À Beyrouth, un événement unique réunit artistes de la NFT et développeurs Web

Le 20 septembre, la première conférence et exposition d'art sur les NFT s’est tenue à Beyrouth. (Photo : Hoda Rizk)
Le 20 septembre, la première conférence et exposition d'art sur les NFT s’est tenue à Beyrouth. (Photo : Hoda Rizk)
Short Url
Publié le Lundi 26 septembre 2022

À Beyrouth, un événement unique réunit artistes de la NFT et développeurs Web

  • La communauté NFT au Liban se développe très rapidement. Aujourd'hui, plus de 400 personnes participent aux réunions de la communauté des artistes, contre 15 à 20 personnes auparavant
  • Alors que le Liban s’est enfoncé dans une crise économique sans précédent, le potentiel d'une transition vers une économie numérique pourrait contribuer de manière majeure au redressement du pays

BEYROUTH: C’est un sujet brûlant, et un domaine au potentiel commercial énorme. C'est ainsi que l'on peut décrire les NFT («Non-Fungible Token»), ou jetons non fongibles. Et les pays arabes, notamment le Liban, sont conscients de l’importance de suivre de près des avancées de cette technologie. Dans ce contexte, le 20 septembre, la première conférence et exposition d'art sur les NFT s’est tenue à Beyrouth.

«Il était difficile de mettre sur pied cet événement au Liban, mais ce qui nous a le plus aidés, c'est un esprit de communauté. C'est ensemble que nous grandissons et que nous apprenons à construire les bons produits», raconte Ramsey Mneimeh, cofondateur du site OasisX, une place de marché NFT multichaîne qui donne des moyens à la communauté.

''
«Les Libanais méritent de se développer au-delà de leur propre personne et le système du pays ne peut pas leur offrir cela. Mais le Web3 le peut», confie Ramsey Mneimeh, cofondateur du site OasisX (à droite) à Arab News en français. (Photo : Hoda Rizk)

Le Liban est le deuxième pays du Moyen-Orient après la Turquie à avoir adopté les cryptomonnaies. Avec la profonde crise que traverse le pays depuis trois ans, de plus en plus de personnes se sont intéressées aux actifs décentralisés.

«La technologie blockchain et le Web3 ont attiré mon attention en raison de sa puissance. Ce qui s'est passé au Liban m'a fait réaliser que cette technologie pouvait résoudre beaucoup de problèmes, notamment avoir le contrôle de nos actifs. J'ai quitté mon emploi pour construire une plate-forme appelée "OasisX" pour soutenir les artistes. Les Libanais méritent de se développer au-delà de leur propre personne et le système du pays ne peut pas leur offrir cela. Mais le Web3 le peut», confie Ramsey à Arab News en français.

Le Web3 intègre principalement des concepts tels que la décentralisation, les technologies blockchain et l'économie basée sur les jetons digitaux.

«Avec OasisX, on voulait faire une exposition pour montrer que les NFT peuvent être exposés comme n'importe quelle œuvre d'art», raconte Ralph Khoury alias GingerPotter, un curateur et artiste de 27 ans. Selon lui, les artistes ont les moyens de ramener le Liban créatif dont les gens ont toujours entendu parler.

''
«Avec OasisX, on voulait faire une exposition pour montrer que les NFT peuvent être exposés comme n'importe quelle œuvre d'art», raconte Ralph Khoury alias GingerPotter, un curateur et artiste de 27 ans. (Photo : Hoda Rizk)

«Je pensais que devenir célèbre en tant qu'artiste prendrait des années. Mais maintenant, il est possible de le faire simplement en vendant vos œuvres en tant que NFT à un public international et en leur fixant le prix que vous pensez qu'elles méritent. C'est une aventure incroyable qui ne cesse de s'améliorer», assure-t-il.

«Je n'avais jamais pensé dans ma vie aux NFT avant de rencontrer GingerPotter, collègue artiste et commissaire de cet événement. Il m'a guidé dans la création d'art dans les NFT et j'ai vu que les gens de la communauté étaient très solidaires, ce qui m'a poussé à aller de l'avant», explique Walid el-Hajj, artiste et architecte.

''
«J'ai vu que les gens de la communauté étaient très solidaires, ce qui m'a poussé à aller de l'avant», explique Walid el-Hajj, artiste et architecte. (Photo : Hoda Rizk)

La communauté NFT au Liban se développe très rapidement. Auparavant, les réunions de la communauté des artistes regroupaient 15 à 20 personnes. Aujourd'hui, plus de 400 personnes y participent.

Quelle est la principale raison expliquant que les NFT soient si populaires au Liban? Pour le jeune artiste, «au Liban, l'art n'est pas apprécié par les générations plus âgées, alors que les NFT peuvent vous amener sur le marché international et briser les limites, ce qui nous permet à nous, artistes, de montrer notre art partout et d'obtenir le soutien du monde entier».

«À travers mon art, je documente mon voyage spirituel. Chaque fois que je grandis comme personne, mon art grandit avec moi. Cette œuvre d'art est différente, par exemple, j'ai voulu représenter quelqu'un qui est perdu et qui s'adapte dans la matrice pour pouvoir la traverser un jour», explique Walid.

Parmi le public, le ministre de l’Économie par intérim du Liban, Amin Salam, était présent à la conférence. Arab News en français l’a interrogé sur son intérêt pour les NFT, notamment au vu de la situation actuelle au Liban.

«Les développeurs d'OasisX m’ont fait part du lancement de leur projet parce qu'un autre, appelé OpenSea, où ils avaient l'habitude de présenter leur travail, a été interdit au Liban. Cette affaire m'a touché car une partie de mes initiatives au ministère de l’Économie consiste à soutenir des projets d'économie numérique. Les NFT et tout le travail créatif font partie des valeurs libanaises», confie le ministre.

Alors que le Liban a plongé dans un effondrement socio-économique sans précédent, et que la structure de l'économie a été démantelée au-delà de toute réparation, le potentiel d'une transition vers une économie numérique pourrait contribuer de manière majeure au redressement du pays.

«Nous voulons comprendre comment le gouvernement peut soutenir de telles initiatives et leur fournir une protection régionale, notamment via le bureau de la protection de la propriété intellectuelle du ministère. Je suis donc ici aujourd'hui pour apporter mon soutien total à tous les créateurs et développeurs qui s'épanouissent dans ce domaine», affirme M. Salam.

Initiatives informatives

Arab News en français a rencontré le cofondateur de l'initiative NFT Bel Arabi («NFT en arabe»).

«NFT bel Arabi est un site Web fournissant un contenu de haute qualité pour les personnes qui veulent en savoir plus sur le Web3 d'une manière simple mais informative. Étant donné que cet événement à Beyrouth est le premier du genre, nous voulions être là. Nous essayons de construire une communauté bien informée dans le monde arabe, principalement sur Twitter», a déclaré Abdallah el-Masri, fondateur de cette initiative.

Abdallah a lancé son projet initialement en Jordanie et l'a étendu à d'autres pays arabes pour montrer aux gens comment parler des NFT en arabe. Lui et son équipe constatent que de plus en plus de personnes sont curieuses du concept et essaient de rejoindre ce monde.

La communauté des artistes émergents au Liban et dans le monde arabe travaille étroitement et les artistes collaborent généralement par le biais de groupes de soutien, surtout sur Twitter et Instagram, s’offrant un énorme soutien les uns aux autres en tant que créateurs et développeurs.

''
Grace Hasrouny, 21 ans, étudiante en médias numériques et artiste dans l'espace NFT. (Photo : Hoda Rizk)

«Je suis dans l'espace NFT depuis presque un an et j'ai vendu plus de 20 NFT. J'ai commencé à peindre quand j'étais enfant, puis je suis passée à l'art numérique. Dans mon art, je m'inspire de la Terre et de l'espace», explique Grace Hasrouny, 21 ans, étudiante en médias numériques, qui pratique l'art depuis son enfance.

«Le métavers est un monde différent mais ce n'est pas quelque chose qui nous éloigne de notre réalité. Nous pouvons, et devrions, vivre les deux en parallèle», rassure la jeune artiste.


Robert De Niro, le monstre sacré d'Hollywood

Robert De Niro assiste à la projection et aux questions-réponses de la Fondation SAG-AFTRA pour « Zero Day » au Centre Robin Williams de la Fondation SAG-AFTRA le 04 mai 2025 à New York. (Photo de Dominik Bindl / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)
Robert De Niro assiste à la projection et aux questions-réponses de la Fondation SAG-AFTRA pour « Zero Day » au Centre Robin Williams de la Fondation SAG-AFTRA le 04 mai 2025 à New York. (Photo de Dominik Bindl / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)
Short Url
  • Âgé de 81 ans, le comédien a été nommé aux Oscars en 2024 pour son second rôle dans Killers of the Flower Moon, sa dixième collaboration avec le réalisateur Martin Scorsese.
  • Mardi, le festival de Cannes célébrera sa carrière légendaire d'acteur, mais aussi de réalisateur et de producteur, en lui remettant une Palme d'or d'honneur lors de la soirée d'ouverture.

LOS-ANGELES, ETATS-UNIS : Considéré comme l'un des plus grands acteurs de l'histoire d'Hollywood, Robert De Niro, qui recevra une Palme d'or d'honneur au festival de Cannes, a remporté deux Oscars avant l'âge de 40 ans et reste inlassablement dévoué au septième art.

Âgé de 81 ans, le comédien a été nommé aux Oscars en 2024 pour son second rôle dans Killers of the Flower Moon, sa dixième collaboration avec le réalisateur Martin Scorsese.

Cette année, il est la star de la série Netflix Zero Day dans laquelle il incarne un ex-président américain enquêtant sur une cyberattaque dévastatrice, ainsi que du film The Alto Knights, dans lequel il joue deux mafieux se disputant le contrôle de New York.

Mardi, le festival de Cannes célébrera sa carrière légendaire d'acteur, mais aussi de réalisateur et de producteur, en lui remettant une Palme d'or d'honneur lors de la soirée d'ouverture.

« Avec son jeu intériorisé qui affleure dans la douceur d'un sourire ou la dureté d'un regard, Robert De Niro est devenu un mythe du cinéma », souligne le site web du festival, dans un message annonçant cette distinction.

Sa première collaboration avec Martin Scorsese remonte à 1973, pour Mean Streets, et a façonné toute sa carrière. 

Dans la foulée, il devient l'acteur fétiche de la nouvelle vague hollywoodienne, aux côtés de Coppola et Cimino, qui dynamite le cinéma des studios pour y insuffler l'air frais du cinéma d'auteur.

En 1974, il incarne le jeune chef mafieux Vito Corleone dans Le Parrain 2 de Francis Ford Coppola, qui lui vaut son premier Oscar du meilleur second rôle masculin.

Deux ans plus tard, Scorsese lui offre un rôle de chauffeur de taxi psychopathe dans Taxi Driver, pour la première de ses cinq nominations à l'Oscar du meilleur acteur.

Il y confirme son statut de surdoué de la composition et immortalise la phrase « You talkin' to me ? » (C'est à moi que tu parles ?), répétée devant le miroir, l'une des scènes les plus célèbres du septième art. Une improvisation, dira-t-il plus tard.

Scorsese le mène également vers son deuxième Oscar en 1981 avec Raging Bull, dans lequel l'acteur prend trente kilos pour incarner le boxeur Jake LaMotta.  

Son amitié avec le réalisateur lui a permis de vivre de nombreuses autres expériences cinématographiques marquantes : New York, New York (1977), La Valse des pantins (1983), Les Affranchis (1990), Les Nerfs à vif (1991), Casino (1995) et The Irishman (2019).

L'acteur s'est également illustré chez Michael Cimino (Voyage au bout de l'enfer), Bernardo Bertolucci (1900), Sergio Leone (Il était une fois en Amérique), Roland Joffé (Mission), Brian de Palma (Les Incorruptibles) ou Michael Mann (Heat).

Né le 17 août 1943 dans le quartier de Little Italy à New York, Robert Anthony De Niro Jr. grandit sous le regard de parents immigrés, tous deux peintres. C'est son enfance bohème qui le lance vers le théâtre dès l'âge de 16 ans, puis vers le cinéma. 

Au cours de sa carrière exceptionnelle, il acquiert un statut d'« intouchable » du septième art grâce à la qualité, l'engagement et l'intensité de ses interprétations.

Après les attentats du 11 septembre 2001 à New York, l'acteur fonde le festival de cinéma indépendant de Tribeca, dans le quartier de Manhattan, pour redynamiser sa ville. Il y consacre une énergie considérable.

Au cinéma, il continue à tourner beaucoup mais se montre moins exigeant dans ses choix, multipliant dans les années 2000 les apparitions dans des productions descendues par la critique, comme La loi et l'ordre en 2008, où il retrouve une nouvelle fois Al Pacino, après Heat. 

Sa filmographie commence également à inclure davantage de comédies, de Mafia Blues à la série de films Mon beau-père et moi.

Volontiers taciturne, l'acteur a longtemps fui les interviews, n'appréciant guère les journalistes et n'aimant rien de plus que répondre par un simple « oui » ou « non » à une longue question.

Après plus de 100 longs-métrages, ce New-Yorkais pur jus s'est un peu délié avec l'âge, en prenant conscience que le temps lui était désormais compté. En 2023, il a eu son septième enfant à l'âge de 79 ans.


Loli Bahia brille dans la nouvelle campagne de joaillerie signée Chanel

Loli Bahia a participé à de nombreuses campagnes et défilés pour la marque. (Getty Images/ Instagram)
Loli Bahia a participé à de nombreuses campagnes et défilés pour la marque. (Getty Images/ Instagram)
Short Url
  • Loli Bahia poursuit sa collaboration remarquée avec Chanel
  • La maison de luxe française confie au mannequin d’origine algérienne le rôle phare de sa nouvelle campagne dédiée à la collection de bijoux Chanel N°5

DUBAÏ: Loli Bahia poursuit sa collaboration remarquée avec Chanel. La maison de luxe française confie au mannequin d’origine algérienne le rôle phare de sa nouvelle campagne dédiée à la collection de bijoux Chanel N°5.

Les nouvelles pièces combinent l'or et les diamants pour former la forme du chiffre cinq, un symbole étroitement associé à l'identité de la marque. La collection comprend des bagues, des bracelets, des colliers et des boucles d'oreilles, tous inspirés par l'attrait durable de la marque N°5.

Dans les images de la campagne, on voit Bahia porter diverses pièces de la ligne, notamment des boucles d'oreilles en forme de cinq, un collier à pendentifs en diamants, un bracelet en or orné du chiffre et des bagues assorties. Les modèles sont en or jaune et en or blanc et sont ornés de diamants.

Bahia a collaboré avec Chanel à plusieurs reprises. Plus récemment, en janvier, elle a ouvert le défilé de la Semaine de la Haute Couture à Paris en portant un ensemble combinant le tweed caractéristique de la maison avec un matelassage pastel.

Le look comprenait une veste avec un panneau avant matelassé dans des tons doux de rose, bleu, jaune et vert, contrastant avec des manches en tweed blanc. La veste était agrémentée de poches sur le devant et des boutons emblématiques de Chanel.

Le mannequin très demandé portait également une mini-jupe en tweed blanc, associée à une fine ceinture noire à boucle dorée. La tenue était complétée par des talons Mary Jane bicolores noirs et blancs, fixés par des brides de cheville ornées d'une boucle dorée.

En mai 2024, elle a participé au défilé Chanel Cruise 2024/2025 à Marseille, en France.

Bahia a porté un ensemble vert, composé d'une jupe crayon au genou associée à un haut assorti, superposé à une chemise blanche avec un col à capuche.

La même année, en juin, elle a défilé pour la marque lors de la Fashion Week de Paris, à l'occasion du dévoilement de la collection automne/hiver 2024-2025.

Elle a défilé dans un ensemble deux pièces composé d'une veste boutonnée sur mesure complétée par une jupe au genou assortie en tweed délicat. Les deux vêtements étaient ornés de subtiles houppes noires.

La première campagne du mannequin pour Chanel a eu lieu en 2022, alors qu'elle n'avait que 19 ans. Il s'agissait de la campagne Metiers d'Art printemps 2022 de Chanel, réalisée par le photographe de mode Mikael Jansson.

Dans cette campagne, Bahia mettait en avant le savoir-faire des artisans à travers des vestes cintrées, des gants en cuir ornés d'un logo, des chapeaux à larges bords, des minirobes embellies et des bracelets, des colliers et des boucles d'oreilles ornés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite participe à la Foire internationale du livre de Doha 2025

L'Arabie saoudite, représentée par la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction, participe à la 34 e Foire internationale du livre de Doha en 2025
L'Arabie saoudite, représentée par la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction, participe à la 34 e Foire internationale du livre de Doha en 2025
Short Url
  • La délégation saoudienne est dirigée par la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction.
  • Le pavillon saoudien présente une programmation riche et variée reflétant le paysage créatif dynamique du Royaume. 

RIYAD : L'Arabie saoudite, représentée par cette commission, participe à la 34^e Foire internationale du livre de Doha 2025, qui se tient au Centre des expositions et des congrès de Doha du 8 au 17 mai.

La délégation saoudienne, dirigée par la commission, comprend d'éminentes personnalités littéraires et culturelles, notamment des représentants de la Fondation du roi Abdulaziz pour la recherche et les archives, de la Bibliothèque publique du roi Abdulaziz, de l'Université du prince Sattam bin Abdulaziz, du ministère des Affaires islamiques, de l'Appel et de l'Orientation, de la Bibliothèque nationale du roi Fahd, de Nasher Publishing and Distribution Co. et de l'Association de l'édition.

Le pavillon saoudien présente une programmation riche et variée reflétant le paysage créatif dynamique du Royaume. 

Abdullatif Al-Wasel, directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction, a souligné que la participation du Royaume à la Foire internationale du livre de Doha découle des liens culturels étroits qui unissent le Qatar et le Royaume.

Il a expliqué que la commission cherche, à travers cette participation, à renforcer la coopération conjointe dans les domaines de la littérature, de l'édition et de la traduction, compte tenu de la vitalité culturelle et du progrès intellectuel dont le Royaume et le Qatar sont témoins.

Il a noté que l'exposition représente une opportunité de soutien pour le marché de l'édition, permettant aux éditeurs saoudiens d'entrer en contact avec leurs homologues du monde entier. 

La foire du livre est une plateforme importante pour renforcer la présence du Royaume sur la scène internationale, en ouvrant des portes à l'échange de connaissances et en encourageant l'engagement avec des intellectuels et des maisons d'édition du monde entier. Elle incarne l'intégration culturelle qui enrichit les deux parties et renforce le dialogue interculturel.

En participant à la foire, l'Arabie saoudite offre aux visiteurs de divers pays l'opportunité d'observer les vastes progrès et transformations culturels qui ont lieu dans le Royaume dans le cadre de la Vision saoudienne 2030, notamment dans les domaines de la littérature, de l'édition et de la traduction. 

La Foire internationale du livre de Doha, lancée en 1972 et organisée par le ministère de l'Information et de la Culture, s'est transformée en exposition internationale en 1982. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com