L’Union générale des étudiants de Tunisie a décrété l’escalade, lancé un mouvement dit national, une série de protestations, voire l’arrêt des cours dans les facultés et instituts de langues Ibn Charaf et de Tunis, à la faculté du 9-Avril, à La Manouba, à Sousse, à Kairouan, Gafsa, Sfax, Gabès, Béja, Médenine, Le Kef, Tozeur, Jendouba, Sbeïtla, Kasserine.
Quelles sont ses revendications ? L’Uget «ordonne» à l’Etat tunisien de ne pas ouvrir de nouvelles filières pour la formation des enseignants, à l’instar des sciences de l’éducation. Pour quelles raisons ? Ces nouvelles filières menacent, argumentent les meneurs, le droit des étudiants en sciences humaines au recrutement dans le secteur de l’enseignement.
L’organisation syndicale revendique également le droit à une quatrième inscription, l’annulation du calcul des absences, la baisse de la moyenne de passage et la réadmission des étudiants renvoyés pour fautes graves, comme la fraude aux examens, les longues absences non justifiées, les violences verbales et physiques envers les enseignants et le personnel administratif.
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