L’espace liminal: Le pouvoir doux de la scène artistique saoudienne en pleine expansion

L'œuvre de Basmah Felemban examine de plus près le voyage d'une espèce de poisson de sa maison au désert de Najd. (Photo, Abderrahmane Shalhoub)
L'œuvre de Basmah Felemban examine de plus près le voyage d'une espèce de poisson de sa maison au désert de Najd. (Photo, Abderrahmane Shalhoub)
Les «Histoires d'amour» de Daniah al-Saleh ont touché une corde sensible en rappelant aux gens la beauté et l'innocence de l'amour. (Photo, Abderrahmane Shalhoub)
Les «Histoires d'amour» de Daniah al-Saleh ont touché une corde sensible en rappelant aux gens la beauté et l'innocence de l'amour. (Photo, Abderrahmane Shalhoub)
L'œuvre «Early Ripening» de Bashaer Hawsawi utilise le symbole du citron, fait de fibre de verre de différentes teintes, pour illustrer le processus de décapage. (Photo, Abderrahmane Shalhoub)
L'œuvre «Early Ripening» de Bashaer Hawsawi utilise le symbole du citron, fait de fibre de verre de différentes teintes, pour illustrer le processus de décapage. (Photo, Abderrahmane Shalhoub)
Le Studio Roosegaarde a créé un mystérieux paysage aquatique onirique à travers l'étang du parc Salam dans l'œuvre intitulée «Waterlicht». (Photo, Houda Bashatah)
Le Studio Roosegaarde a créé un mystérieux paysage aquatique onirique à travers l'étang du parc Salam dans l'œuvre intitulée «Waterlicht». (Photo, Houda Bashatah)
Marc Brickman, artiste et concepteur d'éclairage révolutionnaire, a réalisé des spectacles de lumière pour des artistes comme Pink Floyd et Paul McCartney. (Photo, Houda Bashatah)
Marc Brickman, artiste et concepteur d'éclairage révolutionnaire, a réalisé des spectacles de lumière pour des artistes comme Pink Floyd et Paul McCartney. (Photo, Houda Bashatah)
L'œuvre d'art «Delicate» de Daniah al-Saleh utilise des fragments suspendus de médias mixtes pour explorer l'idée de hiérarchie et d'inégalité à travers une lentille sceptique. (Photo, Nada Alturki)
L'œuvre d'art «Delicate» de Daniah al-Saleh utilise des fragments suspendus de médias mixtes pour explorer l'idée de hiérarchie et d'inégalité à travers une lentille sceptique. (Photo, Nada Alturki)
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Publié le Samedi 19 novembre 2022

L’espace liminal: Le pouvoir doux de la scène artistique saoudienne en pleine expansion

  • En cette période de grands changements en Arabie saoudite et à l'ère de la technologie, le Royaume pourrait nous montrer si l'art a toujours le pouvoir d'influencer et de façonner les sociétés
  • «Le bon art inspire, mais le grand art stimule», a déclaré l'artiste néerlandais Daan Roosegaarde, qui a apporté sa contribution

RIYAD: De tout temps, l'art est connu pour refléter, voire susciter, des changements sociaux, culturels et artistiques dans les cultures. On peut citer la période de la Renaissance en Europe à partir du 14e siècle ou la Renaissance bengalie en Inde au 19e siècle.

Aujourd'hui, l'Arabie saoudite, un pays fondé il y a seulement 90 ans et qui traverse actuellement une période de grande transformation dans le cadre de son programme de diversification et de développement, la Vision 2030, se trouve dans un espace liminal, ou de transition, marqué d'un côté par le behaviorisme historique et de l'autre par l'aube du futur. Dès lors, on ne peut que se demander si l'expérience du Royaume nous montrera si, à l'ère de la technologie, l'art a encore le pouvoir d'influencer véritablement nos sociétés.

À l'instar de nombreux autres aspects de la société saoudienne, le secteur artistique connaît une période de développement et de croissance rapides. Grâce à la création de divers festivals artistiques, à l'augmentation du financement public, au lancement d'expositions et à l'introduction d'installations artistiques publiques, le pays adopte ou redécouvre peu à peu ses propres formes d'art locales et traditionnelles, en crée de nouvelles et ouvre la porte à des possibilités d'échanges culturels en accueillant des expositions d'art international.

Le deuxième festival annuel de lumière Noor Riyad a par exemple illuminé les rues de Riyad ce mois-ci. Organisé sous les auspices de Riyad Art sous le thème «Nous rêvons de nouveaux horizons», l'événement de cette année était trois fois plus important que le festival inaugural de 2021, avec des œuvres de plus de 120 artistes locaux et internationaux exposées dans des espaces publics à 40 endroits de la ville.

L'architecte Khaled al-Hazani, directeur du programme de Riyad Art, a déclaré que le festival vise à créer des expériences joyeuses pour les habitants de Riyad en mettant en valeur la beauté des paysages naturels et urbains de leur ville.

«La réalité de Noor Riyad 2022 est qu'à travers un sentiment d'émerveillement, les artistes explorent l'utilisation de l'illumination, de la luminosité et de leurs propres rencontres avec les matériaux comme mise en scène des relations à l'altérité et à l'espoir sous forme de lumière», a déclaré Al-Hazani à Arab News.

Le festival se tourne donc vers un avenir plus prometteur après le traumatisme causé par la pandémie de la Covid-19. Il imagine une ville sans frontières, un art sans cadre et pose une question cruciale: À qui s'adresse Noor Riyad?

«Notre objectif principal est de cibler le public le plus large possible, en allant au-delà des publics artistiques traditionnels pour atteindre le grand public», a signalé Al-Hazani.

En cette période de transformation de la société saoudienne, les artistes contemporains du pays saisissent l'occasion de normaliser lentement certaines idées qui étaient auparavant considérées comme controversées par les normes sociétales.

L'artiste saoudienne Daniah al-Saleh a révélé que son premier contact avec l'art contemporain remonte au début des années 1990, lors d'une visite à la Biennale de Venise. Après un premier cycle d'études à Riyad, qui ne l'a exposée qu'à l'art classique, impressionniste et moderne, elle affirme avoir été éclairée par la malléabilité de l'expression artistique.

«Cela m'a ouvert des portes et m'a fait réfléchir et penser à ce que l'art peut être», a-t-elle déclaré à Arab News.

Sa propre pratique artistique utilise souvent des aspects de l'informatique et de l'apprentissage automatique pour traduire des idées abstraites en réalité. Elle a déclaré vouloir repousser les limites avec des œuvres et des installations qui combinent des formes d'art traditionnelles, comme les peintures, avec des contenus plus innovants, tels que le code de programmation informatique.

L'une des installations d'Al-Saleh au Noor Riyad, intitulée «Love Stories», est exposée sur la place Oud dans le quartier diplomatique de la ville. Elle examine la résistance traditionnelle aux évènements publiques d'amour et d'affection dans les sociétés conservatrices.

«Il y a cette tension et ce double standard entre les choses que nous savons être correctes dans les chansons et les poèmes mais pas dans la vie réelle», a-t-elle indiqué.

Son œuvre se compose de plusieurs personnages, générés par une intelligence artificielle et projetés sur des piliers, qui se synchronisent sur les lèvres de 26 chansons d'amour arabes bien connues, dont les paroles évoquent des déclarations publiques de sentiments amoureux. Al-Saleh a affirmé que la réaction à son œuvre était inattendue.

«J'ai vu des gens, des non Saoudiens, assis et souriants, parce que j'ai traduit les paroles en anglais», a-t-elle expliqué. «Pour moi, en tant qu'artiste, voir des gens assis devant une installation pendant plus de cinq ou dix minutes, c'est énorme.»

«Pour la population arabe, ils se sont installés et ont chanté avec ces personnages de l'IA; vous les voyez sourire... c'est un sentiment si puissant et cela rapproche les gens et les communautés.»

La seconde installation d'Al-Saleh à Noor Riyad, intitulée «Delicate», qui est exposée dans le quartier de Jax, considère les idées de hiérarchie et d'inégalité d'un œil sceptique.

Inspirée par les mots d'Adrienne Maree Brown dans son livre «Emerging Strategy: Shaping Change, Changing Worlds», l'œuvre est basée sur le biomimétisme: le processus d'émulation des éléments naturels pour résoudre des problèmes globaux.

L'œuvre multimédia d'Al-Saleh a été créée à l'aide de bois, de laine, de calculs numériques, de papier, de toile et de l'un des matériaux les plus anciens du monde, le feutre, qui fonctionnent tous ensemble, a-t-elle dit, pour créer un écosystème suspendu de beauté et d'autosuffisance.

L'artiste saoudienne Bashaer Hawsawi a déclaré que la première étape vers des changements plus importants dans les attitudes envers l'art dans une société est d'encourager un plus grand engagement du public envers la scène artistique locale.

«La forme la plus simple est la publication de photographie d'œuvres d'art sur les médias sociaux», a-t-elle indiqué. «Cela se répandra, les gens verront que cela se produit, ils parleront, demanderont et voudront en savoir plus.»

L'œuvre «Early Ripening» de Hawsawi ajoute un aspect privé à l'art public. Elle représente les méthodes de saumurage des citrons et a été inspirée par ses propres souvenirs de jeunesse, lorsqu'elle regardait sa mère effectuer ce processus. Elle a déclaré que l'œuvre vise à souligner la simplicité des tâches quotidiennes dans les espaces publics, mais aussi le rôle substantiel qu'elles ont dans la culture locale. Dispersée dans le paysage de Wadi Hanifa, l'œuvre utilise des citrons en fibre de verre pour illustrer le processus de décapage, dont les produits sont utilisés dans certaines communautés saoudiennes comme tonique pour aider à la guérison.

L'artiste saoudienne Basmah Felemban a déclaré à Arab News: «Nous sommes dans une position intéressante où nous devrions tous parler de toutes nos expériences, loin de tout discours nécessairement forcé des conversations internationales qui ont lieu.»

Les œuvres de Felemban explorent les idées d'ethnicité, d'immigration et d'origines culturelles, ainsi que des sujets traditionnels, rarement abordés publiquement dans la région. Elle espérait susciter des conversations et répondre à des questions sur sa propre histoire.

Dans son œuvre «The Eleventh View of Time», le spectateur observe, par le biais d'images projetées au lac Ringing Bird de Wadi Hanifa, le voyage entrepris par une autre espèce, qui présente des parallèles avec la propre histoire d'immigration, d'ethnicité et d'ascendance de l'artiste, qui s'étend de l'Indonésie à l'Arabie saoudite.

Les conversations sur la diversité culturelle sont plus courantes en Occident et l'artiste estime que le Moyen-Orient doit développer ses propres façons d'aborder ces sujets «qui adhèrent à nos contextes historiques».

Dans le but de contribuer à faire passer le monde de l'art d'une image perçue comme élitiste à une image populiste, les œuvres d'art de Noor Riyad sont conçues pour présenter de nouvelles idées et susciter un discours culturel à l'échelle locale et mondiale.

«Le bon art inspire, mais le grand art stimule», a déclaré l'artiste néerlandais Daan Roosegaarde, qui a apporté sa contribution.

Son œuvre «Waterleight», exposée au parc Salam, utilise un spectacle laser captivant et mystérieux pour attirer l'attention sur les effets du changement climatique. Elle montre les conséquences mondiales potentielles de l'élévation du niveau des mers, avec en toile de fond les plans pour un avenir plus vert et plus durable dans le cadre de la Vision 2030.

Selon lui, les Pays-Bas, son pays natal, seraient déjà sous l'eau sans l'application de la technologie, de la science et de la créativité.

«Le monde change, nous devons donc nous adapter d'une manière ou d'une autre. Je crois qu'il est important de réaliser que nous devons inventer, imaginer et créer ce nouveau monde — il ne se produit pas tout seul — et apprendre des erreurs que nous avons commises», a souligné Roosegaarde.

L'échange culturel est un élément crucial d'une scène artistique en pleine évolution, selon l'artiste et concepteur d'éclairage de renom Marc Brickman, qui a participé en tant que consultant aux plans du bâtiment historique Al-Faisaliyah il y a 24 ans.

Aujourd'hui, il a créé un spectacle de lumière composé de 2 000 drones qui utilise la science et la technologie pour nous inciter à remettre en question notre besoin d'ordre dans un monde chaotique.

«Je suis convaincu que l'art, à travers les âges, a toujours été l'élément principal parce qu'il traite de l'imagination des gens et de leur façon de penser», a soutenu Brickman.

«Et bien souvent, ils ont essayé de l'éradiquer et de le conformer, mais il remonte toujours au sommet.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Au Caire, un musée pharaonique se prépare pour une inauguration grandiose

Avec des technologies de pointe comme la réalité virtuelle et des expositions interactives, le musée offrira une nouvelle narration, donnant vie à l'histoire pour les jeunes générations. (AFP)
Avec des technologies de pointe comme la réalité virtuelle et des expositions interactives, le musée offrira une nouvelle narration, donnant vie à l'histoire pour les jeunes générations. (AFP)
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  • Plus de 5.000 objets appartenant à ce pharaon ont été transférés au musée, mais la collection complète, y compris son sarcophage et les restes embaumés de ses filles, demeure secrète jusqu'à l'ouverture officielle
  • Une autre pièce très attendue, la barque solaire en bois de cèdre de 44 mètres de long enterrée à côté de la Grande Pyramide vers 2.500 av. J.-C., n'a pas encore été dévoilée

LE CAIRE: Niché à l'ombre des pyramides de Guizeh, avec ses statues colossales de pharaons et les objets du quotidien de l'Egypte antique, le Grand Musée égyptien se prépare à une inauguration en fanfare pour présenter 100.000 objets historiques, dont le célèbre trésor de Toutankhamon.

Ce projet, en cours depuis plus de deux décennies, a été repoussé à plusieurs reprises en raison de nombreux aléas: bouleversements politiques, crises économiques et pandémie mondiale.

L'ouverture officielle du Grand Musée égyptien (GEM) est désormais prévue pour le 3 juillet et promet d'être aussi grandiose que les trésors qu'il renferme.

"Ce sera un événement spectaculaire, mettant en valeur le riche potentiel historique et touristique de l'Egypte", a déclaré Ahmed Ghoneim, le PDG du musée, lors d'une récente interview télévisée.

Selon lui, l'inauguration devrait s'étendre sur plusieurs jours avec des événements dans tout le pays et le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a déjà invité le président américain Donald Trump et le roi Felipe VI d'Espagne.

"Ce sera le plus grand musée archéologique du monde consacré à une civilisation, à savoir la civilisation pharaonique", a assuré le chef de l'Etat égyptien.

Voyage dans l'histoire 

L'Irlandaise Roisin Heneghan, cofondatrice de Heneghan Peng Architects, le cabinet à l'origine de la conception du musée, a indiqué à l'AFP que le projet était profondément influencé par "le paysage de l'Egypte", qui a contribué à la création d'une "riche civilisation".

"De différents endroits du musée vous avez une vue panoramique des pyramides et cela vous rappelle l'endroit où tout cela s'est passé", a-t-elle ajouté.

Des statues colossales de pharaons aux objets du quotidien de l'Egypte antique, le GEM offrira un voyage à travers 7.000 ans d'histoire.

"Ce musée de 50 hectares est, en termes de superficie, le plus grand du monde: deux fois la taille du Louvre, deux fois et demie celle du British Museum", a assuré M. Ghoneim.

A l'entrée de l'édifice, l'imposante statue de Ramsès II, haute de onze mètres, se dresse dans le grand atrium où se trouve un escalier de six étages.

En gravissant les marches, les visiteurs longent une procession de statues de pharaons et de dieux, ainsi que des sarcophages, avant d'atteindre une vaste baie vitrée offrant un spectacle imprenable sur les pyramides.

A ce stade, douze galeries sont ouvertes au public, présentant 15.000 objets disposés chronologiquement de la préhistoire à la période gréco-romaine, et retraçant l'histoire de cette civilisation.

Parmi les points forts figurent les trésors de la reine Hetepheres, mère de Kheops, le bâtisseur de la Grande Pyramide. Son fauteuil délicatement sculpté, autrefois dissimulé dans une pièce faiblement éclairée de l'ancien musée égyptien du Caire, construit en 1902, resplendit désormais.

"C'est beaucoup mieux organisé (que le l'ancien musée, NDLR), beaucoup mieux éclairé. L'architecture est impressionnante", confie à l'AFP Leon Wolmarans, touriste sud-africain, avant même l'ouverture officielle du GEM.

Coup de pouce pour l'économie 

Parmi les expositions les plus attendues figurent les trésors du roi Toutankhamon, notamment son masque en or emblématique, qui occupera une place de choix dans une galerie dédiée.

Plus de 5.000 objets appartenant à ce pharaon ont été transférés au musée, mais la collection complète, y compris son sarcophage et les restes embaumés de ses filles, demeure secrète jusqu'à l'ouverture officielle.

Une autre pièce très attendue, la barque solaire en bois de cèdre de 44 mètres de long enterrée à côté de la Grande Pyramide vers 2.500 av. J.-C., n'a pas encore été dévoilée.

Un deuxième bateau, toujours en cours de restauration, offrira une expérience immersive unique: les visiteurs pourront observer les conservateurs au travail pendant les trois prochaines années, suivant le processus de préservation en temps réel.

Avec des technologies de pointe comme la réalité virtuelle et des expositions interactives, le musée offrira une nouvelle narration, donnant vie à l'histoire pour les jeunes générations.

Le gouvernement considère aussi le GEM comme un élément clé de la relance de l'économie du pays, malmenée par l'inflation et la dette.

Il espère y attirer cinq millions de visiteurs par an.

Selon Elhamy al-Zayat, président d'une compagnie de tourisme, le GEM aura un impact majeur sur le secteur, en particulier avec le nouvel aéroport international Sphinx situé à proximité, désormais opérationnel.

Pour lui, l'Egypte a "créé une zone touristique entièrement nouvelle".


Ramadan 2025 : Les incontournables collections de marques régionales à adopter

La collection Ramadan de Selma Benomar est inspirée de son héritage marocain (Photo fournie)
La collection Ramadan de Selma Benomar est inspirée de son héritage marocain (Photo fournie)
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DUBAI : À l'occasion du début du Ramadan, les marques de mode de la région ont dévoilé leurs nouvelles collections. Des kaftans brodés aux abayas fluides, sans oublier les accessoires, ces créations offrent une multitude de choix pour les rassemblements diurnes et les célébrations nocturnes. Qu'elles puisent dans l'artisanat saoudien, marocain ou libanais, chaque marque apporte une vision unique de la mode pudique cette saison.

Amarah

La collection Ramadan de la marque saoudienne propose non seulement des abayas et des kaftans, mais aussi des bijoux pour accessoiriser vos tenues pudiques ce mois-ci. Les boucles d'oreilles dorées en forme de croissant, ornées de perles bleues et vertes, ajouteront une touche décorative à vos tenues. Une autre pièce remarquable est cet ensemble en velours vert foncé avec des broderies complexes, comprenant une cape spectaculaire et une jupe en gradins.

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La collection Ramadan d'Amarah propose non seulement des abayas et des kaftans, mais aussi des bijoux pour accessoiriser vos tenues pudiques ce mois-ci. (Photo fournie)

Dal

La collection capsule Ramadan de la marque saoudienne propose une riche palette de tissus et de couleurs, alliant organza brodé de cols en raphia et satin sable. Les pièces aux tons terreux intègrent des détails en crochet et des finitions artisanales cousues à la main. Cette collection met en lumière les drapés légers et les techniques artisanales, fusionnant habilement savoir-faire traditionnel et constructions contemporaines.

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La collection capsule Ramadan de Dal propose une riche palette de tissus et de couleurs. (Photo fournie)

LN Family

La société LN Family, basée à Dubaï, a lancé sa première collection pour le Ramadan, qui comprend quatre abayas dans une palette de couleurs neutres classiques. Les modèles présentent des silhouettes fluides en satin, crêpe et tissus transparents. Des tons de terre discrets au noir avec des accents de plumes, la collection concilie l'héritage culturel et la modernité pour les rassemblements du Ramadan.

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La société LN Family, basée à Dubaï, a lancé sa première collection pour le Ramadan (Photo fournie).

ASHAALIA

La collection Ramadan d'ASHAALIA, conçue par la directrice de la création Asheema Razak, allie avec élégance l'artisanat oriental et les influences européennes. La collection comprend des abayas perlées à la main en soie et en satin, ornées de décorations complexes. La collection dans son ensemble met en valeur l'héritage multiculturel de Mme Razak et met l'accent sur les techniques et les matériaux durables.

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La collection Ramadan d'ASHAALIA, conçue par la directrice de la création Asheema Razak, allie avec élégance l'artisanat oriental et les influences européennes (Photo fournie).

DUHA

Duha, fondé par le designer tunisien Duha Bukadi, propose une collection de chaussures pour le Ramadan, dont l'un des modèles les plus remarquables est la ligne EVA, qui comporte des cristaux disposés en forme de pied sur la partie avant des chaussures, ce qui en fait des pièces d'apparat ainsi que des choix pratiques pour les célébrations du Ramadan. La collection comprend également des talons BB Strass en argent, or et noir. Les sandales sont ornées de petits clous métalliques le long des lanières et du talon.

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La collection comprend des talons BB Strass en argent, or et noir (Photo fournie).

Orient 499

La collection d'Orient 499 est apparemment inspirée du livre classique "Alf Leila Wa Leila" (Les Mille et Une nuits). Elle comprend des caftans, des abayas et des jellabas ornés de broderies à la main complexes, de brocarts de soie et de touches d'or. La collection pour hommes comprend des tuniques brodées, des vestes cintrées aux détails métalliques et des chemises décontractées en lin, incorporant des motifs traditionnels et des coutures artisanales.

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La collection d'Orient 499 est apparemment inspirée du livre classique "Alf Leila Wa Leila" (Les Mille et Une nuits) (Photo fournie).

Selma Benomar

La collection Ramadan de Selma Benomar, inspirée de son héritage marocain, propose des kaftans modernes et des robes fluides en soie, mousseline, velours et organza. Chaque pièce est ornée de broderies faites main, de perles et de fils métalliques. La palette de couleurs, allant des tons terreux aux nuances vibrantes des pierres précieuses, capture l'essence de la saison, offrant des options parfaites tant pour le jour que pour le soir.

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La collection Ramadan de Selma Benomar est inspirée de son héritage marocain (Photo fournie).

Dima Ayad

La collection de la créatrice libanaise met en avant ses silhouettes emblématiques dans des tons terreux, rehaussées de finitions métalliques. Composée de kaftans, kimonos et robes polyvalentes, la collection se distingue par des manches ornées de plumes, des imprimés géométriques métalliques et des drapés volumineux. L'une des pièces phares de cette collection, The Flower Edit, intègre des fleurs brodées et des paillettes scintillantes.

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La collection de Dima Ayad met en avant ses silhouettes emblématiques dans des tons terreux, rehaussées de finitions métalliques (Photo fournie).

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La lutte contre l'obésité : un effort qui commence à la maison

L'Autorité Saoudienne de l'Alimentation et des Médicaments cible les fast-foods et les boissons sucrées. (Photo fournie)
L'Autorité Saoudienne de l'Alimentation et des Médicaments cible les fast-foods et les boissons sucrées. (Photo fournie)
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  • Dans un communiqué publié à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre l'obésité le 4 mars, la SFDA a exhorté les parents à "encourager les enfants à remplacer les boissons sucrées, telles que les sodas, par de l'eau et des jus de fruits naturels"
  • "Les familles devraient également "réduire de manière significative la consommation de fast-food, un facteur clé de la prise de poids et des problèmes de santé qui en découlent", selon le communiqué publié par l'APS

RIYAD : L'Autorité Saoudienne de l'Alimentation et des Médicaments (SFDA) a souligné que les parents doivent veiller en permanence à la qualité de l'alimentation de leurs enfants, rappelant ainsi l'importance cruciale du rôle des familles dans les soins de santé.

Dans un communiqué publié à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre l'obésité le 4 mars, la SFDA a exhorté les parents à "encourager les enfants à remplacer les boissons sucrées, telles que les sodas, par de l'eau et des jus de fruits naturels".

"Les familles devraient également "réduire de manière significative la consommation de fast-food, un facteur clé de la prise de poids et des problèmes de santé qui en découlent", selon le communiqué publié par l'APS.

Plutôt que de faire frire les aliments, la SFDA préconise des méthodes de cuisson plus saines telles que le gril et le rôtissage.

Consciente de l'augmentation alarmante des taux d'obésité dans le monde, l'autorité souligne la nécessité d'une plus grande sensibilisation de la communauté pour relever ce défi croissant.

L'obésité est une maladie complexe qui a atteint des proportions pandémiques dans le monde entier, sa prévalence ayant triplé depuis 1975. Cette augmentation est largement attribuée à l'adoption de modes de vie de plus en plus sédentaires et de régimes alimentaires malsains.

En réponse aux implications sanitaires et sociales du problème de l'obésité, le gouvernement a mis en œuvre un large éventail de politiques dans le cadre de son plan Vision 2030, visant à créer une population en meilleure santé et à améliorer la qualité de vie.

Une étude de l'Observatoire mondial de l'obésité, publiée en 2022, a révélé qu'environ 60 % de la population adulte en Arabie saoudite souffre de surpoids, dont 20 % sont classés comme obèses.

Chez les enfants, 10,5 % sont en surpoids et 4,1 % souffrent d'obésité.

Les données récentes des principales autorités sanitaires du Royaume révèlent une hausse de l'obésité infantile, tandis que le nombre d'adultes obèses a diminué par rapport à il y a dix ans.