L’enseignement supérieur est en danger au Liban. Et les présidents des grandes universités privées du pays ne mâchent pas leurs mots pour le dire haut et fort, surtout lorsque les autorités font obstacle à leur développement au point de les paralyser. Hier, lors du rassemblement des onze grandes universités privées du Liban au campus des lettres et des sciences humaines de l’Université Saint-Joseph, rue de Damas, leurs présidents et recteurs tous présents ont tiré la sonnette d’alarme et réclamé des actions urgentes aux autorités libanaises.
Au cœur de ce rassemblement, Fadlo Khuri de l’Université américaine de Beyrouth (AUB), Salim Daccache de l’Université Saint-Joseph (USJ), Joseph Jabra de l’Université libano-américaine (LAU), Michel Jalkh de l’Université antonine et bien d’autres (…).
La déclaration des 11 universités privées du pays, officiellement « un message d’espoir pour le Liban » et « une revendication académique », n’est autre qu’une « mise en garde » et une « demande de comptes à quiconque empêche ou entrave l’accomplissement de la mission et du rôle » de ces institutions. Elle survient en pleine crise économique et financière, marquée par l’effondrement de la livre libanaise par rapport aux devises étrangères.
Lire la suite
Liban: Les universités privées accusent le pouvoir de les «paralyser»
Short Url
https://arab.news/2rpxz
Publié le
Liban: Les universités privées accusent le pouvoir de les «paralyser»
- Onze grandes universités privées du Liban ont tiré la sonnette d’alarme
- La déclaration, officiellement « un message d’espoir pour le Liban », n’est autre qu’une « mise en garde »
© 2024 propriété intellectuelle de SPECIAL EDITION FZ sous licence de SAUDI RESEARCH & PUBLISHING COMPANY. Tous droits réservés et soumis aux conditions d’utilisation