La scène culturelle algérienne commémore cette semaine le 26e anniversaire de la disparition de celui qui est considéré comme pionnier du roman algérienne en langue arabe, Abdelhamid Benhadouga (1925-1996), dont l'œuvre littéraire dépeint les principales mutations de la société algérienne aux premières années de l'indépendance. Abdelhamid Benhadouga a toujours œuvré pour mettre en lumière les mutations sociales et culturelles qu'a connues l'Algérie indépendante à travers des écrits traitant essentiellement de l'humain et de son rapport à l'espace et au temps dans des romans comme «Le vent du Sud», publié en 1971, ouvrant la voie aux autres romanciers algériens écrivant en langue arabe.
Natif de Bordj Bou-Arréridj en 1925, l'auteur s'est naturellement orienté vers le roman, une forme d'écriture toute désignée pour exprimer les maux sociaux refoulés ou le quotidien difficile des Algériens, inspiré par son environnement rural très affecté par la barbarie coloniale. Ayant fait ses classes à Constantine, à l'institut El Ketania proche du Parti populaire algérien (PPA), Abdelhamid Benhadouga était très proche des militants de ce parti puis de ceux du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD).
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