La France au secours des établissements privés francophones du Liban

Pour Antoine Habchi, "la majorité des familles libanaises, les parents luttent pour donner à leurs enfants la meilleure éducation possible. Cela implique des sacrifices inimaginables". (Photo fournie)
Pour Antoine Habchi, "la majorité des familles libanaises, les parents luttent pour donner à leurs enfants la meilleure éducation possible. Cela implique des sacrifices inimaginables". (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 22 juillet 2020

La France au secours des établissements privés francophones du Liban

  • L’ambassade de France au Liban a annoncé le 3 juillet dernier un plan d’urgence visant à soutenir financièrement les écoles françaises et francophones privées
  • « Le plan d’urgence est une espérance et une concrétisation de la francophonie" affirme Antoine Habchi, député

BEYROUTH : Face à la crise politico-économique qui a engendré l’effondrement de la livre libanaise, l’ambassade de France au Liban a annoncé le 3 juillet dernier un plan d’urgence visant à soutenir financièrement les écoles françaises et francophones privées, pour l’année scolaire 2020-2021.

C’est l’ambassadeur de France au Liban, Bruno Foucher  qui a communiqué cette décision aux chefs d’établissements homologués et conventionnés. 

L’aide aux familles non françaises dans 45 établissements scolaires s’élèvera à des millions d’euros, avec un plafond de 7 500 000 livre libanais fixé pour chaque élève. « Aujourd’hui, en ces temps fort troublés, la France agit comme une sœur, comme un membre de la famille, et vient à l’aide des familles libanaises qui ont à cœur de proposer et d’offrir à leurs enfants une éducation francophone de qualité » dit le Directeur du Collège Central à Jounieh, Père Elie Saadé à Arab News en français. L’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE) manifeste un engagement fort vis-à-vis des personnels des établissements homologués en matière de formation continue. 

Espérance et concrétisation de la francophonie

Le député Antoine Habchi, membre du bloc parlementaire ‘République Forte’ et membre de la commission parlementaire de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la culture, a dit exclusivement à ‘Arab News en français’ que dans la majorité des familles libanaises, les parents luttent pour donner à leurs enfants la meilleure éducation possible. Cela implique des sacrifices inimaginables. « Les parents n’arrivent plus à payer les scolarités et cela montre le degré de pauvreté et de souffrance atteint en un laps de quelques mois. Le plan d’urgence annoncé par l’ambassade de France constitue une aide et un appui aux écoles homologuées menacées de mort par les crises économiques et politiques. Cet appui évite que ces écoles ferment leurs portes, que l’ensemble du système éducatif libanais s’effondre et par suite, que le Liban sombre faute de pouvoir éduquer un grand nombre de ses enfants. »

« Le plan d’urgence a été une espérance et une concrétisation de la francophonie. Au Liban, dans les écoles où la langue d’enseignement est le français, l’héritage de la langue de Molière a permis à des générations d’élèves libanais d’ouvrir leur regard au monde et de développer un esprit critique. Ils sont habitués à une culture et à une méthode d’enseignement basée sur la réflexivité et l’analyse, le développement des compétences transversales.... Les déraciner de ces écoles auraient eu des effets néfastes sur leur processus d’apprentissage » ajouta-t-il. 

Agir dans l’immédiat

Il note aussi que « le plan d’urgence est une réponse à une urgence, suite à notre communication de la nécessité d’agir dans l’immédiat. Toutefois, la résolution du problème devrait se faire de façon structurelle par la lutte contre la corruption et l’application des lois. Une réforme est obligatoire tel souhaité par la conférence CEDRE et par la Banque mondiale. »

Répondant à la question sur les défis présentés aux niveaux économique et sanitaire pour l’année académique 2020-2021, Antoine Habchi souligne que la commission d’enseignement lutte pour que l'État remette l’argent dû aux écoles semi-gratuites. Un début de règlement de la crise financière des écoles semi-gratuites pourrait résider dans le règlement, par l’État, de sa quote-part dans le financement des scolarités des élèves. Le retard de paiement remonte déjà à six ans.

« Aussi, le vote de la loi sur l’enseignement numérique constituera un pas très important pour l’éducation supérieure au Liban et rassure les étudiants sur la validité de leur diplôme. De même, à court terme, un enseignement à distance et des évaluations en ligne ont eu lieu pendant la crise du coronavirus.  Un projet de loi permet de légiférer ce qui a été réalisé dans le cadre universitaire. En ce qui concerne les écoles, la commission devrait préparer la rentrée scolaire et avoir des propositions pour le « blended learning ». Former les enseignants dans les écoles publiques s’avère aussi une priorité », dit-il.

Détresse financière

A propos du pourcentage des familles qui ne vont pas réinscrire leurs enfants aux écoles francophones/privées cette année, M. Habchi a noté que « la crise pousse 40 000 élèves à rejoindre l’école publique (commerce du levant, 31 janvier 2020) dans l’incapacité de payer les frais de scolarité. Des familles ont décidé en cours de l’année scolaire de retirer leurs enfants des établissements privés (parents sans travail ou avec des demi-salaires depuis plusieurs mois, et ce avant le coronavirus). Signe de la détresse financière des familles libanaises, 39 189 élèves ont basculé en cours d’année scolaire de l’enseignement privé à l’enseignement public, selon les données du ministère de l’Éducation le 20 janvier. Ce nombre représente une augmentation de plus de 15% par rapport aux 260 000 enfants libanais inscrits à la rentrée de septembre. On estime à 30% approximativement le pourcentage des élèves qui quitteront le privé vers le public pour 2020-2021.  C'est en septembre 2020, à la clôture des réinscriptions, que des chiffres réels peuvent être communiqués ».

« Le secteur public n’est pas préparé à un tel afflux. Des écoles publiques sont submergées. D’autant que, depuis le début de la crise syrienne en 2011, le nombre d’étudiants non libanais est passé de 3 000 à 210 000, soit presque autant que les apprenants libanais. Pour faire face à cet afflux inédit, une seconde plage horaire de cours, l’après-midi, avait été ouverte pour les nouveaux élèves étrangers » souligna-t-il, ajoutant que « l’inégale répartition des écoles publiques sur le territoire libanais pose également un grand problème. Tout ce contexte  met en danger des élèves qui risquent d’être en décrochage scolaire : incapacité de payer les scolarités dans le secteur privé et incapacité d’être accueilli dans le secteur public » conclut Habchi.

Les familles souhaitant bénéficier de l'aide d'urgence peuvent remplir le formulaire disponible sur ce lien:
https://we.tl/t-hyA03admyo


Un an après la chute d’Assad, les Syriens affichent un fort soutien à al-Chareh

Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
Des citoyens syriens brandissent leurs drapeaux nationaux lors des célébrations marquant le premier anniversaire du renversement de l'ancien président Bachar al-Assad à Damas, lundi. (AP)
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  • Un sondage révèle un optimisme croissant et un large soutien aux progrès du gouvernement après la chute d’Assad
  • L’Arabie saoudite apparaît comme le pays étranger le plus populaire, Trump reçoit également un soutien marqué

LONDRES : Alors que les Syriens ont célébré cette semaine le premier anniversaire de la chute de Bachar Al-Assad, une enquête menée dans le pays révèle un soutien massif au nouveau président et place l’Arabie saoudite comme principal partenaire international apprécié.

L’ancien président avait fui le pays le 8 décembre 2024, après une offensive éclair de l’opposition jusqu’à Damas, mettant fin à 14 ans de guerre civile.

La campagne était menée par Ahmad al-Chareh, aujourd’hui président du pays, qui s’efforce de stabiliser la Syrie et de rétablir des relations avec ses partenaires internationaux.

Ces efforts ont été salués dans un sondage récemment publié, montrant que 81 % des personnes interrogées ont confiance dans le président et 71 % dans le gouvernement national.

Les institutions clés bénéficient également d’un fort soutien : plus de 70 % pour l’armée et 62 % pour les tribunaux et le système judiciaire.

L’enquête a été menée en octobre et novembre par Arab Barometer, un réseau de recherche américain à but non lucratif.

Plus de 1 200 adultes sélectionnés aléatoirement ont été interrogés en personne à travers le pays sur une large gamme de sujets, notamment la performance du gouvernement, l’économie et la sécurité.

Le large soutien exprimé envers al-Chareh atteint un niveau enviable pour de nombreux gouvernements occidentaux, alors même que la Syrie fait face à de profondes difficultés.

Le coût de la reconstruction dépasse les 200 milliards de dollars selon la Banque mondiale, l’économie est dévastée et le pays connaît encore des épisodes de violence sectaire.

Al-Chareh s’efforce de mettre fin à l’isolement international de la Syrie, cherchant l’appui de pays de la région et obtenant un allègement des sanctions américaines.

Un soutien clé est venu d’Arabie saoudite, qui a offert une aide politique et économique. Le sondage place le Royaume comme le pays étranger le plus populaire, avec 90 % d’opinions favorables.

Le Qatar recueille lui aussi une forte popularité (plus de 80 %), suivi de la Turquie (73 %).

La majorité des personnes interrogées — 66 % — expriment également une opinion favorable envers les États-Unis, saluant la décision du président Donald Trump d’assouplir les sanctions et l’impact attendu sur leur vie quotidienne.

Après sa rencontre avec al-Chareh à Washington le mois dernier, Trump a annoncé une suspension partielle des sanctions, après en avoir déjà assoupli plusieurs volets.

Le sondage montre que 61 % des Syriens ont une opinion positive de Trump — un niveau supérieur à celui observé dans une grande partie du Moyen-Orient.

En revanche, l’enthousiasme est bien moindre concernant les efforts américains pour normaliser les relations entre la Syrie et Israël.

Seuls 14 % soutiennent cette démarche, et à peine 4 % disent avoir une opinion favorable d’Israël.

Lors du chaos provoqué par la chute d’Assad, l’armée israélienne a occupé de nouveaux territoires dans le sud de la Syrie et a mené de fréquentes attaques au cours de l’année écoulée.

Plus de 90 % des Syriens considèrent l’occupation israélienne des territoires palestiniens et les frappes contre l’Iran, le Liban et la Syrie comme des menaces critiques pour leur sécurité.

Dans Foreign Policy, Salma Al-Shami et Michael Robbins (Arab Barometer) écrivent que les résultats de l’enquête donnent des raisons d’être optimiste.

« Nous avons constaté que la population est pleine d’espoir, favorable à la démocratie et ouverte à l’aide étrangère », disent-ils. « Elle approuve et fait confiance à son gouvernement actuel. »

Mais ils notent aussi plusieurs sources d’inquiétude, notamment l’état de l’économie et la sécurité interne.

Le soutien au gouvernement chute nettement dans les régions majoritairement alaouites.

La dynastie Assad, au pouvoir pendant plus de 50 ans, était issue de la minorité alaouite, dont les membres occupaient de nombreux postes clés.

L’économie reste la principale préoccupation : seuls 17 % se disent satisfaits de sa performance, et beaucoup s’inquiètent de l’inflation, du chômage et de la pauvreté.

Quelque 86 % déclarent que leurs revenus ne couvrent pas leurs dépenses, et 65 % affirment avoir eu du mal à acheter de la nourriture le mois précédent.

La sécurité préoccupe aussi : 74 % soutiennent les efforts du gouvernement pour collecter les armes des groupes armés et 63 % considèrent l’enlèvement comme une menace critique.

À l’occasion de l’anniversaire de la chute d’Assad, lundi, al-Chareh a affirmé que le gouvernement œuvrait à construire une Syrie forte, à consolider sa stabilité et à préserver sa souveraineté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël mène une série de frappes contre le Hezbollah au Liban

Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
Des soldats libanais debout sur un véhicule militaire à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban. (AFP)
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  • Israël a frappé vendredi plusieurs sites du Hezbollah au sud et à l’est du Liban, ciblant notamment un camp d’entraînement de sa force d’élite al-Radwan, malgré le cessez-le-feu conclu en novembre 2024
  • Ces raids interviennent alors que l’armée libanaise doit achever le démantèlement des infrastructures militaires du Hezbollah le long de la frontière israélienne d’ici le 31 décembre

BEYROUTH: Israël a mené une série de frappes aériennes contre le sud et l'est du Liban vendredi matin, selon les médias officiels, l'armée israélienne affirmant viser des objectifs du Hezbollah pro-iranien dont un camp d'entrainement.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe islamiste libanais, Israël continue de mener des attaques régulières contre le Hezbollah, l'accusant de se réarmer.

Selon l'Agence nationale d'information (Ani), les raids de vendredi, qualifiés en partie de "violents", ont visé une dizaine de lieux, certains situés à une trentaine de km de la frontière avec Israël.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a affirmé avoir "frappé un complexe d'entrainement" de la force d'élite du Hezbollah, al-Radwan, où des membres de la formation chiite apprenaient "l'utilisation de différents types d'armes", devant servir dans "des attentats terroristes".

L'armée israélienne a également "frappé des infrastructures militaires supplémentaires du Hezbollah dans plusieurs régions du sud du Liban", a-t-elle ajouté.

L'aviation israélienne avait déjà visé certains des mêmes sites en début de semaine.

Ces frappes interviennent alors que l'armée libanaise doit achever le démantèlement le 31 décembre des infrastructures militaires du Hezbollah entre la frontière israélienne et le fleuve Litani, situé à une trentaine de km plus au nord, conformément à l'accord de cessez-le-feu.

Les zones visées vendredi se trouvent pour la plupart au nord du fleuve.

Le Hezbollah a été très affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe.


Pluies diluviennes et vents puissants ajoutent au chaos qui frappe Gaza

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes. (AFP)
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  • A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre
  • Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza

GAZA: Pelle à la main, des Palestiniens portant des sandales en plastique et des pulls fins creusent des tranchées autour de leurs tentes dans le quartier de Zeitoun, à Gaza-ville, rempart dérisoire face aux pluies torrentielles qui s'abattent depuis des heures.

Dès mercredi soir, la tempête Byron a balayé le territoire palestinien, bordé par la mer Méditerranée, inondant les campements de fortune et ajoutant à la détresse de la population, déplacée en masse depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre 2023.

A Zeitoun, le campement planté au milieu des décombres a des allures cauchemardesques, sous un ciel chargé de gros nuages gris et blancs.

Sous des trombes d'eau, l'océan de toile et de bâches s'est transformé en marécage. Tous les auvents dégoulinent à grosses gouttes.

Accroupis sur des briques posées dans la boue, un groupe d'enfants mangent à même des faitouts en métal devant l'ouverture d'un petit abri en plastique, en regardant le ciel s'abattre sur le quartier.

"Nous ne savions pas où aller" 

A al-Zawaida, dans le centre de la bande de Gaza, des mares forcent les gens à marcher dans l'eau stagnante, qui leur arrive aux chevilles, ou à sauter d'un îlot de sable émergé à un autre.

"La nuit dernière a été terrible pour nous et pour nos enfants à cause des fortes pluies et du froid, les enfants ont été trempés, les couvertures et les matelas aussi. Nous ne savions pas où aller", raconte à l'AFP Souad Mouslim, qui vit sous une tente avec sa famille.

"Donnez-nous une tente décente, des couvertures pour nos enfants, des vêtements à porter, je le jure, ils ont les pieds nus, ils n'ont pas de chaussures", implore-t-elle.

"Jusqu'à quand allons-nous rester comme ça? C'est injuste", dit-elle en élevant la voix pour couvrir le bruit des gouttes frappant la toile.

Selon un rapport de l'ONU, 761 sites, abritant environ 850.000 déplacés, présentent un risque élevé d'inondation dans la bande de Gaza.

Le territoire connait généralement un épisode de fortes pluies en fin d'automne et en hiver, mais la dévastation massive due à la guerre l'a rendu plus vulnérable.

"La situation est désespérée", résume Chourouk Mouslim, une déplacée originaire de Beit Lahia, dans le nord de Gaza, elle aussi sous une tente à al-Zawaida.

"Nous ne pouvons même pas sortir pour allumer un feu" pour cuisiner ou se chauffer, déplore-t-elle, avant d'ajouter qu'elle n'a de toutes les manières ni bois, ni gaz.

Dans ce territoire dont les frontières sont fermées, où l'aide humanitaire arrive en quantité insuffisante selon l'ONU, malgré l'entrée en vigueur d'une trêve le 10 octobre, les pénuries empêchent une population déjà démunie de faire face à ce nouveau problème.

Lointaine reconstruction 

Sous les tentes, les plus chanceux bâchent le sol ou le recouvrent de briques pour empêcher que le sable humide ne détrempe leurs affaires. Dans les zones où le bitume n'a pas été arraché, des bulldozers continuent de déblayer les décombres des bâtiments détruits.

Beaucoup de gens restent debout, à l'entrée des abris, plutôt que de s'asseoir une surface mouillée.

"La tempête a eu un impact grave sur la population, des bâtiments se sont effondrés et une grande partie des infrastructures étant détruite, elles ne permettent plus d'absorber cet important volume de pluie", note Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile de Gaza.

Cette organisation, qui dispense des premiers secours sous l'autorité du Hamas, a affirmé que la tempête avait causé la mort d'une personne, écrasée par un mur ayant cédé. Elle a ajouté que ses équipes étaient intervenues après l'effondrement partiel de trois maisons durant les fortes pluies.

La Défense civile a averti les habitants restés dans des logements partiellement détruits ou fragilisés par les bombardements qu'ils se mettaient en danger.

"Les tentes, c'est inacceptable", estime M. Bassal, "ce qui doit être fourni maintenant, ce sont des abris qu'on peut déplacer, équipés de panneaux solaires, avec deux pièces, une salle de bain et toutes les installations nécessaires pour les habitants. Seulement à ce moment-là, la reconstruction pourra commencer".