Le président yéménite accuse les Houthis de saper les tentatives de paix

Le plus haut responsable du gouvernement yéménite a accusé les Houthis de saper les efforts de paix pour mettre fin au conflit (Photo, AFP).
Le plus haut responsable du gouvernement yéménite a accusé les Houthis de saper les efforts de paix pour mettre fin au conflit (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 19 octobre 2022

Le président yéménite accuse les Houthis de saper les tentatives de paix

  • Les combats ont été intermittents au cours des six derniers mois, après le cessez-le-feu, et nettement plus légers que les années précédentes
  • Les Houthis étaient incapables de contrôler de nouveaux terrains malgré des bombardements et des assauts terrestres importants

AL-MUKALLÂ: Le plus haut responsable du gouvernement yéménite a accusé les Houthis de saper les efforts de paix visant à mettre fin au conflit.

Le président du Conseil présidentiel du Yémen, Rachad al-Alimi, a déclaré que les Houthis «anéantissaient» les espoirs de stabilité en refusant de prolonger la trêve négociée par l'ONU qui a pris fin le 2 octobre, en rejetant un plan visant à payer les employés de la fonction publique dans les régions sous leur contrôle et en continuant à piller les recettes publiques.

Al-Alimi, qui est rentré à Aden mardi après une tournée régionale et internationale, a réaffirmé sa volonté de relever les défis du pays, notamment une économie en déclin et des services publics médiocres.

Il a signalé que ses collègues du gouvernement et lui-même travailleront «sans relâche» pour soulager les souffrances des Yéménites, reconstruire l'économie et instaurer la paix dans le pays.

Al-Alimi a écrit sur Twitter: «Mes frères du Conseil et du gouvernement et moi-même travaillerons avec diligence afin de répondre à ces demandes, et nous tiendrons la promesse que nous avons faite à notre peuple dans le pays et à l'étranger, jusqu'à ce que les objectifs et les ambitions de notre peuple soient réalisés partout.»

«La milice houthie a anéanti les espoirs de paix et de stabilité de notre peuple, principalement en refusant de prolonger la trêve et de payer les salaires de notre peuple opprimé dans les zones qu'elle contrôle», a-t-il ajouté.

La trêve, qui a débuté le 2 avril et a été prolongée à deux reprises, a été rompue au début du mois après que les Houthis ont refusé de la renouveler à moins que le gouvernement yéménite ne paie tous les employés de la fonction publique dans les régions qu'ils contrôlent.

Ils ont également rejeté les suggestions d'ouvrir les routes à Taïz.

Al-Alimi s'est récemment rendu aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite, en Allemagne et aux États-Unis, où il a rencontré des responsables arabes et occidentaux afin de discuter des moyens de parvenir à la paix au Yémen et de faire du lobbying pour obtenir une aide financière.

De nombreux Yéménites reprochent au Conseil présidentiel formé de huit membres de ne pas avoir réussi à contrôler la chute du rial, la hausse des prix des denrées alimentaires et des produits de base, et de ne pas avoir rétabli le calme dans certaines zones libérées.

Pendant ce temps, l'armée yéménite a indiqué que les Houthis avaient attaqué sa position sur le mont Han, à l'ouest de Taïz, lundi soir, déclenchant de violents combats qui ont duré jusqu'au début de la journée de mardi.

Des affrontements féroces similaires ont eu lieu mardi dans la province de Dhale, où les troupes gouvernementales ont monté une contre-attaque contre les Houthis à Fakher ainsi que dans d'autres régions.

Les Houthis étaient incapables de contrôler de nouveaux terrains malgré des bombardements et des assauts terrestres importants.

Les combats ont été intermittents au cours des six derniers mois, après le cessez-le-feu, et nettement plus légers que les années précédentes.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre des Affaires étrangères aborde des questions régionales et internationales avec son homologue français

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah et le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot en visite à Riyad. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi son homologue français, M. Jean-Noël Barrot

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan bin Abdullah, a reçu Vendredi le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la République française, M. Jean-Noël Barrot.

Au cours de la réunion, les deux parties ont passé en revue les relations bilatérales et ont engagé des discussions sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun, en particulier la situation actuelle dans la bande de Gaza et les initiatives prises pour la prochaine conférence visant à résoudre la question palestinienne et à faire progresser la solution des deux États, prévue en juin prochain sous la présidence conjointe de l'Arabie saoudite et de la France.

 


Le chef de la diplomatie syrienne hisse le nouveau drapeau de son pays devant l'ONU

Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
Le ministre syrien des affaires étrangères, Asaad Al-Shibani, tient le drapeau syrien lors d'une cérémonie visant à l'ajouter aux 100 drapeaux alignés au siège des Nations unies à New York, vendredi. (AP)
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  • Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU
  • M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent

DAMAS: Le ministre syrien des Affaires étrangères, en visite à New York, a hissé vendredi le nouveau drapeau de la Syrie post-Assad devant le siège de l'ONU, affirmant qu'il s'agissait d'un moment "historique" et réclamant la levée des sanctions contre son pays.

"Le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani hisse le nouveau drapeau syrien devant le siège de l'ONU à New York", a annoncé l'agence officielle syrienne Sana.

Le chef de la diplomatie des nouvelles autorités, qui ont pris le pouvoir le 8 décembre à Damas et évincé l'ex-président Bachar al-Assad, doit participer à une réunion du Conseil de sécurité vendredi.

Dans une déclaration à la chaîne al-Jazeera après avoir hissé le drapeau à trois étoiles, symbole du soulèvement contre le pouvoir de Bachar al-Assad, le ministre a affirmé qu'il s'agissait d'un moment "historique" qui "consacre la victoire du peuple syrien".

"La nouvelle administration (..) tend la main à la communauté internationale et attend que cette dernière fasse de même en retour", a-t-il dit.

M. Chaibani a de nouveau appelé à la levée des sanctions imposées sous le pouvoir précédent. "Le peuple syrien a besoin en premier lieu d'une levée des sanctions", a déclaré le ministre à la chaîne al-Jazeera.

"Les sanctions entravent le retour des réfugiés, la stabilité, les investissements, la reconstruction des infrastructures détruites par le régime d'Assad", a-t-il souligné.

Le nouveau gouvernement syrien cherche à obtenir une levée des sanctions internationales imposées à l'époque de Bachar al-Assad afin de relancer l'économie syrienne, exsangue après 14 années de guerre civile.

Les sanctions économiques impactent lourdement le pays, où selon l'ONU, 90% des Syriens vivent sous le seuil de pauvreté.

Parallèlement à la visite du ministre des Affaires étrangères à New York, le ministre syrien des Finances et le gouverneur de la Banque centrale ont participé aux réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale cette semaine, pour la première fois depuis plus de 20 ans.


Nucléaire: le chef de la diplomatie iranienne à Oman pour de nouvelles discussions avec Washington

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  • L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate
  • M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère

TEHERAN: Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas  est arrivé vendredi à Oman pour une troisième session de discussions sur le nucléaire avec les Etats-Unis prévue samedi, Téhéran augurant de "possibles progrès" si Washington fait preuve de "bonne volonté, sérieux et réalisme".

L'agence de presse iranienne Mehr a diffusé une courte vidéo montrant M. Araghchi descendre d'un appareil officiel iranien à l'aéroport de Mascate.

M. Araghchi se rendra à Mascate "à la tête d'une délégation composée de diplomates et d'experts techniques" pour mener ces discussions indirectes avec les Etats-Unis, avait auparavant indiqué le porte-parole de son ministère, Esmaïl Baghaï.

Le département d'Etat américain a annoncé que l'émissaire du président Donald Trump, Steve Witkoff, participerait bien à ces pourparlers, dans la foulée des deux précédents rendez-vous à Mascate le 12 avril et Rome le 19, salués comme de bonnes discussions par Téhéran et Washington.

Ce troisième cycle prévoit une session de pourparlers techniques entre experts sur le programme nucléaire iranien, en complément de la négociation diplomatique principale.

Michael Anton, qui occupe le poste de responsable de la planification politique au sein du département d'Etat américain, dirigera les travaux techniques du côté américain.

L'agence de presse iranienne Tasnim a de son côté rapporté que les discussions techniques seront menées côté iranien par les vice-ministres des Affaires étrangères Kazem Gharibabadi et Majid Takht-Ravanchi.

Vendredi, M. Baghaï a déclaré que "pour que les négociations progressent, il faut une démonstration de bonne volonté, de sérieux et de réalisme de la part de l'autre partie".

Dans une interview jeudi, le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran "aborderait les négociations de samedi avec sérieux, et que si l'autre partie fait également preuve de sérieux, des progrès sont possibles".

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a relancé sa politique dite de "pression maximale" contre l'Iran, avec qui les Etats-Unis n'ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Il a initié des négociations avec Téhéran, tout en menaçant de bombarder l'Iran en cas d'échec.