AlUla Wellness Festival invite le monde à trouver la paix intérieure

Pour un type de méditation plus particulier, la sonothérapeute Valentina Adveeva s’est assise sur le toit d’un bâtiment avec un instrument de musique circulaire, un handpan, joué avec un seul doigt. Elle apprend aux visiteurs à jouer de cet instrument. (Photo AN par Abdelrahmane Binshalhoub)
Pour un type de méditation plus particulier, la sonothérapeute Valentina Adveeva s’est assise sur le toit d’un bâtiment avec un instrument de musique circulaire, un handpan, joué avec un seul doigt. Elle apprend aux visiteurs à jouer de cet instrument. (Photo AN par Abdelrahmane Binshalhoub)
Moustafa Fahmi a joué une musique d’ambiance pour accompagner la performance de poésie orale. (Photo AN par Abdelrahmane Binshalhoub)
Moustafa Fahmi a joué une musique d’ambiance pour accompagner la performance de poésie orale. (Photo AN par Abdelrahmane Binshalhoub)
Short Url
Publié le Lundi 03 octobre 2022

AlUla Wellness Festival invite le monde à trouver la paix intérieure

  • Le festival propose une variété de séances permettant aux participants d’essayer différentes expériences, en se concentrant sur le bien-être mental et physique
  • La seconde édition de Five Senses Sanctuary est de retour jusqu’au 8 octobre

ALULA: La terre mystique d’AlUla est devenue une attraction majeure pour les personnes en quête de bien-être, l’édition 2022 de l’AlUla Wellness Festival battant son plein.

Le festival propose une variété de séances permettant aux participants de faire différentes expériences, en se concentrant sur le bien-être mental et physique. Khaled Nahfawi, instructeur de yoga et de méditation et sonothérapeute au festival, raconte à Arab News qu’il a découvert le yoga en Inde. «Le yoga était ma première introduction à la méditation. C’est le pilier de la méditation et il aide à entrer dans un état méditatif», dit-il.

«Quand je suis allé en Inde, je l’ai simplement pratiqué, et j’ai remarqué qu’il m’aidait vraiment à me calmer. De fil en aiguille, je suis devenu un instructeur certifié.» Selon M. Nahfawi, les personnes qui n’ont jamais médité ne comprendront jamais ce que l’on ressent avant d’en avoir fait l’expérience. «C’est comme essayer d’expliquer le goût du sucre à un extraterrestre», plaisante-t-il.

Le festival a été créé pour que les visiteurs se sentent apaisés, baignés par le ruissellement de l’eau et une musique calme. La verdure, agréable à l’œil, jaillit des sables veloutés d’AlUla, et l’architecture est douce et accueillante; il n’y a pas de bâtiments austères, dans un environnement dominé par le bois.

Five Senses Sanctuary est de retour pour sa deuxième édition, et M. Nahfawi indique qu’il propose un riche programme réunissant des instructeurs et des praticiens talentueux. «J’encourage vivement tout le monde à venir visiter et à faire l’expérience par soi-même», ajoute-t-il.

Pour un type de méditation plus particulier, la sonothérapeute Valentina Adveeva s’est assise sur le toit d’un bâtiment avec un instrument de musique circulaire, un handpan, joué avec un seul doigt. La musique résonnante qu’il produit aide les participants à se connecter les uns aux autres et à créer de la musique en harmonie. Mme Adveeva explique que le handpan est un instrument très jeune qui, lorsqu’il est joué, crée la même fréquence que l’eau et le cœur.

«Lorsque vous jouez de cet instrument, vous libérez vos sentiments et vos émotions et vous vous sentez très ouvert. Il ne sert pas uniquement pour la méditation, on peut simplement en jouer pour faire de la musique», souligne-t-elle. «Vous êtes concentré sur vous-même, vous appréciez l’harmonie, vous profitez simplement de votre vie, et en général vous vous sentez bien. C’est ce à quoi nous aspirons dans la méditation.»

''
Valentina Adveeva a appris aux visiteurs à jouer du handpan. (Photo AN par Abdelrahmane Binshalhoub)

Parmi les ateliers qui se sont distingués, on peut citer la séance de spoken word qui réunissait trois formes d’art: la musique, la danse et la poésie. Raghad Fatahadine a écrit des poèmes, puis les a lus devant un public, tandis que son ami Bilal Allaf a exécuté une danse interprétative élaborée.

Les poèmes traitent du sens de la vie, de la place que l’on doit occuper dans le monde, et le danseur exprime les émotions qui sont transmises plutôt que les mots qui sont prononcés. «Je ne dirais pas que c’est une coïncidence, car rien n’est une coïncidence, mais c’est ce que j’ai ressenti. Les poèmes que j’ai écrits ne sont pas passés par le processus d’écriture. Je n’ai pas beaucoup réfléchi pour écrire. Les idées sont venues à moi, j’ai eu l’impression de les avoir reçues.»

Elle a ensuite partagé ses poèmes avec son ami Bilal Allaf, qui s’est porté volontaire pour interpréter chacun d’eux sous forme de danse. Lorsqu’ils ont interprété les poèmes devant des spectateurs, ceux-ci sont restés silencieux, ce qui a encouragé le couple à travailler ensemble et à partager leur travail avec davantage de personnes.

''
Raghad Fatahadine a écrit des poèmes, puis les a lus devant un public, tandis que son ami Bilal Allaf a exécuté une danse interprétative élaborée. (Photo AN par Abdelrahmane Binshalhoub)

«Nous réagissons différemment aux choses; parfois les mots sont trop lourds pour certains, car ils ne les ont peut-être jamais entendu auparavant», note Mme Fatahadine. «Si les mots sont trop compliqués, vous pouvez quand même écouter la musique ou observer les mouvements et ressentir quelque chose.»

«Réunir tout cela permet de vivre une expérience holistique. Nous essayons de créer un espace qui invite les gens à entrer dans un état spécifique et à établir des liens plus profonds entre eux.»

Five Senses Sanctuary continuera à accueillir des visiteurs jusqu’au 8 octobre, et le festival se poursuivra jusqu’au 16 octobre.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président du Conseil de la Choura dirige la délégation saoudienne à la conférence du Parlement arabe

Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue  samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Short Url
  • La conférence a porté sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe, avec un point clé de l'ordre du jour consacré au soutien du peuple palestinien.
  • Les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens.

Le Caire : Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, président du Conseil de la Choura, a conduit la délégation saoudienne à la 7e Conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes.

La conférence, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire, portait sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe.

Un point de l'ordre du jour était consacré au soutien du peuple palestinien et au rejet de toute proposition de déplacement forcé. Dans le cadre des discussions, les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens. Le résultat a été la publication d'un plan d'action parlementaire arabe unifié décrivant les mesures concrètes que les parlementaires arabes pourraient prendre.

Avant son approbation officielle, les présidents des conseils et parlements arabes ont tenu une session consultative à huis clos pour finaliser les principaux aspects du plan, qui sera soumis au sommet arabe pour adoption.

La délégation du Royaume à la conférence comprenait le secrétaire général du Conseil de la Choura, Mohammed bin Dakhil Al-Mutairi, ainsi que les membres du Conseil Saad bin Salib Al-Otaibi, Tariq bin Saeed Al-Shammari, Hanan bint Abdullah Al-Sammari, Abdullah bin Abdulaziz bin Aifan et Amal bint Abdulaziz Al-Hazani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade saoudienne en Syrie célèbre le jour de la fondation du Royaume

Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Short Url
  • Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration.
  • Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami.

DAMAS : L'ambassade d'Arabie saoudite en République arabe syrienne a organisé une réception à l'occasion de la Journée de la fondation du Royaume à son siège dans la capitale syrienne, Damas.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Parallèlement, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a tenu des réunions de haut niveau avec des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami, afin de renforcer les partenariats dans les domaines de la technologie, de l'intelligence artificielle, de l'investissement et du secteur spatial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com  


Liban : le Hezbollah organise les funérailles de son chef devant une foule immense

Une bannière géante portant les portraits du leader assassiné du Hezbollah, Hassan Nasrallah (à gauche), et de Hachem Safieddine, qui avait été choisi pour lui succéder avant d'être également tué, est suspendue sur une scène devant des rangées de chaises dans la cité sportive Camil Chamoun de Beyrouth, le 22 février 2025. (Photo Ibrahim AMRO / AFP)
Une bannière géante portant les portraits du leader assassiné du Hezbollah, Hassan Nasrallah (à gauche), et de Hachem Safieddine, qui avait été choisi pour lui succéder avant d'être également tué, est suspendue sur une scène devant des rangées de chaises dans la cité sportive Camil Chamoun de Beyrouth, le 22 février 2025. (Photo Ibrahim AMRO / AFP)
Short Url
  • Près de cinq mois après, le Hezbollah organise dimanche les funérailles de son ancien chef Hassan Nasrallah en présence de dizaines de milliers de personnes attendues.
  • Les funérailles, qui devraient paralyser le pays avec l'afflux de dizaines de milliers de personnes venant du Liban et de l'étranger, commenceront à 13 heures dans le stade de la Cité sportive, en périphérie sud de Beyrouth.

BEYROUTH : Près de cinq mois après la mort de Hassan Nasrallah dans une frappe israélienne dévastatrice sur Beyrouth, le Hezbollah organise dimanche les funérailles de son ancien chef en présence de dizaines de milliers de personnes attendues.

Hassan Nasrallah, figure emblématique du Hezbollah durant 32 ans, a été tué le 27 septembre à l'âge de 64 ans dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise, bastion du mouvement armé chiite.

Dès samedi, des partisans du Hezbollah sont arrivés en voiture depuis le sud et l'est du pays, agitant le drapeau du mouvement, et envahissant les routes déjà embouteillées.

Ces funérailles sont le premier événement populaire organisé par le Hezbollah depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu fin novembre, après plus d'un an de conflit avec Israël qui a affaibli le mouvement. Malgré le cessez-le-feu, Israël continue de mener des frappes sporadiques contre le Liban.

Les funérailles, qui devraient paralyser le pays avec l'afflux de dizaines de milliers de personnes venant du Liban et de l'étranger, commenceront à 13 heures (11 heures GMT) dans le stade de la Cité sportive, en périphérie sud de Beyrouth.

D'immenses portraits de Hassan Nasrallah et Hachem Safieddine, son cousin et également tué dans une frappe israélienne en octobre après avoir été choisi pour lui succéder, ont été affichés dans le stade. Ses funérailles sont également célébrées ce dimanche.

Selon les organisateurs, plus de 23 000 sièges ont été installés sur la pelouse, en plus des 55 000 places sur les gradins.

Des écrans seront également déployés dans les rues avoisinantes, où 35 000 sièges sont prévus pour les hommes et 25 000 dans un secteur réservé aux femmes.

Selon la télévision du Hezbollah, al-Manar, 70 points d'accueil offriront de l'eau, de la nourriture et même un hébergement aux voyageurs.

Après la cérémonie, les participants se dirigeront vers le lieu de l'enterrement, près des deux routes menant à l'aéroport.

Le corps de Hassan Nasrallah avait été enterré secrètement dans un lieu inconnu, en attendant la fin de la guerre.

- « Démonstration de soutien » -

« Nous voulons faire de ces obsèques une démonstration de soutien », a déclaré Naïm Qassem, le chef du Hezbollah, qui doit prononcer un discours et a appelé à une « participation massive ».

Le Hezbollah a invité les responsables libanais à assister aux obsèques, où près de 79 pays seront représentés, selon les organisateurs.

L'Iran a confirmé sa participation « à un haut niveau ». Selon des médias iraniens, le président du Parlement, Mohammad-Bagher Ghalibaf, devrait être présent.

Des représentants des factions irakiennes pro-iraniennes et d'autres alliés du Hezbollah au sein de l'« axe de la résistance » contre Israël sont également attendus.

4 000 soldats et membres des forces de l'ordre libanaises sont mobilisés, selon une source des services de sécurité, tandis que 25 000 hommes du Hezbollah assureront la sécurité à l'intérieur du stade, selon la chaîne de télévision al-Manar.

Le trafic aérien à l'aéroport sera suspendu entre 12 h et 16 h. L'ambassade des États-Unis et le consulat français ont demandé à leurs ressortissants d'éviter la zone.

- « Un jour difficile » -

Les organisateurs ont exhorté les citoyens à éviter les tirs en l'air, habituels lors des funérailles au Liban, alors que les licences de port d'armes sont gelées du 22 au 25 février.

L'armée libanaise a interdit les prises de vue par drones jusqu'à dimanche soir.

Hassan Nasrallah avait acquis une stature régionale après le retrait israélien du Liban en 2000 et durant la guerre de 2006 contre Israël, mais sa popularité s'est érodée après l'implication du Hezbollah en Syrie aux côtés de l'ancien président Bachar el-Assad.

Sa mort a été un choc pour ses partisans, comme Maryam Chourba, 80 ans, qui compte assister aux funérailles.

« C'est un jour difficile », dit-elle depuis la banlieue sud de Beyrouth. « Sayyed (Nasrallah) nous était très cher, et quoi que nous fassions, nous ne pourrons jamais lui rendre justice. »

Le Hezbollah, qui a dominé la scène politique libanaise pendant des années, est cependant contesté par de nombreux Libanais qui lui reprochent d'être « un État dans l'État ».