Les forces de sécurité yéménites démantèlent une cellule houthie à Shabwa

Les forces de sécurité pro-gouvernementales yéménites occupant un poste de contrôle à Ataq, la capitale de la province de Shabwa, au Yémen, le 20 janvier 2022 (Photo, AFP).
Les forces de sécurité pro-gouvernementales yéménites occupant un poste de contrôle à Ataq, la capitale de la province de Shabwa, au Yémen, le 20 janvier 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 03 novembre 2022

Les forces de sécurité yéménites démantèlent une cellule houthie à Shabwa

  • Les forces de sécurité ont découvert une opération «terroriste» qui avait posé plusieurs bombes en bordure de route de même que d’autres engins explosifs dans la capitale de la province
  • Un complot visant à assassiner le gouverneur de Shabwa, des officiers de la Coalition pour la restauration de la légitimité au Yémen ainsi que d'autres officiers de sécurité et militaires a également été découvert

AL-MUKALLA: Les forces de sécurité yéménites dans la province sud de Shabwa ont démantelé une cellule houthie soutenue par l'Iran, responsable d'attaques meurtrières contre le personnel de sécurité et militaire dans la région.

Selon l'agence de presse officielle du pays, SABA, les forces de sécurité ont découvert une opération «terroriste» qui avait posé plusieurs bombes en bordure de route de même que d'autres engins explosifs dans la capitale de la province.

Un complot visant à assassiner le gouverneur de Shabwa, des officiers de la Coalition pour la restauration de la légitimité au Yémen ainsi que d'autres officiers de sécurité et militaires a également été découvert.

En octobre, des membres de la cellule ont fait sauter un engin explosif improvisé qui a éventré un véhicule militaire à bord duquel se trouvaient des membres des Brigades des géants, ainsi qu'une bombe en bordure de route qui a explosé au passage d’une voiture appartenant à un ancien commandant de la sécurité de Shabwa, tuant son fils et blessant trois personnes.

Les autorités yéménites n'ont pour l'instant pas révélé le nombre de membres de la cellule ni comment celle-ci a été découverte.

La province de Shabwa, riche en ressources énergétique, et contrôlée par le gouvernement yéménite, a connu une série d'explosions et de fusillades effectuées à partir de véhicules, qui ont tué de nombreuses personnes travaillant pour le gouvernement, et suscité la peur dans la capitale de la province, Attaq.

Le gouverneur de Shabwa, Awadh al-Wazer, a échappé à plusieurs tentatives d’assassinat depuis qu'il a pris le contrôle de la province en décembre dernier.

Les Houthis ont subi un coup dur au courant de cette année lorsque les Brigades des géants les ont expulsés des régions de Bayhan, Ouselan et Ain de Shabwa, permettant à la province de se libérer des Houthis.

Les responsables de la sécurité ont déclaré que les Houthis avaient dépêché clandestinement des agents à Shabwa et dans d'autres zones libérées pour déstabiliser la sécurité et assassiner les dirigeants du gouvernement.

Par ailleurs, des responsables de l'armée yéménite dans la ville méridionale de Taiz ont déclaré que les Houthis avaient poursuivi mardi soir leurs bombardements et leurs attaques contre les zones contrôlées par le gouvernement dans cette ville densément peuplée, déclenchant des combats qui ont duré jusqu'à mercredi matin.

Les troupes gouvernementales ont échangé des tirs nourris de mitrailleuses et d'artillerie avec les Houthis positionnés aux extrémités est, ouest et nord de la ville.

Une trêve négociée par l'ONU, entrée en vigueur le 2 avril, a entraîné une réduction spectaculaire des hostilités dans tout le pays, ainsi que le départ d'avions commerciaux de l'aéroport de Sanaa et l'accostage de navires-citernes au port de Hodeidah.

Cependant, les habitants de Taiz, la troisième plus grande ville du Yémen, qui est assiégée par les Houthis depuis début 2015, affirment que les milices n'ont ni cessé leurs bombardements meurtriers et arbitraires de zones civiles, ni réduit leur blocus.

Toujours à Taïz, l'organisation internationale Save the Children a déclaré mardi qu'un garçon de trois ans et son père étaient décédés, et que quatre autres personnes avaient été blessées dimanche, après qu’un obus avait éclaté dans un quartier résidentiel, portant le nombre de décès d’enfants en octobre à 11.

«Je suis révoltée par encore un autre acte irréfléchi de violence armée qui touche des enfants à Taiz. En octobre, notre équipe de Taiz s’est portée auprès de 12 cas de blessures d'enfants, dont près de la moitié ont perdu des membres à cause des mines terrestres et autres armes explosives», a affirmé la directrice de Save the Children au Yémen, Rama Hansraj, ajoutant que le nombre de décès d’enfants avait considérablement diminué depuis la trêve.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé plusieurs cibles du Hezbollah au Liban

Jeudi, l'armée israélienne avait annoncé avoir "intercepté" un drone du Hezbollah, lancé selon elle en direction du territoire israélien. L'armée a dénoncé vendredi une "violation" de l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre le 27 novembre entre Israël et le mouvement pro-iranien. (AFP)
Jeudi, l'armée israélienne avait annoncé avoir "intercepté" un drone du Hezbollah, lancé selon elle en direction du territoire israélien. L'armée a dénoncé vendredi une "violation" de l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre le 27 novembre entre Israël et le mouvement pro-iranien. (AFP)
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  • "Dans la nuit (jeudi) (...), l'armée de l'air israélienne a frappé de multiples cibles terroristes du Hezbollah dans la vallée de la Békaa (...) qui présentaient une menace", a indiqué l'armée dans un message sur les réseaux sociaux
  • Un des sites visés renferme une "infrastructure souterraine, utilisée pour le développement et la fabrication d'armement", a ajouté l'armée

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé vendredi matin avoir frappé dans la nuit plusieurs cibles du mouvement islamiste Hezbollah dans l'est du Liban, malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis fin novembre.

"Dans la nuit (jeudi) (...), l'armée de l'air israélienne a frappé de multiples cibles terroristes du Hezbollah dans la vallée de la Békaa (...) qui présentaient une menace", a indiqué l'armée dans un message sur les réseaux sociaux, affirmant rester "engagée" dans le cessez-le-feu entre Israël et le mouvement libanais.

Un des sites visés renferme une "infrastructure souterraine, utilisée pour le développement et la fabrication d'armement", a ajouté l'armée, qui dit avoir également frappé des installations "à la frontière syro-libanaise utilisées par le Hezbollah pour le trafic d'armes à destination du Liban".

Jeudi, l'armée israélienne avait annoncé avoir "intercepté" un drone du Hezbollah, lancé selon elle en direction du territoire israélien. L'armée a dénoncé vendredi une "violation" de l'accord de cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre le 27 novembre entre Israël et le mouvement pro-iranien.

Les hostilités entre Israël et le Hezbollah avaient débuté le 8 octobre 2023 au lendemain de l'attaque sans précédent du Hamas, allié du mouvement libanais, contre Israël, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

 


Liesse à Ramallah à l'arrivée des prisonniers palestiniens libérés

A l'arrivée des deux bus transportant les prisonniers libérés, les policiers palestiniens ont eu du mal à retenir la foule. (AFP)
A l'arrivée des deux bus transportant les prisonniers libérés, les policiers palestiniens ont eu du mal à retenir la foule. (AFP)
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  • Des coups de feu ont été tirés en guise de célébration
  • Au total, 110 Palestiniens ont été libérés jeudi, selon les autorités israéliennes et palestiniennes

RAMALLAH: Agitant des drapeaux et tirant des coups de feu en l'air, des milliers de Palestiniens en liesse ont accueilli les prisonniers libérés par Israël à Ramallah en Cisjordanie occupée.

Pour ce troisième échange d'otages israéliens à Gaza contre des prisonniers palestiniens dans le cadre de l'accord de trêve entre Israël et le Hamas, l'Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas a organisé l'accueil et seuls les drapeaux jaunes du parti Fatah de M. Abbas étaient visibles au départ.

Mais à l'arrivée des deux bus transportant les prisonniers libérés, les policiers palestiniens ont eu du mal à retenir la foule, selon un correspondant de l'AFP sur place.

Des coups de feu ont été tirés en guise de célébration. Plusieurs Palestiniens ont scandé des slogans pro-Hamas et d'autres ont agité le drapeau vert du mouvement islamiste palestinien qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.

Au total, 110 Palestiniens ont été libérés jeudi, selon les autorités israéliennes et palestiniennes.

Selon Amin Shuman, chef du comité chargé des affaires des prisonniers palestiniens à Ramallah, 66 sont arrivés en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, 21 ont été expulsés, 14 ont été transféré à Jérusalem-Est et neuf à Gaza.

Ils ont tous été libérés en échange de trois Israéliens enlevés lors de l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 et retenus depuis à Gaza.

Après plusieurs heures d'attente, la foule a fait exploser sa joie à la vue des bus affrétés par la Croix-Rouge internationale.

"Où est papa?" 

"Où est papa?" En larmes, Raghda Nasser, 21 ans, s'est faufilée dans la foule pour atteindre son père, Hussein Nasser, qu'elle serrait dans ses bras pour la première fois.

Hussein Nasser avait été emprisonné alors que sa femme était enceinte il y a 22 ans, pour des motifs que Raghda n'a pas révélés. Elle et sa sœur Hedaya, 22 ans, ont enlacé leur père qui pleurait avec elles.

Quelques heures avant sa libération, Raghda Nasser a raconté à l'AFP qu'elle venait de lui rendre visite en prison "derrière la vitre".

Elle et sa soeur avaient quitté tôt le matin leur village près de Naplouse (nord) pour venir à Ramallah. Pour l'occasion, elles ont porté des robes noires traditionnelles palestiniennes avec des motifs rouges finement cousus.

Etudiante en littérature anglaise, Raghda Nasser a dit avoir de la chance car son père serait présent pour sa remise de diplôme dans quelques mois.

Porté en triomphe 

Parmi les prisonniers libérés jeudi, figurent Mohammad Abou Warda qui purgeait 48 peines de prison à vie et Zakaria al-Zoubeidi, responsable d'attentats anti-israéliens et ex-leader local de la branche armée du Fatah.

Drapeau palestinien autour du cou, souriant et faisant le V de la victoire, Zakaria al-Zoubeidi a été porté en triomphe par la foule à sa descente du bus l'ayant emmené de la prison militaire israélienne d'Ofer en Cisjordanie.

L'ex-détenu qui portait toujours son survêtement gris de prisonnier, a embrassé des bébés et serré la main des gens.

Plus d'une heure après l'arrivée des bus, la foule a commencé à se disperser dans la nuit alors que les familles ramenaient leurs proches libérés à la maison, au milieu d'une parade de scooters klaxonnant joyeusement.

 


L'émir du Qatar est le premier dirigeant arabe à se rendre en Syrie depuis la chute d'Assad

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, et Ahmed Al-Sharaa, le président intérimaire de la Syrie. (QNA)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, et Ahmed Al-Sharaa, le président intérimaire de la Syrie. (QNA)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, est arrivé à Damas, en Syrie. (QNA)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, est arrivé à Damas, en Syrie. (QNA)
Ahmed Al-Sharaa a été déclaré président intérimaire de la Syrie lors d'une conférence tenue cette semaine. (QNA)
Ahmed Al-Sharaa a été déclaré président intérimaire de la Syrie lors d'une conférence tenue cette semaine. (QNA)
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  • Le président intérimaire de la Syrie, Ahmed Al-Sharaa, accueille le cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani à l'aéroport de Damas
  • Cette visite marque une reprise significative des relations entre le Qatar et la Syrie, le Qatar étant appelé à jouer un rôle majeur dans la reconstruction

LONDRES : L'émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, est arrivé à Damas jeudi, devenant ainsi le premier dirigeant arabe à se rendre en Syrie depuis l'effondrement du régime de Bachar Assad.

Ahmed Al-Sharaa, déclaré président intérimaire de la Syrie lors d'une conférence mercredi soir, a accueilli le cheikh Tamim à son arrivée à l'aéroport international de Damas.

Le premier ministre syrien Mohammed Al-Bashir, le ministre des affaires étrangères Asaad Al-Shaibani et le ministre de la défense Murhaf Abu Qasra étaient également présents.

Le Qatar a soutenu les factions de l'opposition syrienne pendant les 13 années de guerre civile qu'a connues le pays avant que M. Assad ne quitte Damas pour Moscou au début du mois de décembre.

La visite du cheikh Tamim marque une reprise significative des relations entre le Qatar et la Syrie, le Qatar devant jouer un rôle majeur dans la reconstruction, selon l'agence de presse du Qatar.

L'analyste politique et auteur Khaled Walid Mahmoud a déclaré à la QNA que la visite de Cheikh Tamim était "hautement symbolique et historiquement significative, étant la première d'un dirigeant arabe depuis la chute de l'ancien régime".

La visite pourrait rouvrir les canaux diplomatiques et soutenir une résolution politique durable à Damas, en soulignant les liens étroits du Qatar avec les États-Unis et la Turquie, ainsi que son rôle de médiateur de confiance en Syrie et au Moyen-Orient, a-t-il ajouté.

Le Qatar jouera un rôle crucial dans la reconstruction de la Syrie, en particulier dans des secteurs clés tels que l'énergie, les transports et le logement, qui ont été dévastés par la guerre civile.

Ahmed Qassim Hussein, chercheur au Centre arabe de recherche et d'études politiques, a déclaré à la QNA que la visite de l'émir était le signe d'une évolution du rôle du Qatar dans les sphères politique, économique et sécuritaire de la Syrie.

Le soutien du Qatar aux nouveaux dirigeants syriens dirigés par le président Al-Sharaa, devenu insurgé, s'est manifesté par sa décision de rouvrir l'ambassade à Damas après sa fermeture en 2011.

Il a déclaré que "la visite reflète l'engagement du Qatar à rétablir les relations diplomatiques et à favoriser la coopération avec la Syrie", ajoutant que Doha aide les dirigeants syriens à traverser la phase de transition de la Syrie et à favoriser la stabilité à long terme.