Cinéma: la monarchie britannique au festival de Toronto avec «The Lost King»

Capture d'écran du trailer de "The Lost King" réalisé par Stephen Frears
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Publié le Samedi 10 septembre 2022

Cinéma: la monarchie britannique au festival de Toronto avec «The Lost King»

  • Le réalisateur Stephen Frears a admis qu'il n'arrivait toujours pas à expliquer pourquoi le grand public demeure si fasciné par la famille royale britannique
  • Sa dernière comédie dramatique «The Lost King» narre l'histoire vraie d'une historienne amateure écossaise, Philippa Langley, partie braver tous les obstacles pour retrouver les restes de Richard III

TORONTO : Le cinéaste anglais Stephen Frears, dont la carrière a été consacrée en grande partie à des films sur la monarchie britannique à l'instar de «The Queen», a présenté vendredi son nouveau long-métrage «The Lost King» au festival international du film de Toronto (Tiff).

Au lendemain de la mort de la reine Elizabeth II, qui a plongé des millions de personnes dans le deuil à travers le monde, le réalisateur a admis qu'il n'arrivait toujours pas à expliquer pourquoi le grand public demeure si fasciné par la famille royale britannique.

«Je ne sais pas, les gens le sont tout simplement! Et il semble que j'en ai profité. Alors je ferais mieux de me taire», a-t-il plaisanté, interrogé par l'AFP sur le tapis rouge du plus grand festival de cinéma d'Amérique du Nord, ajoutant: «Je suis un républicain.»

Sa dernière comédie dramatique «The Lost King» narre l'histoire vraie d'une historienne amateure écossaise, Philippa Langley, partie braver tous les obstacles pour retrouver les restes de Richard III, monarque anglais controversé du 15e siècle. Une quête insolite, qui la mènera jusqu'aux entrailles d'un parking.

«La mort de la reine est quelque chose qui émeut profondément les Britanniques», a observé l'acteur Steve Coogan, qui donne la réplique à Sally Hawkins.

«Mais si l'on met cela de côté, je pense que notre film ne porte pas vraiment sur une obsession vis-à-vis de la monarchie elle-même, mais plutôt par rapport à Richard III, qui est une sorte de roi diabolisé», immortalisé par William Shakespeare.

Autre long-métrage aux accents royaux, «The Woman King» a été présenté vendredi par Viola Davis et John Boyega, comédiens d'une épopée historique sur les guerrières du royaume ouest-africain de Dahomey au 19e siècle.

L'ancienne secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a également porté un documentaire co-produit avec sa fille, «In Her Hands», où les droits des femmes en Afghanistan sont abordés par le parcours de Zarifa Ghafari, l'une des premières maires du pays, survivante d'une tentative d'assassinat par les Talibans.

Réputé pour attirer des foules de cinéphiles lors de ses grandes premières, le Tiff a été durement touché par la pandémie et compte sur cette édition, qui prendra fin le 18 septembre, pour retrouver toute son aura.

Une foule de stars hollywoodiennes est attendue à Toronto jusqu'au 18 septembre avec à leur tête Steven Spielberg qui y projette son long-métrage très personnel «The Fabelmans» fondé sur son enfance en Arizona.


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.