La scène musicale nationale lui doit le chaâbi contemporain, le mandole, une interprétation atypique et des succès qui raisonnent encore chez plusieurs générations de chanteurs et musiciens. El Hadj M'hamed El Anka, précurseur de la chanson chaâbie et enseignant de musique, aura enrichi sensiblement le répertoire du patrimoine musical algérien.
L'Algérie qui célèbre cette année le soixantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale, lui doit aussi l'hymne populaire à l'indépendance, le fameux «Hamdoulillah mabqach istiîmar fi bladna», une œuvre que le «Cardinal» avait écrite et composée alors que l'affranchissement du joug colonial se profilait à l'horizon, pour la chanter la première fois le 3 juillet 1962.
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