Les prochaines années seront les plus chaudes jamais enregistrées, a alerté, dimanche, l’Organisation météorologique mondiale. Déjà, de nombreuses contrées dans le monde, particulièrement le Pakistan, sont noyées sous un déluge de flots avec des bilans humains et matériels catastrophiques. Cela confère aux avertissements de M. Antonio Guterres une tonalité qui ne laisse aucun doute sur l’étendue du désastre qui frappe à nos portes.
Le réchauffement climatique est un fléau qui impacte aussi l’Algérie de plein fouet avec le stress hydrique, en dépit des énormes efforts consentis par l’État. À cela s’ajoutent les dégâts des inondations que nous subissons, notamment dans le sud de l’Atlas et les incendies de forêts au Nord qui déstabilisent le tapis végétal. Notre inquiétude est justifiée. Aussi, avons-nous adopté en 2020 le Plan national climat qui vise à réduire de 7% les émissions des gaz à effet de serre, un taux qui pourrait atteindre 22% d’ici 2030 si l’Algérie arrivait à financer les grands projets visant à s’adapter aux changements climatiques.
Pour l’Algérie, le réchauffement climatique se solde par de lourdes dépenses publiques, un redéploiement de nos ressources financières, des moyens matériels et du génie humain, pour anticiper les effets dévastateurs du réchauffement, inscrit, désormais, dans l’agenda de la gouvernance.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.