La deuxième plus grande ville d'Afghanistan est considérée comme le berceau spirituel et le fief du mouvement islamiste
«L'Amérique ne s'est pas contentée d'attaquer nos soldats, elle a corrompu nos médias, elle a fait disparaître notre culture, elle a piétiné notre économie»
«Deux des roquettes ont endommagé la piste (...) pour cette raison tous les vols de et vers l'aéroport ont été annulés», a déclaré le patron de l'aéroport de Kandahar, Massoud Pashtun, ce qu'a confirmé un responsable de l'aviation civile à Kaboul
Les talibans, qui mènent depuis trois mois une offensive tous azimuts à travers l'Afghanistan, se sont rapprochés ces dernières semaines de Kandahar, berceau de leur mouvement, atteignant les limites de la deuxième ville du pays en termes de population
Depuis que Washington a commencé le 1er mai le rapatriement de ses soldats d'Afghanistan, à l'issue de 20 ans de guerre, les talibans ont intensifié leurs offensives contre les forces afghanes pour prendre le contrôle de zones rurales à travers le pays
La prise de Panjwai par les talibans intervient deux jours après le départ des troupes américaines et de l'Otan de la base de Bagram, leur plus importante en Afghanistan, située à 50 km de Kaboul et centre névralgique des opérations de la coalition
Quelque 17 000 familles ont fui depuis octobre leurs foyers dans la province de Kandahar (sud) pour échapper aux violents combats opposant les forces gouvernementales afghanes aux talibans
Les talibans sont engagés dans une offensive de grande envergure dans plusieurs districts voisins de la ville de Kandahar
Un journaliste afghan, employé d'une station de radio financée par les Américains, a été tué
"Sans l'ombre d'un doute, l'assassinat d'Aliyas Dayee est l’œuvre des ennemis de la liberté d'expression et des médias" affirme le porte-parole du président afghan
Dans le village d'Aziz Abad, la mosquée est inaccessible à la nuit tombée tant les combats font rage
Le processus de paix vu d'ici paraît bien improbable: «Les talibans ne veulent pas la paix», tranche Zainullah, qui n'utilise qu'un nom, comme de nombreux Afghans