A Tale of Shemroon» ou de son titre en français «Chevalier noir», du réalisateur iranien Emad Aleebrahim Dehkordi, projeté dans le cadre de la compétition officielle du dix-neuvième FIFM, a montré un autre visage de l’Iran, notamment de sa jeunesse.
Le film donne une vision mûre sur la société iranienne contemporaine, notamment sa jeunesse, puis les choix très limités que le pays lui offre. Et ce à travers le quotidien de deux frères, dont les aspirations ne se ressemblent guère. Avec une touche pleine de dureté et de tensions, le réalisateur peint une toile autour de la ville de Shemroon qui dévore ses enfants. «Ce film a pris dix ans de ma vie pour sa préparation. Des années pleines d’aventures, d’angoisse et de sensibilités», souligne Emad Aleebrahim Dehkordi.
Présenté pour la deuxième fois, son réalisateur ne manque pas d’indiquer que lui-même passe par des circonstances spéciales vu les souffrances que vivent les femmes de son pays, et les luttes qu’elles mènent pour avoir leurs droits et leur liberté. «Donc, vu les conditions dans lesquelles nous vivons, c’était très difficile de réaliser ce film. On est passé par beaucoup de problèmes et d’obstacles. Et là, je remercie ma productrice pour son énorme soutien pour que ce film voie le jour». De son côté, la productrice a remercié le réalisateur pour sa persévérance et sa sensibilité dans ce voyage pénible et très long.
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