DUBAΪ: Netflix diffuse une série de films intitulée «New Saudi Voices» composée de onze courts-métrages spécialement sélectionnés pour mettre en avant la créativité des cinéastes saoudiens émergents.
Cette série comprend des films dans des genres tels que l'horreur, le fantastique et l'animation, dans le but de saisir toute l'étendue de la créativité et du talent des cinéastes saoudiens.
Les onze films font partie du programme New Saudi/New Cinema Shorts présenté l'année dernière au festival du film de la mer Rouge et ils illustrent le travail de certains des nouveaux noms les plus prometteurs du Royaume.
Parmi les films figurent Hallucinated, de Mohammed Basalamah, qui raconte l'histoire d'un livreur souffrant d'une insomnie grandissante jusqu'à ce que la frontière entre la réalité et ses hallucinations disparaisse et The Day I Lost Myself, de Rami Alzayer, qui raconte comment un jeune homme anxieux se retrouve coincé dans un ascenseur alors qu'il se rend à un entretien.
Des documentaires tels que Arufea, d'Abbas Alshuwayfie, offrent un aperçu d'un vieux quartier saoudien, et Covida the 19th, d’Omar al-Omirat, explore les changements de style de vie post-pandémie.
La collection comprend également un court-métrage d'animation intitulé Whisper Down the Lane, de Raghad Albarqi; The Jakar, d'Abdelaziz Saleh; The Palm Witch, de Hala Alhaid; Hide and Seek, de Mohammad Helal; Red Circle, d'Abdelaziz Sarhan et Little Bird, de Khalid Fahad.
Nuha el-Tayeb, directrice des acquisitions de contenu pour la plate-forme Netflix, pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena) et la Turquie, déclare: «Nous sommes très enthousiastes à l'idée de porter les voix des cinéastes prometteurs d'Arabie saoudite à travers cette collection. Il y a des talents incroyables dans le Royaume, et ils ont des histoires uniques à raconter. Nous espérons qu'en regardant ces films, les gens en apprendront davantage sur ces artistes, et qu’ils auront un aperçu de leur passion, de leur originalité et de leur créativité, comme nous avons pu le constater nous-mêmes.»
Ce n'est pas la première fois que Netflix braque les projecteurs sur le cinéma saoudien. Plus tôt cette année, l'entreprise a diffusé une série de vingt et un films de femmes cinéastes arabes spécialement sélectionnés, baptisée «Because She Created», avec des films d'Arabie saoudite, d'Algérie, d'Égypte et d'autres pays.
À cette occasion, Mme El-Tayeb avait déclaré à Arab News : «Il y a un talent incroyable en Arabie saoudite. Le paysage du divertissement évolue rapidement et les Saoudiennes – comme les autres femmes du monde arabe et du monde entier – ont des histoires magnifiques et complexes à raconter.»
Le géant du streaming a également travaillé avec la scénariste et réalisatrice Hana al-Omair sur Whispers, un thriller psychologique en huit parties, ainsi qu'avec Haifaa al-Mansour sur Wadjda, le premier long-métrage réalisé par une Saoudienne.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com