«Faut-il détruire le monde pour Beyrouth ?»

La partie nord effondrée des silos à grains du port de Beyrouth, la capitale du Liban (Photo, AFP).
La partie nord effondrée des silos à grains du port de Beyrouth, la capitale du Liban (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 30 août 2022

«Faut-il détruire le monde pour Beyrouth ?»

  • Le monde a radicalement changé pendant cette période, tout comme la position de la Russie
  • Je m'arrête sur les quatre décennies tumultueuses qui séparent les développements à Beyrouth et à Kiev

Lorsque les forces israéliennes ont envahi Beyrouth en juin 1982, Vladimir Poutine était encore un jeune officier de l'empire du KGB dirigé par Yuri Andropov. À l'automne de la même année, Andropov serait nommé maître du Kremlin.

Toujours en 1982, Volodymyr Zelensky était encore un garçon de quatre ans, jouant dans une région russophone du sud-est de l'Ukraine.

Je ne veux pas faire de comparaisons entre l'opération Israël Paix pour la Galilée en 1982 et « l'opération militaire spéciale » que la Russie mène depuis six mois maintenant contre l'Ukraine.

Je ne veux pas comparer Beyrouth et Kiev malgré les affirmations selon lesquelles le plan de Poutine prévoyait d'encercler la capitale ukrainienne pour forcer Zelensky à fuir ou à se rendre.

Je ne comparerai en aucun cas les apparitions de Zelensky, vêtu de son désormais emblématique t-shirt kaki, de Kiev avec les apparitions d'Arafat, vêtu de son keffieh et arborant un signe de victoire, de Beyrouth.

Poutine, Zelensky et Arafat appartiennent à des époques différentes. Si Arafat a été contraint de quitter Beyrouth pour s'exiler en Tunisie le 30 juillet, il est trop tôt pour prédire l'avenir de Zelensky, un homme transformé par la guerre en star et en symbole malgré ses pertes sur le terrain.

En vérité, je m'arrête sur les quatre décennies tumultueuses qui séparent les développements à Beyrouth et à Kiev. Le monde a radicalement changé pendant cette période, tout comme la position de la Russie.
Lorsque les forces israéliennes ont encerclé Beyrouth, Arafat a convoqué son entourage proche. Il les a informés d'une décision secrète : l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) se battra pendant six mois avant de prendre une décision basée sur l'évolution du terrain et les rapports de force internationaux.

Arafat a demandé au membre du comité central du Fatah, Hani al-Hassan, de lancer une opération politique inutile, c'est-à-dire de négocier pour le plaisir de négocier en exécution de l'ordre de combattre.

La décision d'Arafat de se battre pendant six mois à Beyrouth connaîtra un revers en juillet lorsqu'il recevra la visite de l'ambassadeur soviétique Alexander Soldatov.

Arafat ne s'attendait pas à ce que l'Union soviétique émette un avertissement similaire à celui lancé par Nikolaï Boulganine à la suite de l'agression tripartite contre l'Égypte. Il espérait plutôt une position de soutien.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Décolonisation du Sahara Occidental : Bendjama recadre la délégation marocaine à l’ONU

(El Watan)
(El Watan)
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  • L’ambassadeur Bendjama a rappelé qu’«il y a plusieurs organisations internationales qui se trouvent actuellement à Tindouf et qui témoignent régulièrement sur la situation dans les camps de réfugiés»
  • Pour conclure, il a réitéré que «l’Algérie n’est pas partie au conflit, et elle n’y a aucune ambition territoriale».

Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies à New York, Amar Bendjama, a recadré, par deux fois, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilal, à propos du processus de décolonisation du Sahara occidental en rappelant les vérités historiques et les fondamentaux du conflit sahraoui. 

Réagissant au narratif fallacieux et éculé de la délégation marocaine, Amar Bendjama a exercé deux droits de réponses consécutifs lors des travaux de la session du Comité de décolonisation de l’ONU (C-24), tenus mardi à New York, et consacrés à la question du Sahara occidental.

L’ambassadeur marocain a été visiblement déstabilisé par l’intervention de la délégation algérienne et les autres délégations, mais aussi et surtout par la participation active de plusieurs pétitionnaires militants pour la cause sahraouie, dont des ressortissants marocains. Dans ses réponses, adressées aussi à certains pays épousant les thèses marocaines, l’ambassadeur Bendjama a tenu à préciser qu’il tenait à faire part de sa réaction à «ceux qui ont cité mon pays dans leurs interventions/citations, qui, me semble-t-il, dérivent d’un même talking points». 

Sur la question des tables rondes, il a affirmé que «c’est moins la table que le menu qui pose problème». «Le Maroc ne veut en effet y discuter que de sa soi-disant proposition d’autonomie. Demandez-lui, s’il veut comme le souhaitent les représentants légitimes du peuple sahraoui discuter de l’autodétermination, du référendum, des droits de l’homme, de l’exploitation illégale des ressources…», s’est-il interrogé.

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2 millions de pèlerins commencent le Hajj vendredi avec des services complets à leur disposition

Les pèlerins passeront la journée à Mina avant de se diriger vers Arafat samedi. (SPA)
Les pèlerins passeront la journée à Mina avant de se diriger vers Arafat samedi. (SPA)
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  • Plus de 2 millions de pèlerins commenceront vendredi le pèlerinage annuel du Hajj, à partir de Mina, et au milieu d'un ensemble complet de services mis à leur disposition visant à garantir un voyage sûr et fluide
  • Les pèlerins passeront la journée à Mina où ils accompliront les prières du Duhr, de l'Asr, du Maghreb et de l'Isha avant de se diriger vers Arafat samedi, jour le plus important du Hajj

Plus de 2 millions de pèlerins commenceront vendredi le pèlerinage annuel du Hajj, à partir de Mina, et au milieu d'un ensemble complet de services mis à leur disposition visant à garantir un voyage sûr et fluide.

Les pèlerins passeront la journée à Mina où ils accompliront les prières du Duhr, de l'Asr, du Maghreb et de l'Isha avant de se diriger vers Arafat samedi, jour le plus important du Hajj.

Mina est considérée comme la plus grande ville de tentes du monde et l’un des mégaprojets de l’Arabie Saoudite. Il s'étend sur 2,5 millions de mètres carrés pour accueillir 2,6 millions de pèlerins.

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Pourquoi plus de 40% des jeunes Tunisiens sont-ils déterminés à partir à l’étranger ?

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  • Le Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a estimé, à l’occasion, que la jeunesse représente le vrai capital du pays
  • A la lumière de cette donnée fondamentale, il faudra élaborer des politiques publiques en conséquence

Le coup d’envoi a été donné, mardi, à la stratégie nationale de la jeunesse à l’horizon 2035, au palais de la Présidence du gouvernement. Un programme élaboré à l’échelle nationale, dans le cadre d’une approche participative, impliquant toutes les parties, surtout les premiers concernés, les jeunes. C’est le fruit d’une année et demie de travail. Le Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a estimé, à l’occasion, que la jeunesse représente le vrai capital du pays. A la lumière de cette donnée fondamentale, il faudra élaborer des politiques publiques en conséquence.

Une opération engagée sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des sports. Le ministre, Kamel Déguiche, a précisé, pour sa part, que cette stratégie d’ampleur permettra de mettre en place un nouveau pacte social qui devra faire office de socle pour soutenir l’intégration des jeunes dans la vie professionnelle, développer leurs capacités, et garantir, de manière globale et inclusive, les droits des générations futures.

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