Le cinéma francophone est à l’honneur à Namur et les amoureux du cinéma viennent partager des films de divers horizons et cultures dont «Ashkal» de Youssef Chebbi, en lice dans la section 1ère œuvre. Appréciation.
Premier long-métrage de fiction de Youssef Chebbi, après deux courts-métrages («Vers le Nord» et «Profondeur» ) et la coréalisation d’un long-métrage documentaire «Babylon», «Ashkal» s’ouvre sur des plans d’un immeuble inachevé situé dans les jardins de Carthage. Ce projet immobilier a vu le jour du temps de l’ancien régime. Interrompu après la révolution, le chantier a repris peu a peu après toute une décennie. Dans ce décor vide et fantomatique, où tout respire le béton, le corps calciné d’un gardien est découvert. Batal (Mohamed Houcine Griâa), la cinquantaine, n’a rien d’un héros, contrairement à son prénom ou surnom, c’est plutôt un policier corrompu qui applique à la lettre les instructions (Tâalimet).
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