LE CAIRE: Google Doodle a célébré lundi le 89e anniversaire de la défunte actrice égyptienne Karima Mokhtar, souvent désignée comme la «mère du cinéma égyptien» pour avoir interprété des figures maternelles au cinéma, au théâtre et à la télévision.
Attyat Mohammed al-Badry est née le 16 janvier 1934 dans le gouvernorat d'Assiout en Haute-Égypte.
Elle a obtenu sa licence en théâtre en 1963, mais sa famille hésitait à la laisser poursuivre une carrière d'actrice. Elle a participé dans les années 1950 à l’émission populaire égyptienne pour enfants Baba Sharou, à la radio.
Son mariage avec le réalisateur et acteur Nour Eldemerdash l'aurait aidée à poursuivre ses rêves de grand écran.
Elle a tenu son premier rôle au cinéma dans le film Thaman el-Horeya («Le prix de la liberté», 1963). Un autre succès au cinéma a été son rôle très acclamé de Zeinab, une jeune mère de sept enfants, dans le film à succès El-Hafid («Le petit-fils», 1974) face au défunt Nour el-Sharif et à Mervat Amin. Le film a démontré la capacité de Karima Mokhtar à incarner des figures maternelles, grâce auxquelles elle est rapidement devenue célèbre.
Des rôles plus populaires ont valu à Karima Mokhtar sa réputation de personnage de mère suprême de la scène artistique égyptienne, comme son rôle dans le film Amira Hobi Ana («Amira mon amour ») et Al Shaytan Ya'ez («Les prêches du diable»).
Son rôle le plus remarquable est celui qu’elle a interprété dans la pièce classique El-Eyal Kebret («Les enfants ont grandi», 1979) aux côtés des acteurs Ahmed Zaki, Hassan Moustafa, Saeed Saleh et Younes Shalabi, où elle incarnait une épouse et mère de quatre enfants, tentant d'empêcher leur père de quitter sa famille.
La pièce qui fut un succès a été depuis regardée par des générations.
Par la suite, au cours de sa carrière, elle a joué l'un de ses rôles les plus célèbres dans le feuilleton égyptien populaire Yetraba fi Ezo («Puisse-t-il grandir dans la prospérité»). La scène de sa mort dans la série était mémorable.
Karima Mokhtar est décédée en janvier 2017, «laissant derrière elle un héritage d’interprétations fortes et touchantes», peut-on lire dans la description Doodle de Google.
Il est possible de voir le Google Doodle de lundi dans toute la région Mena.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com