Le programme d'été d'Ithra permet à des adolescents talentueux de présenter leurs idées visionnaires

Les adolescents participant au programme d'été Ithra ont présenté leurs projets originaux sur l'interprétation culturelle et ont reçu les commentaires d'experts. (Fourni)
Les adolescents participant au programme d'été Ithra ont présenté leurs projets originaux sur l'interprétation culturelle et ont reçu les commentaires d'experts. (Fourni)
Les adolescents participant au programme d'été Ithra ont présenté leurs projets originaux sur l'interprétation culturelle et ont reçu les commentaires d'experts. (Fourni)
Les adolescents participant au programme d'été Ithra ont présenté leurs projets originaux sur l'interprétation culturelle et ont reçu les commentaires d'experts. (Fourni)
Les adolescents participant au programme d'été Ithra ont présenté leurs projets originaux sur l'interprétation culturelle et ont reçu les commentaires d'experts. (Fourni)
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Publié le Samedi 27 août 2022

Le programme d'été d'Ithra permet à des adolescents talentueux de présenter leurs idées visionnaires

  • Pour la première fois, Ithra a offert aux adolescents de la province de l'Est une chance d'être sélectionnés pour rejoindre le programme
  • 17 adolescents talentueux ont eu trois semaines pour créer un concept innovant avant de le présenter aux visiteurs

DHAHRAN : Le premier programme d'été pour les jeunes, organisé au King Abdulaziz Center for World Culture (Ithra) à Dhahran, s'est achevé hier.

Pour la première fois, Ithra a offert aux adolescents de la province orientale une chance d'être sélectionnés pour participer au programme, de présenter leurs projets originaux d'interprétation culturelle et de recevoir les commentaires d'experts.

À partir du 8 août, 17 adolescents talentueux de Sharqiyya, âgés de 13 à 18 ans, ont eu trois semaines pour s'immerger dans le panorama culturel d'Ithra et créer un concept innovant avant de le présenter aux visiteurs lors de la soirée de clôture.

Cette initiative était une façon pour Ithra de proposer ses ressources pour permettre à la nouvelle génération de penseurs et de rêveurs d'utiliser leurs vacances d'été de manière productive.

Lors de la soirée de clôture, chaque adolescent a présenté son projet et a exposé aux intéressés son concept, qui était imprimé en anglais et en arabe. Les idées de projets étaient aussi variées que les adolescents eux-mêmes.

La plupart d'entre eux ont choisi un projet qui avait une signification personnelle pour eux - Athba Al-Qahtani a exploré les habitations ancestrales dans son hommage aux murs urbains du village de Khumrah, dans le sud du Royaume, dans son projet « Voix ininterrompues », Ghassan Al-Salom a plongé dans l'océan pour son film « Pearl ». Chaque projet était personnel mais gardait également à l’esprit culturel saoudien plus large.

Le projet de Layan Al-Sunaid, 15 ans, intitulé « L'art du passé », utilisait le Sadu traditionnel, un genre de broderie aux formes géométriques, pour moderniser des objets du quotidien, comme un miroir ou une abaya. Elle s'est inspirée des couleurs du Sadu, qui est généralement très présent dans la région centrale, et a ajouté manuellement sur le tissu des petits cristaux brillants pour une touche de glamour.

« Le Sadu est le passé de notre culture - c'est le plus populaire à Najd. Même si ce n'est pas de là que vient ma famille, je suis saoudienne, et j'en suis fière. Les couleurs les plus populaires sont le rouge, l'orange, le vert, le blanc et le noir. Dans le passé, il a aidé les gens à fabriquer des vêtements, des oreillers et bien d'autres choses encore. C'est un matériau durable, mais il est doux. J'ai été inspirée par Ithra et j'espère en vendre quelques-uns bientôt », a déclaré Al-Sunaid à Arab News.

Elle a collaboré avec différents couturiers et menuisiers pour son projet. Le programme l'a également aidée à gérer son anxiété sociale, à combattre le doute et à lutter contre ce qu'elle appelle un peu de « paresse ».

Pendant six heures par jour, les participants ont fait d'Ithra leur terrain de jeu éducatif personnel. Ils avaient accès aux ressources, à la bibliothèque, aux mentors - et aux autres participants.

Une autre participante, Aya Al-Ramadhan, de Qatif, a pris son pinceau numérique et a commencé à dessiner pendant la pandémie. Pour elle, l'iPad a été un outil lui permettant de « faire une incursion dans la vie, l'art, la peinture », et lui a donné la possibilité d'utiliser un appareil électronique pour générer une image qui peut être appréciée et partagée. L'expérience d'Ithra a été enrichissante car elle lui a permis de se mêler à d'autres esprits créatifs et de se développer en tant que personne et artiste.

« Fondamentalement, chaque visage est nouveau pour moi en ce moment. Et presque personne ne vit dans ma région, alors j'étais vraiment nerveuse. Rencontrer de nouvelles personnes est intéressant. Le camp était en arabe. J'ai eu un peu de mal car je m’exprime plus en anglais qu'en arabe - je comprends, et je parle arabe mais j'ai parfois du mal à lire, mais j'ai trouvé des gens avec qui créer des liens », a déclaré Al-Ramadhan à Arab News.

Sur les 17 participants, seuls quatre ont été sélectionnés pour bénéficier d'un mentorat d'un an pour leur projet.

Le projet « Vine » de Reman Al-Mulla a été sélectionné comme l'un des quatre meilleurs projets du groupe. Son projet est né alors qu'elle se promenait dans le parking d'Ithra et qu'elle a décidé qu'elle pouvait contribuer à trouver un moyen durable d'améliorer la qualité de vie en utilisant les éléments naturels et en développant ce qui existe déjà. Elle a utilisé des pièces de lego pour créer une réplique de ce qu'elle espère voir se développer à terme. Al-Mulla compte maintenant sur Ithra pour adopter son idée, et elle veut faire partie de ce processus.

Pour en savoir plus sur l'ensemble des participants et des finalistes, consultez le site web d'Ithra. Des informations sur la manière dont les adolescents qualifiés pourront postuler l'année prochaine seront également disponibles sur le site.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


La CPI émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
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  • La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire
  • Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes".

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye.

Dans un autre communiqué, elle émet un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, également pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La cour "a émis à l'unanimité un mandat d'arrêt contre M. Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, communément appelé +Deif+, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'État d'Israël et de l'État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023".

Classés "secrets" 

Les mandats d'arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour.

Mais la CPI "considère qu'il est dans l'intérêt des victimes et de leurs familles qu'elles soient informées de l'existence des mandats".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés à Gaza.

M. Khan a également demandé des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeant du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.

Le procureur a depuis abandonné la demande de mandats d'arrêt contre le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar, dont les morts ont été confirmées.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.


Liban: frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel israélien à évacuer

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  • La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani
  • Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah

BEYROUTH: De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais contre lequel Israël est en guerre, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer, selon un média d'Etat libanais.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani) a rapporté trois frappes sur la banlieue sud, dont une "très violente sur Haret Hreik", un quartier de ce secteur, et précisé qu'un immeuble avait été détruit.

Sur les images de l'AFPTV, on peut voir des panaches de fumée s'élever d'au moins trois sites visés.

Les frappes ont été précédées par un appel du porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichai Adraee, sur les réseaux sociaux, à évacuer trois secteurs de la banlieue sud.

Après cet appel, des tirs nourris ont été entendus dans la banlieue, visant à avertir les habitants.

La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani.

Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah.

Les frappes interviennent alors que l'émissaire américain Amos Hochstein tente de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais.

Après avoir vu les responsables libanais à Beyrouth, il doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle israélienne.

Les violences entre Israël et le mouvement pro-iranien, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.550 morts depuis octobre 2023.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.


Des frappes israéliennes font des dizaines de morts dans la bande de Gaza

"Il y a des dizaines de morts et de disparus sous les décombres", a déclaré à l'AFP Hossam Abou Safiyeh, directeur de l'hôpital Kamal Adwa près duquel a eu lieu la frappe.  "Des corps arrivent à l'hôpital en lambeaux", a-t-il ajouté, précisant que le système de santé était "à terre dans le nord de Gaza". (AFP)
"Il y a des dizaines de morts et de disparus sous les décombres", a déclaré à l'AFP Hossam Abou Safiyeh, directeur de l'hôpital Kamal Adwa près duquel a eu lieu la frappe. "Des corps arrivent à l'hôpital en lambeaux", a-t-il ajouté, précisant que le système de santé était "à terre dans le nord de Gaza". (AFP)
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  • Des dizaines de personnes ont été tuées jeudi dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, ravagée par plus d'un an de guerre entre l'armée israélienne et le mouvement Hamas
  • Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir et s'est entretenu avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance du Premier ministre israélien

TERRITOIRES PALESTINIENS: Des dizaines de personnes ont été tuées jeudi dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, ravagée par plus d'un an de guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Déclenchée le 7 octobre 2023 après une attaque d'une ampleur inédite du Hamas sur le sol israélien, la guerre à Gaza s'est propagée au Liban, où le mouvement pro-iranien Hezbollah a ouvert un "front de soutien" au mouvement palestinien.

Après des discussions à Beyrouth en vue d'obtenir une trêve entre l'armée israélienne et le Hezbollah, l'émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, doit rencontrer jeudi en Israël le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, à 12H30 (10H30 GMT).

Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir et s'est entretenu avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance du Premier ministre israélien.

Dans la bande de Gaza, la Défense civile a annoncé jeudi la mort de 22 personnes tuées dans la nuit par une frappe israélienne sur un quartier de Gaza-ville (nord).

"Nous confirmons que 22 martyrs ont été transférés (vers des hôpitaux) après une frappe ayant visé (une) maison (...) à Cheikh Radwan", a indiqué à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de l'organisation.

"Ici, il y a un martyr et un corps sans tête. Nous ne savons pas de qui il s'agit jusqu'à présent", témoigne auprès de l'AFPTV, Moataz Al-Arouqi, un Palestinien du quartier.

Une autre frappe survenue aux alentours de minuit (22H00 GMT) dans la zone de Beit Lahia et Jabalia (nord) a fait des dizaines de morts, selon des sources médicales.

"Il y a des dizaines de morts et de disparus sous les décombres", a déclaré à l'AFP Hossam Abou Safiyeh, directeur de l'hôpital Kamal Adwa près duquel a eu lieu la frappe.

"Des corps arrivent à l'hôpital en lambeaux", a-t-il ajouté, précisant que le système de santé était "à terre dans le nord de Gaza".

"Arrêt total de l'agression" 

La guerre dans le territoire palestinien a été déclenchée en riposte à l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, l'armée israélienne a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Les Etats-Unis, alliés d'Israël, ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, malgré les appels internationaux demandant la fin du conflit.

Au Liban, Israël et le Hezbollah sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre après un an de tirs transfrontaliers, et l'armée israélienne mène des incursions dans le sud du pays depuis le 30 septembre.

Israël dit vouloir éloigner le Hezbollah des régions frontalières du sud du Liban pour permettre le retour des quelque 60.000 habitants du nord d'Israël déplacés par les tirs du mouvement. Au Liban, des dizaines de milliers d'habitants ont également été déplacés.

L'ambassadrice américaine à Beyrouth, Lisa Johnson, avait présenté jeudi dernier au Premier ministre libanais, Najib Mikati, et au chef du Parlement, Nabih Berri, un plan en 13 points prévoyant une trêve de 60 jours et le déploiement de l'armée dans le sud du Liban.

Dans ce contexte, l'émissaire Amos Hochstein s'est rendu mardi à Beyrouth où il a déclaré qu'une solution était "à portée de main" mais que c'était aux belligérants de "décider".

Israël "ne peut pas nous imposer ses conditions", a prévenu mercredi le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, disant exiger "l'arrêt total de l'agression" au Liban.

M. Netanyahu avait averti lundi que Israël "mènera(it) des opérations" militaires contre le Hezbollah même en cas de trêve.

"Très violente frappe" 

Pendant ce temps, les bombardements israéliens se poursuivent au Liban sur des bastions du Hezbollah. De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer.

Plusieurs secteurs du sud du pays ont été ciblés, notamment la bourgade de Khiam, située à environ six kilomètres de la frontière, où des affrontements entre le Hezbollah et les forces israéliennes avaient éclaté la veille, selon l'Agence nationale d'information libanaise (Ani).

Jeudi matin, le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adraee, a lancé des appels à évacuer aux habitants de trois zones proches de la ville de Tyr (sud).

Les violences entre Israël et le Hezbollah ont fait au Liban plus de 3.550 morts depuis octobre 2023, la plupart depuis le début de la campagne israélienne massive de bombardements le 23 septembre. Côté israélien, 79 militaires et 46 civils ont été tués en 13 mois.