Il en est ainsi de l’écrivain Mohamed Abdellah qui nous introduit d’emblée dans cet univers, à travers son roman Le vent a dit son nom paru aux éditions Apic. Ayant reçu le prix Assia Djebbar 2022 pour ce livre passionnant, l’auteur raconte à l’envi cette saga coloniale avec ses soubresauts et ses dérives.
Incontestablement, dans ce roman daté de l’automne 1954, les prémices de la rébellion commencent à être perçus. A « La mauresque », quartier populaire d’Oran, où vivent de nombreuses familles algériennes, les germes sont perceptibles. Hachemi Boucif, Nordine Kheddam, Aomar, Said, Larbi, Kamel, s’impliquent dans cette cause juste pour se libérer de la présence française. Ils échafaudent des plans et œuvrent discrètement.
Le monde ancien se meurt, tandis que le nouveau tarde à naître pour eux. Les hésitations comme les initiatives sont légion. Ils essayent de naviguer à vue dans un océan qui se confond avec l’horizon ; un horizon qu’ils semblent oublier mais que Mohamed Abdellah a essayé de donner à voir aux lecteurs à travers son roman.
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