Les Faucons verts entrent dans les annales grâce à leur courage démesuré

L'Argentine, pourtant lancée par un but rapide sur pénalty de Lionel Messi, a été surprise (2-1) par une héroïque équipe d'Arabie saoudite qui a signé la première énorme sensation de ce Mondial-2022, mardi au nord de Doha. (AFP)
L'Argentine, pourtant lancée par un but rapide sur pénalty de Lionel Messi, a été surprise (2-1) par une héroïque équipe d'Arabie saoudite qui a signé la première énorme sensation de ce Mondial-2022, mardi au nord de Doha. (AFP)
L'Argentine, pourtant lancée par un but rapide sur pénalty de Lionel Messi, a été surprise (2-1) par une héroïque équipe d'Arabie saoudite qui a signé la première énorme sensation de ce Mondial-2022, mardi au nord de Doha. (AFP)
L'Argentine, pourtant lancée par un but rapide sur pénalty de Lionel Messi, a été surprise (2-1) par une héroïque équipe d'Arabie saoudite qui a signé la première énorme sensation de ce Mondial-2022, mardi au nord de Doha. (AFP)
L'Argentine, pourtant lancée par un but rapide sur pénalty de Lionel Messi, a été surprise (2-1) par une héroïque équipe d'Arabie saoudite qui a signé la première énorme sensation de ce Mondial-2022, mardi au nord de Doha. (AFP)
L'Argentine, pourtant lancée par un but rapide sur pénalty de Lionel Messi, a été surprise (2-1) par une héroïque équipe d'Arabie saoudite qui a signé la première énorme sensation de ce Mondial-2022, mardi au nord de Doha. (AFP)
L'Argentine, pourtant lancée par un but rapide sur pénalty de Lionel Messi, a été surprise (2-1) par une héroïque équipe d'Arabie saoudite qui a signé la première énorme sensation de ce Mondial-2022, mardi au nord de Doha. (AFP)
L'Argentine, pourtant lancée par un but rapide sur pénalty de Lionel Messi, a été surprise (2-1) par une héroïque équipe d'Arabie saoudite qui a signé la première énorme sensation de ce Mondial-2022, mardi au nord de Doha. (AFP)
L'Argentine, pourtant lancée par un but rapide sur pénalty de Lionel Messi, a été surprise (2-1) par une héroïque équipe d'Arabie saoudite qui a signé la première énorme sensation de ce Mondial-2022, mardi au nord de Doha. (AFP)
L'Argentine, pourtant lancée par un but rapide sur pénalty de Lionel Messi, a été surprise (2-1) par une héroïque équipe d'Arabie saoudite qui a signé la première énorme sensation de ce Mondial-2022, mardi au nord de Doha. (AFP)
L'Arabie saoudite a surpris l'Argentine de Lionel Messi mardi, en battant les doubles vainqueurs par un score de 2-1 dans l'une des plus grandes surprises de l'histoire de la Coupe du monde. (AN Photo/Basheer Saleh)
L'Arabie saoudite a surpris l'Argentine de Lionel Messi mardi, en battant les doubles vainqueurs par un score de 2-1 dans l'une des plus grandes surprises de l'histoire de la Coupe du monde. (AN Photo/Basheer Saleh)
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Publié le Mercredi 23 novembre 2022

Les Faucons verts entrent dans les annales grâce à leur courage démesuré

  • La stratégie d'Hervé Renard et la performance héroïque des joueurs marquent le moment le plus fort du football saoudien
  • La frappe enroulée de Salem al-Dawsari trompe Martinez et entre dans les annales comme l'un des plus beaux buts de Qatar 2022

DOHA: Comment décrire l’indescriptible? Suffit-il de le qualifier de «plus grand match de l'Histoire du football saoudien»? Faut-il y voir le plus bel exploit de l'Arabie saoudite? Aucun de ces qualificatifs ne rend justice à ce qui s'est passé au stade Lusail.

Est-ce la plus belle performance jamais accomplie par une nation arabe? Peut-être. Cependant, dans les instants qui ont suivi la victoire étonnante de l'Arabie saoudite sur l'Argentine et Lionel Messi, même ces mots paraissaient inappropriés.

Sur les chaînes de télévision, les experts ont lutté pour conserver une certaine cohérence. Ils avaient les larmes aux yeux. «Historique… Sensationnel… Impossible!»

Mais un seul mot pourrait bien suffire à qualifier cette performance exceptionnelle: la bravoure. On n'entend pas dans ce contexte la bravoure physique qui encourage les joueurs à se jeter dans les tacles ou à s'exposer au danger. Les héros saoudiens n'ont pourtant pas manqué de le faire. Il s'agit plutôt d'une bravoure tactique. Une bravoure inégalée dans le monde du football. La bravoure de concevoir une stratégie tactique et de la mettre en œuvre scrupuleusement. La bravoure de ne pas se laisser abattre par le penalty de Messi. La bravoure de remporter ce match face à l'une des meilleures équipes du monde, celle qui a le plus de chance de gagner la Coupe du monde. La bravoure de se racheter. En effet, l'équipe d'Hervé Renard a fait preuve mardi d’une bravoure exemplaire.

Le Qatar et dans une moindre mesure l'Iran ont dû ressentir de l'envie et du remords de ne pas avoir saisi la chance qui leur était offerte lors des premières rencontres de la Coupe du monde contre l'Équateur et l'Angleterre, respectivement. Ces matches se sont soldés par une défaite sans gloire.

L'Arabie saoudite ne pouvait pas se permettre de subir le même sort. Elle a ainsi offert à la Coupe du monde de la Fifa, Qatar 2022, son plus beau moment. L'Arabie saoudite a donné le coup d'envoi d'une Coupe du monde qui risquait de sombrer dans la confusion et la controverse qui sévissaient en dehors du terrain.

Cette performance a en outre inspiré la Tunisie, autre équipe arabe participant à la Coupe du monde; une heure plus tard, les Aigles de Carthage jouaient un match contre le Danemark. Leur performance a également été courageuse: ils ont obtenu un match nul contre les demi-finalistes du Championnat d'Europe 2020.

Le message ne prêtait pas à confusion: carpe diem.

À la première mi-temps, l’équipe saoudienne s'en est tenue à la stratégie définie: jouer une ligne de défense haute, une stratégie qui semblait parfois risquée. Cependant, les meneurs de jeu argentins ont peiné à effectuer la bonne passe et leurs attaquants se sont trouvés en position de hors-jeu (les Argentins ont terminé le match avec plus d'appels de hors-jeu que ceux reçus pendant toute la durée de la Coupe du monde de Russie en 2018).

Même lorsque l'Argentine a avancé grâce à un penalty de Messi, les Saoudiens ont conservé leur détermination et leur confiance dans leur plan.

L'équipe saoudienne a joué de nombreux matches amicaux au cours desquels elle a encaissé très peu de buts. Elle a passé des heures d'entraînement à peaufiner sa défense. Ces efforts ont porté leurs fruits.

Le moment le plus marquant du match est survenu lorsque Lautaro Martinez a apparemment donné une avance de deux buts à l'Argentine, mais l'intervention de l'Arbitre assistant vidéo (VAR) a permis de maintenir le score à 1-0.

Il fallait que l’équipe saoudienne tienne jusqu’à la pause sans subir d'autres dommages.

Ils ont joué la seconde mi-temps de la meilleure façon possible. L'Arabie saoudite a bel et bien anéanti ses adversaires. Ces derniers ne s'y attendaient pas…

À la 48e minute, Saleh al-Shehri menait seul l'attaque. Il a marqué un but grâce à une superbe volée du pied gauche qui a échappé à Emi Martinez. Ce but a remis les deux équipes à égalité. Les supporteurs saoudiens présents dans le stade se sont déchaînés. Rares sont les moments où un but marqué par une équipe arabe en Coupe du monde a suscité un tel enthousiasme.

Mais les choses ont pris une tournure étonnamment positive cinq minutes plus tard: la frappe enroulée de Salem al-Dawsari trompe Martinez et entre dans les annales comme l'un des plus beaux buts de Qatar 2022.

L'équipe saoudienne a donné une leçon de défense et de solidité pendant le reste du match. Face aux opportunités que l'Argentine réussissait à se créer, le gardien de but Mohammed al-Owais faisait preuve de la plus grande vigilance.

Près de cinquante minutes après le but d'Al-Dawsari et après d'innombrables tacles, dégagements et arrêts, l'arbitre a annoncé la fin du match.

Le but sensationnel marqué par Saeed al-Owairan contre la Belgique en 1994, lors de la Coupe du monde aux États-Unis, a longtemps constitué le moment le plus fort de l'Histoire du football saoudien. Mais les choses ont changé.

Avant que le tournoi ne commence, le meilleur espoir pour la sélection saoudienne de marquer des points était son deuxième match contre la Pologne; une confrontation certes ardue. Contre l'Argentine, personne ne croyait que les Saoudiens allaient gagner. Même la déclaration de M. Renard la veille du match laissait entendre qu'il fallait «donner une performance honorable» pour limiter les dégâts.

Nous l’avouons: nous avions tort de douter de lui et de son équipe. Il avait supervisé le courageux, mais infructueux parcours du Maroc, il y a quatre ans, face à l'Espagne, au Portugal et à l'Iran. Le sélectionneur se trouve aujourd'hui à trois points, voire à un seul, de mener l'Arabie saoudite en huitièmes de finale dans un groupe difficile.

Après avoir vaincu la redoutable Argentine, l'Arabie saoudite pourra-t-elle également battre la Pologne et le Mexique? Ne pas parier sur eux requiert un grand courage…

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com