Shaytan Ya'ez («Les prêches du diable»).
Son rôle le plus remarquable est celui qu’elle a interprété dans la pièce classique El-Eyal Kebret («Les enfants ont grandi», 1979) aux côtés des acteurs Ahmed Zaki, Hassan Moustafa, Saeed Saleh et Younes Shalabi, où elle incarnait une épouse et mère de quatre enfants, tentant d'empêcher leur père de quitter sa famille.
La pièce qui fut un succès a été depuis regardée par des générations.
Par la suite, au cours de sa carrière, elle a joué l'un de ses rôles les plus célèbres dans le feuilleton égyptien populaire Yetraba fi Ezo («Puisse-t-il grandir dans laprospérité»). La scène de sa mort dans la série était mémorable.
Karima Mokhtar est décédée en janvier 2017, «laissant derrière elle un héritage d’interprétations fortes et touchantes», peut-on lire dans la description Doodle de Google.
Il est possible de voir le Google Doodle de lundi dans toute la région Mena.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
Les Marionnettes mise sur la créativité, l'inclusion et la découverte, loin des écrans. (Photo: fournie)
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Zeina Zbibo
Publié le 22 avril 2025
Depuis son ouverture, Les Marionnettes propose des spectacles en anglais, français, arabe, et récemment en russe
«On veut que chaque enfant puisse s’identifier à ce qu’il voit sur scène, peu importe sa langue», explique Gabriella, la fondatrice
Publié le Mardi 22 avril 2025
Zeina Zbibo
22 avril 2025
DUBAÏ: À Dubaï, dans un paysage dominé par les écrans et les technologies dernier cri, un petit théâtre de marionnettes attire l’attention des familles en quête d’activités culturelles pour leurs enfants. Fondé par Gabriella Skaff, Les Marionnettes propose une expérience ludique, éducative et multilingue qui séduit aussi bien les enfants que leurs parents.
Une idée née d’un besoin personnel
Gabriella Skaff, franco-libanaise et ancienne juriste en droit bancaire, a quitté les salles d’audience pour donner vie à un tout autre théâtre: celui des marionnettes.
«J’ai toujours rêvé de créer quelque chose qui me ressemble, mais je n’avais pas encore trouvé la bonne idée», confie-t-elle avec sincérité.
C’est lors de vacances en France que tout a commencé: «Nous emmenions souvent nos enfants voir des spectacles de marionnettes, et ils étaient fascinés. Mon fils n’avait même pas deux ans, mais il restait captivé du début à la fin. À Dubaï, rien de tel n’existait», raconte Gabriella.
De retour aux Émirats, elle décide alors de donner vie à ce manque. «Au départ, c’était une petite idée… Puis les choses se sont enchaînées: nous avons trouvé un local, pris contact avec des marionnettistes en France, et après plusieurs mois de préparation, le théâtre a ouvert ses portes en novembre 2024.»
Les Marionnettes propose des spectacles interactifs pour enfants en plusieurs langues (français, anglais, arabe, russe…).
Une programmation multilingue et interactive
Depuis son ouverture, Les Marionnettes propose des spectacles en anglais, français, arabe, et récemment en russe. «On veut que chaque enfant puisse s’identifier à ce qu’il voit sur scène, peu importe sa langue», explique Gabriella.
Le théâtre offre deux formats principaux:
Les spectacles de marionnettes, qui durent environ une heure avec une pause au milieu.
Le storytelling, plus court (30 minutes), où un animateur lit un livre, parfois accompagné de marionnettes, suivi d’une activité créative comme du bricolage, du dessin ou la fabrication de masques.
«L’objectif, c’est de rendre la lecture vivante et de faire participer les enfants. On essaie aussi de varier les langues: italien, arabe, français, russe… bientôt l’espagnol.»
Une activité éducative qui séduit les écoles
Les écoles ont rapidement adhéré au concept. «Les retours sont extrêmement positifs, confie Gabriella. Les enseignants apprécient le fait que ce soit à la fois pédagogique et ludique. Les enfants participent activement, posent des questions, interagissent avec les marionnettes… et surtout, ils gagnent en confiance.»
La différence entre les visites scolaires et familiales est notable. «À l’école, les enfants sont plus calmes, attentifs, et respectent davantage les consignes. Lorsqu’ils viennent avec leurs parents, ils se montrent plus spontanés, plus libres… mais tout aussi enthousiastes. Ce sont deux énergies différentes, et chacune a son charme.»
Les enfants sont encouragés à s’exprimer pendant les spectacles. «Les marionnettes posent des questions, les enfants répondent. Même les plus timides finissent par participer.»
Un message fort autour de l’inclusion
Le 30 avril, Les Marionnettes lancera un spectacle inédit en partenariat avec Sanad Village, une organisation qui accompagne les enfants à besoins spécifiques. «C’est une histoire sur l’inclusion. Le but, c’est d’apprendre aux enfants à accepter les différences, à être gentils et ouverts aux autres», explique Gabriella.
Le spectacle sera présenté en anglais, en français et en arabe, et proposé aux écoles ainsi qu’au grand public. C’est un sujet important. On veut que les enfants comprennent qu’il ne faut pas avoir peur de ce qui est différent.»
Une ambition régionale
L’objectif de Gabriella ne s’arrête pas à Dubaï. «On aimerait bien développer le concept dans d’autres pays de la région: Arabie saoudite, Bahreïn, Qatar, Liban. Il existe un véritable besoin pour ce type d’activité culturelle.»
Pour rendre le projet plus mobile, un théâtre itinérant est en préparation. «On pourra l’emmener dans les écoles, dans d’autres villes, et même l’utiliser pour des événements privés ou des anniversaires.»
Gabriella Skaff - Fondatrice, Les Marionnettes. (photo: fournie)
Une programmation à découvrir en famille
Les spectacles ont lieu les week-ends – vendredi, samedi et dimanche – tandis que les séances de storytelling se déroulent en semaine. Une activité pour les tout-petits, appelée «Bright Minds», est aussi proposée le lundi matin.
«Le programme change chaque mois et on publie les détails chaque semaine sur notre site et nos réseaux sociaux. Les gens peuvent réserver en ligne ou acheter leurs billets sur place», précise Gabriella.
Prochaine étape: un club de lecture pour enfants, des ateliers théâtre et même des cours pour apprendre à créer ses propres marionnettes.
Le poisson haridé, ou poisson-perroquet, est une espèce diversifiée qui vit dans les récifs coralliens et joue un rôle clé dans l'écosystème marin. (SPA)
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Arab News
Publié le 21 avril 2025
Les côtes des îles Farasan sont chaque année le théâtre d'une arrivée massive de poissons harid qui voyagent pendant des mois de l'océan Indien à la mer Rouge, en passant par la mer d'Arabie.
Le harid, également appelé « poisson-perroquet », est une espèce diversifiée qui vit dans les récifs coralliens et joue un rôle clé dans l'écosystème marin.
Publié le Mardi 22 avril 2025
Arab News
21 avril 2025
RIYAD : Les côtes des îles Farasan sont chaque année le théâtre d'une arrivée massive de poissons harid qui voyagent pendant des mois de l'océan Indien à la mer Rouge, en passant par la mer d'Arabie.
Le harid, également appelé « poisson-perroquet », est une espèce diversifiée qui vit dans les récifs coralliens et joue un rôle clé dans l'écosystème marin.
Reconnaissable à son bec de perroquet et à ses couleurs vives, le harid prospère dans les habitats riches en coraux, avec plus de 90 espèces, chacune ayant des formes et des couleurs uniques.
Farasan, un groupe d'îles coralliennes situées à 40 km de la côte de Jazan, devient le site de cet événement naturel lorsque de vastes bancs de poissons harid se rassemblent, selon l'agence de presse saoudienne.
Les habitants peuvent prédire l'arrivée du poisson grâce à une odeur distincte qui se dégage de la mer après le coucher du soleil, le 15^e jour du mois lunaire.
La pêche annuelle au harid, célébrée à la fin du mois d'avril, est une tradition qui reflète l'héritage culturel des îles et qui fait la joie des habitants des îles Farasan depuis des siècles.
Reconnaissant l'importance culturelle et touristique de cette pêche, le prince Mohammed bin Nasser, gouverneur de Jazan, a inauguré le premier festival du harid des îles Farasan en 2005.
La 21^e édition du festival a été lancée lundi, mettant en avant les îles comme une destination prometteuse pour les touristes et les investisseurs.
Le festival met en avant les coutumes, les traditions, les jeux folkloriques, l'artisanat et les sites historiques uniques de Farasan, tout en présentant l'artisanat local, comme les pièges à pêche, le tissage de palmiers, la création de sacs et de tapis, ainsi que le tricotage de chapeaux.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
Le ministère saoudien de la culture a lancé deux nouvelles polices de caractères basées sur la calligraphie arabe traditionnelle, destinées à être utilisées par les organisations et les particuliers dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques. (Fourni/@mocsaudi_fr)
Le ministère saoudien de la culture a lancé deux nouvelles polices de caractères basées sur la calligraphie arabe traditionnelle, destinées à être utilisées par les organisations et les particuliers dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques. (Fourni/@mocsaudi_fr)
Hebshi Alshammari
Publié le 20 avril 2025
L'écriture traditionnelle est un langage universel apprécié pour son art, même s'il n'est pas compris.
Les nouvelles polices de caractères seront utilisées par les particuliers et les organisations dans un cadre formel.
Publié le Dimanche 20 avril 2025
Hebshi Alshammari
20 avril 2025
RIYAD : La calligraphie arabe occupe une place artistique mondiale qui captive aussi bien les arabophones que les non arabophones, ont déclaré des passionnés à Arab News.
La semaine dernière, le ministère de la culture a introduit deux polices de caractères basées sur la calligraphie arabe et destinées à être utilisées par des particuliers et des organisations dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques : Al-Awwal et Saudi.
Abdulrahman Al-Shahed, membre fondateur de l'Association saoudienne de calligraphie arabe, a déclaré à Arab News que l'introduction de ces polices était "une étape bienvenue qui contribue à renouveler la présence de la calligraphie arabe dans les contextes numériques et contemporains, sans la séparer de ses racines spirituelles et esthétiques".
Il a décrit l'introduction de ces polices comme "un appel à redécouvrir la calligraphie en tant qu'identité vivante".
La calligraphie arabe "émerveille les spectateurs par sa beauté abstraite et son esprit contemplatif", a déclaré M. Al-Shahed.
Il a noté que "de nombreux non-Arabes ne lisent pas les lettres, mais ils les ressentent, ainsi que leur beauté", ajoutant que la calligraphie arabe était par conséquent un langage visuel universel.
La calligraphie arabe évolue depuis plus de 1 400 ans, et chaque génération y ajoute sa propre influence, exprimant ainsi son propre esprit et sa propre époque.
Abdul Adeem Al-Shali, membre du groupe des beaux-arts de Qatif, a déclaré à Arab News qu'un grand nombre de non-arabophones s'intéressaient de plus en plus à la langue arabe, à ses lettres et à ses mots.
Il a ajouté : "Cet intérêt démontre la magie de la lettre arabe et l'attrait qu'elle exerce sur l'œil du destinataire moyen, sans parler de celui d'une personne ayant une sensibilité artistique."
De nombreux étrangers ont réalisé des calligraphies magistrales. Le calligraphe américain Mohamed Zakariya, qui s'est converti à l'islam et a appris la calligraphie à Istanbul, a par exemple acquis une grande notoriété.
Il a organisé de nombreuses expositions de calligraphie en Amérique et dans d'autres pays occidentaux, recevant les éloges de ceux qui s'intéressent à cet art, a déclaré Al-Shali.
Ce passionné d'art est optimiste quant à l'avenir de la calligraphie arabe et exhorte les responsables des écoles d'art, des instituts de calligraphie et des écoles de langue arabe dans les universités à "préserver ce grand héritage et à l'enseigner aux générations actuelles avec le plus grand soin".
Le prince Badr bin Abdullah bin Farhan, ministre de la culture, a déclaré que les nouveaux caractères étaient un hommage au riche patrimoine culturel et artistique du Royaume, son ministère ajoutant qu'ils étaient basés sur des "inscriptions et des manuscrits coraniques" historiques.
La conception d'Al-Awwal met en évidence l'esprit de la calligraphie dans les anciennes inscriptions de la péninsule arabique.
Le Saoudien tient compte des principes artistiques de l'écriture d'Al-Awwal et la rend plus contemporaine.
Un groupe d'experts locaux et internationaux a été chargé de leur conception, avec le soutien de l'Autorité saoudienne pour la propriété intellectuelle, de la Fondation du roi Abdulaziz pour la recherche et les archives, et du Centre mondial du prince Mohammed bin Salman pour l'initiative de la calligraphie arabe.
La calligraphie arabe est née dans la péninsule arabique et a été influencée par les conditions culturelles et politiques de la région ainsi que par l'art rupestre des civilisations et des langues préislamiques. Elle s'est répandue avec la migration des Arabes au cours de l'expansion islamique.
Les nouveaux caractères "reflètent la profondeur historique du Royaume d'Arabie saoudite, qui est considéré comme le berceau d'anciennes civilisations humaines et le foyer de diverses calligraphies et inscriptions, allant du musnad au nabatéen et au thamudique", a déclaré le ministère de la culture, en faisant référence à certaines des anciennes civilisations de la péninsule.