Yémen : Le deuxième lot de dérivés pétroliers saoudiens arrive à Al-Mahra

Le programme saoudien de développement et de reconstruction pour le Yémen livre un nouveau lot de dérivés pétroliers à Al-Mahra (Photo, SPA).
Le programme saoudien de développement et de reconstruction pour le Yémen livre un nouveau lot de dérivés pétroliers à Al-Mahra (Photo, SPA).
Le programme saoudien de développement et de reconstruction pour le Yémen livre un nouveau lot de dérivés pétroliers à Al-Mahra (Photo, SPA).
Le programme saoudien de développement et de reconstruction pour le Yémen livre un nouveau lot de dérivés pétroliers à Al-Mahra (Photo, SPA).
Le programme saoudien de développement et de reconstruction pour le Yémen livre un nouveau lot de dérivés pétroliers à Al-Mahra (Photo, SPA).
Le programme saoudien de développement et de reconstruction pour le Yémen livre un nouveau lot de dérivés pétroliers à Al-Mahra (Photo, SPA).
Le programme saoudien de développement et de reconstruction pour le Yémen livre un nouveau lot de dérivés pétroliers à Al-Mahra (Photo, SPA).
Le programme saoudien de développement et de reconstruction pour le Yémen livre un nouveau lot de dérivés pétroliers à Al-Mahra (Photo, SPA).
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Publié le Dimanche 25 décembre 2022

Yémen : Le deuxième lot de dérivés pétroliers saoudiens arrive à Al-Mahra

  • Cette subvention a également contribué à limiter l'épuisement des réserves en devises de la Banque centrale du Yémen pour l'achat de dérivés du pétrole
  • Elle renforcera également les activités commerciales et économiques, ce qui favorisera l’amélioration de tous les aspects de la vie à travers le Yémen

RIYAD : Le deuxième lot d'une nouvelle subvention saoudienne sous forme de dérivés pétroliers a été livré à Al-Mahra au Yémen, a annoncé samedi le Programme saoudien de développement et de reconstruction pour le Yémen.

Cette subvention, qui comprenait 4 491 000 litres de diesel, s'inscrit dans le cadre du soutien du Royaume au peuple yéménite, selon les directives du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane, pour aider à fournir des dérivés pétroliers afin de faire fonctionner plus de 70 centrales électriques, a rapporté l'agence officielle saoudienne, la SPA. 

«Il s'agit également d'une affirmation de la volonté du Royaume de parvenir à la sécurité, à la stabilité et au développement du peuple yéménite, le dernier en date étant un don de 422 millions de dollars  (1$ = 0,94 €) et ayant été réalisé sur une année complète», a précisé le communiqué de la SPA.

Cela va sans aucun doute contribuer à la stabilité économique, au renforcement du budget du gouvernement yéménite, à l'augmentation du pouvoir d'achat des citoyens, à l'amélioration de la situation en matière de sécurité et du secteur des services, et à l'augmentation du nombre moyen d'heures de fonctionnement quotidien des centrales électriques.

La précédente subvention sous forme de dérivés pétroliers accordée par le Programme saoudien de développement et de reconstruction pour le Yémen a contribué à doubler la capacité de production et à atteindre l'objectif de 3 119 gigawattheures pendant les périodes de fonctionnement des stations.

Elle a également permis de couvrir les besoins des centrales électriques au Yémen et d'augmenter le pourcentage des ventes d'énergie électrique de 20 % par rapport aux années précédentes, tandis que l'augmentation totale de la collecte s'est élevée à 41 % par rapport aux années précédentes.

Cela a également contribué à limiter l'épuisement des réserves en devises de la Banque centrale du Yémen pour l'achat de dérivés du pétrole afin de produire de l'électricité sur les marchés mondiaux, en réduisant les prix de vente du carburant par rapport aux prix internationaux pour la production d'électricité de 79 % pour le diesel et de 94 % pour le kérosène.

En outre, la subvention précédente sous forme de dérivés pétroliers a permis de fournir de l'énergie électrique aux 760 000 abonnés de la Société générale d'électricité (kWh) avec une consommation moyenne de 37 kWh par abonné, au bénéfice de 9 800 000 personnes.

La nouvelle subvention saoudienne sous forme de dérivés pétroliers contribuera à l'exploitation de 70 centrales électriques qui font fonctionner directement des hôpitaux, des centres médicaux, des routes, des écoles, des institutions gouvernementales, des aéroports et des ports.

Elle renforcera également les activités commerciales et économiques, ce qui favorisera l’amélioration de tous les aspects de la vie à travers le Yémen.

La subvention saoudienne sous forme de dérivés pétroliers fait partie du soutien apporté par le Programme saoudien de développement et de reconstruction pour le Yémen, qui a proposé 224 projets et initiatives de développement à travers les gouvernorats yéménites afin de servir les citoyens dans sept secteurs principaux, notamment l'éducation, la santé, l'eau, l'énergie, les transports, l'agriculture      et la pêche.

Cette subvention vise également à renforcer la capacité des institutions gouvernementales, en plus de contribuer à d'autres programmes de développement.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.