Un journaliste d'une radio financée par Washington tué dans une explosion

Des agents de sécurité et des spectateurs se trouvent sur le site d'une explosion au bord de la route à Lashkar Gah, la capitale de la province de Helmand. Un journaliste afghan travaillant pour un réseau de radio financé par les États-Unis a été tué. (NOOR MOHAMMAD / AFP)
Des agents de sécurité et des spectateurs se trouvent sur le site d'une explosion au bord de la route à Lashkar Gah, la capitale de la province de Helmand. Un journaliste afghan travaillant pour un réseau de radio financé par les États-Unis a été tué. (NOOR MOHAMMAD / AFP)
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Publié le Jeudi 12 novembre 2020

Un journaliste d'une radio financée par Washington tué dans une explosion

  • Un journaliste afghan, employé d'une station de radio financée par les Américains, a été tué
  • "Sans l'ombre d'un doute, l'assassinat d'Aliyas Dayee est l’œuvre des ennemis de la liberté d'expression et des médias" affirme le porte-parole du président afghan

KANDAHAR: Un journaliste afghan, employé d'une station de radio financée par les Américains, a été tué jeudi dans l'explosion de sa voiture dans le sud de l'Afghanistan, a-t-on appris de source administrative locale.

Aliyas Dayee, qui travaillait pour Radio Liberty, a été tué dans l'explosion d'une "bombe" placée sous sa voiture à Lashkar Gah, la capitale de la province du Helmand, théâtre de violents combats entre talibans et forces afghanes ces dernières semaines, a annoncé le porte-parole du gouverneur local, Omar Zwak.

Cet attentat, condamné par la présidence afghane comme une nouvelle atteinte à la liberté de la presse dans ce pays déchiré par des années de guerre, survient quelques jours seulement après l'assassinat d'un ancien présentateur de télévision à Kaboul.

M. Dayee, 33 ans, laisse derrière lui une fille, a expliqué à l'AFP Rateb Noori, le directeur du bureau de Kaboul de Radio Liberty.

Le journaliste se rendait au club de presse local avec son frère, qui a été blessé, quand a eu lieu l'explosion, a ajouté M. Noori.

Sediq Sediqqi, le porte-parole du président afghan, Ashraf Ghani, a condamné l'attaque.

"Sans l'ombre d'un doute, l'assassinat d'Aliyas Dayee est l’œuvre des ennemis de la liberté d'expression et des médias", a-t-il écrit sur Twitter.

Radio Liberty, créée pendant la Guerre froide, est financée par le gouvernement américain.

L'attaque n'a pour l'instant pas été revendiquée.

Elle survient après la mort le 7 novembre de Yama Siawash, un ancien présentateur de télévision, tué à Kaboul dans les mêmes circonstances.

Les violences ont augmenté ces dernières semaines en Afghanistan. Elles sont surtout l’œuvre des talibans, qui cherchent ainsi à influencer le processus de paix dans lequel ils sont engagés avec le gouvernement et qui est pour l'instant au point mort.

Lashkar Gah a été le théâtre d'intenses combats en octobre, quand des insurgés talibans ont mené une offensive à grande échelle dans l'espoir de prendre la ville, poussant des milliers de personnes à s'enfuir.

Le Helmand - principal bastion taliban - est l'une des provinces où les forces internationales ont pris part aux combats les plus sanglants de ces 19 années de guerre.

Les attaques ciblées visant des personnalités - journalistes, hommes politiques ou religieux, défenseurs des droits de l'homme - ont augmenté ces derniers mois, malgré les pourparlers de paix en cours à Doha.

Mercredi, le vice-président, Amrullah Saleh, a accusé les talibans de préparer des attaques contre des membres de la société civile pour saper la confiance des Afghans en leur gouvernement.

"Ce sont des cibles faciles. Les meurtres ont pour but d'éroder et meurtrir de la société, ce qui la rendra mécontente du gouvernement", a écrit sur Twitter M. Saleh, toujours très critique à l'égard des talibans.


Inde: deux insurgés tués par l'armée dans le Cachemire

Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
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  • Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays
  • L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions

SRINAGAR: Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts.

Une unité de l'armée indienne, le Chinar Corps, a fait état mercredi d'un "échange de tirs intense" avec des hommes armés, affirmant les soupçonner d'avoir "tenté une infiltration" dans le district de Baramulla, situé à une centaine de kilomètres au nord-est de Pahalgam où a eu lieu la fusillade.

L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions.

Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.

Dans la partie indienne, une rébellion séparatiste a fait plusieurs dizaines de milliers de victimes depuis 1989. New Delhi y a déployé un contingent de quelque 500.000 soldats.

Les forces de l'ordre indiennes ont lancé une vaste traque après la fusillade mardi contre un groupe de touristes à Pahalgam, une destination prisée située à environ 90 kilomètres de l'importante ville de Srinagar.

Il s'agit de la plus meurtrière contre des civils en un quart de siècle.

Les combats ont diminué depuis que le gouvernement nationaliste hindou de Narendra Modi a révoqué l'autonomie limitée de ce territoire en 2019.


Les dernières heures du pape racontées par le média officiel du Vatican

Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
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Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur. (AFP)
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  • "Il n'a pas souffert, tout est arrivé très vite", ont raconté les personnes présentes à Vatican News
  • "Une mort discrète, presque à l'improviste, sans longues attentes et trop de bruit pour un pape qui a toujours fait preuve d'une grande réserve sur ses conditions de santé", a commenté le média du Saint-Siège

CITE DU VATICAN: "Merci de m'avoir fait retourner sur la place" Saint-Pierre: ces mots, adressés par François à son infirmier pour l'avoir encouragé à un ultime tour en papamobile le dimanche de Pâques, sont parmi les derniers du pape avant sa mort.

Ces propos adressés à son fidèle infirmier personnel, Massimiliano Strappetti, ont été rapportés mardi par Vatican News, le média officiel du Saint-Siège.

Après la traditionnelle bénédiction Urbi et Orbi depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, le pape François s'était offert dimanche un bain de foule surprise à bord de sa papamobile place Saint-Pierre au milieu des milliers de fidèles réunis pour célébrer Pâques.

Avant de se lancer, il avait demandé à son infirmier: "Tu crois que je peux le faire?" Et Massimiliano Strappetti l'avait rassuré. Il avait alors parcouru pendant près de quinze minutes les allées de la place et béni des nourrissons dans une ambiance survoltée, encadré par de nombreux gardes du corps.

Selon Vatican News, le pape s'était ensuite reposé l'après-midi dans son appartement de la résidence Sainte-Marthe au Vatican, puis avait dîné.

Lundi, aux environs de 05H30 (03H30 GMT), les premiers signes d'un malaise sont apparus. Plus d'une heure plus tard, après avoir fait un salut de la main à son infirmier, il est tombé dans le coma, et est finalement mort à 07H35 locales.

"Il n'a pas souffert, tout est arrivé très vite", ont raconté les personnes présentes à Vatican News. "Une mort discrète, presque à l'improviste, sans longues attentes et trop de bruit pour un pape qui a toujours fait preuve d'une grande réserve sur ses conditions de santé", a commenté le média du Saint-Siège.

Les funérailles du pape François se dérouleront samedi matin en présence d'une multitude de fidèles et de dignitaires étrangers, puis un conclave sera convoqué pour élire son successeur.


Le Vatican diffuse les premières images du pape dans son cercueil

Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet. (AFP)
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  • Le Vatican a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la Résidence Sainte-Marthe où il vivait
  • Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet

CITE DU VATICAN: Le Vatican a diffusé mardi matin les premières images du pape François dans son cercueil ouvert, encadré de deux gardes suisses dans la chapelle de la Résidence Sainte-Marthe où il vivait.

Sur ces photos datant de lundi soir après la mise en bière, le pape, décédé d'un AVC à 88 ans, porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains ensèrent un chapelet.