La normalisation avec le régime syrien n'a donné aucun résultat

Le coprésident de l'opposition syrienne Hadi al-Bahra assiste à une conférence de presse à l'issue du cinquième tour de la session du Comité constitutionnel syrien le 29 janvier 2021 aux bureaux des Nations Unies à Genève (Photo, AFP).
Le coprésident de l'opposition syrienne Hadi al-Bahra assiste à une conférence de presse à l'issue du cinquième tour de la session du Comité constitutionnel syrien le 29 janvier 2021 aux bureaux des Nations Unies à Genève (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Mercredi 31 août 2022

La normalisation avec le régime syrien n'a donné aucun résultat

  • Les politiciens syriens poursuivent la tâche difficile d'essayer d'engager le régime dans un processus politique significatif et pacifique
  • Cela exige que le régime, soutenu par ses payeurs russes et iraniens, accorde la priorité à l'avenir du peuple syrien

Aujourd'hui à Genève, des représentants des amis internationaux de la Syrie se réuniront pour montrer notre soutien au processus politique basé à Genève facilité par l'ONU dans la mise en œuvre de la résolution 2254 du CSNU. Nous exhorterons une fois de plus le régime à travailler de bonne foi vers un règlement politique authentique et inclusif. Cela ne nécessite pas un nouveau lieu pour les discussions ou une nouvelle « conférence ». Cela exige que le régime, soutenu par ses payeurs russes et iraniens, accorde la priorité à l'avenir du peuple syrien et participe à de véritables pourparlers avec l'opposition syrienne toujours prête.

Malgré les atermoiements du régime et de ses partisans, les groupes politiques syriens poursuivent la tâche difficile d'essayer d'engager le régime dans un processus politique significatif et pacifique.
Et de nombreux autres Syriens ordinaires, malgré le mépris rapace du régime à leur égard, font des choses incroyables, s'accrochant à l'espoir de construire un avenir meilleur. Des millions de personnes trouvent des moyens de gagner leur vie, de plus en plus avec le soutien d'initiatives internationales de «relèvement rapide».

Les groupes de la société civile continuent tranquillement à travailler avec les communautés, soutenant les éléments constitutifs d'une société syrienne forte, malgré son gouvernement. De nombreux Syriens courageux continuent de retracer et de documenter les crimes d'Assad et les dizaines de milliers de personnes "disparues" par son régime. Les enseignants et les agents de santé continuent de servir leur population, avec le minimum de ressources. Les personnes qui fournissent de l'aide en Syrie, dans ce qui reste l'une des plus grandes opérations d'aide internationale au monde, sont elles-mêmes des Syriens courageux et compatissants. Les femmes syriennes, dans l'un des pires pays au monde pour être une femme, portent de plus en plus la responsabilité du maintien de l'économie ; elles se lèvent et font entendre leur voix.

Si le régime voulait démontrer sa volonté de travailler avec et pour ces Syriens courageux, il pourrait le montrer de multiples façons.

Lire la suite 

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Les Tunisiens, gros bosseurs ou grands débrouillards ?

Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
Des manifestants brandissent des drapeaux palestiniens lors d’un rassemblement marquant la Journée internationale des travailleurs à Tunis, le 1er mai 2024. (Photo de FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Il est important de souligner, à ce titre, que le travail n’a pas du tout la même acception partout dans le monde
  • Cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations

Hier la Tunisie a célébré avec la communauté internationale la fête du Travail. Un jour férié qui consacre non pas le travail mais les droits des salariés. De là, la nouvelle appellation, Journée internationale des travailleurs, prend toute sa signification. A l’origine du combat, la journée de huit heures. Celui-ci remonte à loin, vers la fi n du 19e siècle.
Depuis, cette fête, associée dans certains pays à la fleur du muguet, vient remettre au goût du jour les acquis des travailleurs au fil des ans et des générations. Un salaire qui fait vivre convenablement, des congés payés, un environnement de travail respectueux et des conditions décentes, un système de protection sociale adéquat et durable et un âge légal de départ à la retraite plus précoce, notamment dans les métiers concernés par la pénibilité. Des revendications qui ont animé les luttes sans cesse ravivées entre les employeurs et les employés, entre l’Etat et les syndicats.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Le film The teacher de Farah Nabulsi projeté à Annaba

Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars. (Photo, El Watan)
Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars. (Photo, El Watan)
Short Url
  • The Teacher (l’enseignant) de la réalisatrice palestinienne Farah Nabulsi est en compétition au 4e Festival de Annaba du film méditerranéen où il a été projeté en avant-première algérienne
  • Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars

The Teacher (l’enseignant) de la réalisatrice palestinienne Farah Nabulsi est en compétition au 4e Festival de Annaba du film méditerranéen où il a été projeté en avant-première algérienne.

Ce premier long métrage de Farah Nabulsi a été présenté en avant-première mondiale au 48e Festival international du film de Toronto en septembre 2023 et proposé aux Oscars. Bassem Saleh (Saleh Bakri) est enseignant d’anglais dans un collège dont la plupart des élèves ont connu les prisons israéliennes, comme Adam (Muhammad Abed Elrahman).

Adam est peiné par la mort de son frère Yacoub, tué par un colon israélien qui a été innocenté par un tribunal, comme c’est souventle cas avec la justice de Tel-Aviv. Le colon a chassé la famille d’Adam de la maison et détourné les oliviers.

Adam est en colère et entend prendre sa revanche. Bassem, qui porte des idées politiques de résistance, tente péniblement de le raisonner. Il lui parle de la perte de son fils et de son épouse. Vivant en solitaire, il s’attache à Lisa (Imogen Poots), une bénévole Britannique. Une histoire d’amour paraît naître.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Istiqlal : La constitution du comité exécutif sera une tâche ardue pour Nizar Baraka

Le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, revient sur les raisons derrière le retard dans la désignation des 34 membres du comité exécutif. (Le Matin)
Le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, revient sur les raisons derrière le retard dans la désignation des 34 membres du comité exécutif. (Le Matin)
Short Url
  • M. Benchekroun a reconnu que les tractations pour la sélection des 34 membres du comité exécutif se sont révélées difficiles
  • «Ce que traverse actuellement le Parti de l’Istiqlal est presque "banal", car il faut rappeler qu’il ne s’agit ni du premier, ni du deuxième, mais du 18e congrès»

Trois jours après l’élection à l’unanimité de Nizar Baraka pour un deuxième mandat à la tête du Parti de l’Istiqlal, le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, revient sur les raisons derrière le retard dans la désignation des 34 membres du comité exécutif.

Pour le vice-président de l’Alliance des économistes de l’Istiqlal, Adnane Benchekroun, la formation et la ratification du nouveau comité exécutif du Parti de l’Istiqlal prendra le temps qu’il faudra. Une opération qui peut durer jusqu’à 15 jours, dans le but de désigner l’équipe qui va assister le nouveau secrétaire général du parti dans ses missions. Invité à intervenir dans le cadre de l’émission «L’Info en Face», diffusée par le groupe «Le Matin», M. Benchekroun a reconnu que les tractations pour la sélection des 34 membres du comité exécutif se sont révélées difficiles. Une situation qui s’explique par le fait que le parti est traversé par différents courants. Néanmoins, ces courants ne sont pas des courants d’idées, ni des courants de résistance, mais des courants «normaux», presque électoralistes, au sein d’une organisation politique qui se prépare à des élections au moment voulu.

Lire la suite

NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.