L’association théâtrale El Moudja, sise au quartier la Salamandre à Mostaganem, vient d’inaugurer une nuit blanche, celle du souvenir pour tous les 20 août à venir, en hommage aux artistes des tréteaux qui ne les hantent plus. Compte-rendu d’une nuit pas comme les autres.
Conviés à travers un appel général, ils sont venus nombreux de partout pour une «lemma» sous le ciel de la Salamandre et son air éthéré, son «berd el hal, ya dellali» comme la célébré une rengaine culte remontant à plus d’un demi-siècle. Sans invitation nominative, sans protocole, dans la franche camaraderie, les gens de théâtre réunis à la bonne franquette autour d’une «sadaqa», offrande à l’ancienne, un couscous mostaganémois servi dans de plantureux «methred», un couscous roulé fin par des mères de famille situées dans la proximité d’El Moudja en gage de bon voisinage et en guise de contribution à sa manifestation.
Avec ce renouement avec sa coutume, El Moudja fixe désormais rendez-vous à tous les artistes du pays pour les années à venir pour une nuit de recueillement tous les 20 août à la mémoire de tous les disparus des leurs dans l’année. Dénommée, Memory fen, la manifestation se fait un devoir de collecter toutes les traces de leur mémoire et de la façon dont ils ont servi le théâtre algérien, de les archiver et de les mettre à la disposition de tous pour la consultation comme pour la recherche.
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