Ithra, en Arabie saoudite, félicitée pour sa «réelle prévoyance» en organisant un sommet à la recherche du bien-être numérique

Le sommet de deux jours, organisé par Ithra, comporte plusieurs réunions intéressantes sur le bien-être humain, dans un monde numérique en pleine évolution. (Photo Fournie)
Le sommet de deux jours, organisé par Ithra, comporte plusieurs réunions intéressantes sur le bien-être humain, dans un monde numérique en pleine évolution. (Photo Fournie)
Le sommet de deux jours, organisé par Ithra, comporte plusieurs réunions intéressantes sur le bien-être humain, dans un monde numérique en pleine évolution. (Photo Fournie)
Le sommet de deux jours, organisé par Ithra, comporte plusieurs réunions intéressantes sur le bien-être humain, dans un monde numérique en pleine évolution. (Photo Fournie)
Le sommet de deux jours, organisé par Ithra, comporte plusieurs réunions intéressantes sur le bien-être humain, dans un monde numérique en pleine évolution. (Photo Fournie)
Le sommet de deux jours, organisé par Ithra, comporte plusieurs réunions intéressantes sur le bien-être humain, dans un monde numérique en pleine évolution. (Photo Fournie)
Le sommet de deux jours, organisé par Ithra, comporte plusieurs réunions intéressantes sur le bien-être humain, dans un monde numérique en pleine évolution. (Photo Fournie)
Le sommet de deux jours, organisé par Ithra, comporte plusieurs réunions intéressantes sur le bien-être humain, dans un monde numérique en pleine évolution. (Photo Fournie)
Le sommet de deux jours, organisé par Ithra, comporte plusieurs réunions intéressantes sur le bien-être humain, dans un monde numérique en pleine évolution. (Photo Fournie)
Le sommet de deux jours, organisé par Ithra, comporte plusieurs réunions intéressantes sur le bien-être humain, dans un monde numérique en pleine évolution. (Photo Fournie)
Short Url
Publié le Mercredi 30 mars 2022

Ithra, en Arabie saoudite, félicitée pour sa «réelle prévoyance» en organisant un sommet à la recherche du bien-être numérique

  • Le premier jour du sommet a offert matière à réflexion aux parents sur l'utilisation de la technologie par leurs enfants
  • De nombreux enfants grandissent comme «natifs du numérique», alors que la majorité des parents de la génération Y sont à la recherche d’un juste équilibre

DHAHRAN: Le jour de l'ouverture du premier Sommet Sync du bien-être numérique, certaines questions importantes ont été soulevées auxquelles les parents se doivent de réfléchir, concernant la relation de leurs enfants avec la technologie. 

Cet événement d’une durée de deux jours est organisé par le King Abdulaziz Center for World Culture, également connu sous le nom «d'Ithra». Abdallah al-Rachid, directeur de l’ organisation, a commencé son allocution d'ouverture en racontant comment il avait empêché son aîné d'utiliser des appareils numériques pendant les quatre premières années de sa vie. 

Au début de la pandémie en 2020, il a cependant été contraint de mettre son fils devant un écran pour la première fois, car lui et sa femme avaient d'autres contraintes en matière de gestion du temps. Alors que l'utilisation de l'écran par son fils est passée de zéro à près de six heures par jour, il a affirmé que le garçon, qui était communicatif et heureux, commençait à avoir des difficultés à dormir. Deux ans plus tard, a précisé Al-Rachid, lui et sa famille continuent d'essayer de trouver le bon équilibre pour l'utilisation de l'écran. 

Près de 51 % de la population saoudienne est âgée de moins de 25 ans. De nombreux enfants grandissent désormais comme «natifs du numérique», alors que la plupart des parents de la génération Y ont du mal à trouver un équilibre pour leurs enfants entre le temps passé devant les écrans et le désir de les protéger des dangers du monde digital. 

«Je pense que l'accent mis sur le bien-être numérique est une excellente idée; cela montre une réelle prévoyance de la part d'Ithra», a affirmé James Pearson Steyer à Arab News. Pearson est professeur à l'Université de Stanford et PDG de Common Sense Media, une organisation qui offre une orientation et des conseils aux familles afin de promouvoir l'utilisation sans danger de la technologie et des médias par les enfants. 

«Un grand mérite revient à Ithra pour avoir mis cela en place et construit ce centre extraordinaire. Qui aurait pensé que l'Arabie saoudite serait l'organisatrice d'un pareil événement?», s’est-il exclamé. 

Steyer a participé à une table ronde intitulée «la Science du bien-être numérique», aux côtés de deux invités émiratis: Mo Gawdat, ancien directeur commercial de Google, et Sunil John, président de l'agence de relations publiques ASDA'A BCW. 

Ils se sont demandés si la responsabilité du temps passé en ligne incombait aux utilisateurs ou aux développeurs des plates-formes qu'ils utilisent. Gawdat a affirmé que c’était un «vœu pieux» de supposer que les plates-formes apporteraient des modifications qui résoudraient le problème, dans la mesure où leur modèle commercial consiste à pousser les utilisateurs à les utiliser. 

Une autre session, intitulée «la Psychologie de la technologie», a analysé ce que les psychologues et les études comportementales peuvent nous dire sur le bien-être numérique, et la manière avec laquelle ces informations peuvent être utilisées pour concevoir une meilleure technologie. 

D'autres sessions ont été organisées lors du premier jour du sommet, telles que Achieving «Atteindre l'équilibre numérique - Dépendance et responsabilité de l’organisation médiatique», au cours desquelles il a été discuté de la dépendance numérique aux smartphones, aux applications et aux jeux vidéo, et des réponses potentielles des gouvernements sur ces questions, et «Bien-être digital pour tous, un impératif, pas seulement une idée», qui a analysé les aspects déterminants des efforts visant à placer le bien-être numérique à l'ordre du jour mondial. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Wall Street ouvre en hausse, ne croit pas à l'escalade au Moyen-Orient

Le bâtiment du New York Stock Exchange (NYSE) est photographié à Wall Street dans l'arrondissement de Manhattan à New York le 20 mars 2024. (Photo Charly Triballeau AFP)
Le bâtiment du New York Stock Exchange (NYSE) est photographié à Wall Street dans l'arrondissement de Manhattan à New York le 20 mars 2024. (Photo Charly Triballeau AFP)
Short Url
  • «Il semble que les tensions entre Israël et Iran ne vont pas mener à un élargissement du conflit» au Moyen-Orient, a commenté Karl Haeling, de LBBW
  • Signe du flegme relatif de la place new-yorkaise, l'indice Vix, qui mesure l'anxiété des investisseurs, se contractait de 5%

NEW YORK : La Bourse de New York a ouvert en hausse lundi, encouragée par un climat d'apaisement relatif après l'attaque aérienne de l'Iran contre Israël, dans la nuit de samedi à dimanche, ainsi que par un nouvel indicateur américain.

Vers 14H45 GMT, le Dow Jones s'octroyait 0,94%, l'indice Nasdaq s'élevait de 0,64% et l'indice élargi S&P 500 prenait 0,86%.

«Il semble que les tensions entre Israël et Iran ne vont pas mener à un élargissement du conflit» au Moyen-Orient, a commenté Karl Haeling, de LBBW.

«Cela a inversé le mouvement initial de fuite vers les actifs jugés sûrs, et ensuite, il y a eu les ventes de détail, les deux faisant grimper les taux», a poursuivi l'analyste. «Mais le marché actions a l'air de se dire que si les taux montent, c'est que l'économie reste en croissance. Et cela lui convient.»

L'Iran a lancé des centaines de drones et de missiles en direction du territoire israélien dans la nuit de samedi à dimanche, en riposte à une frappe, le 1er avril, sur l'annexe consulaire de l'ambassade iranienne à Damas (Syrie), attribuée à Israël.

La presque totalité des missiles et drones ont été détruits avant de toucher le territoire israélien. Il s'agissait de la première attaque directe de l'Iran contre l’État hébreux.

«La réaction positive des marchés semblent défier la raison», a reconnu, dans une note, Patrick O'Hare, de Briefing.com.

Pour l'analyste, elle s'explique par le fait que «l'attaque a été déjouée et n'a pas fait de dégâts importants en Israël», et par «l'espoir que les deux camps ont montré les muscles et que le conflit ne va pas tourner à la guerre totale».

Un haut responsable du gouvernement américain a indiqué dimanche à la presse qu'Israël ne «cherchait pas» l'escalade dans son conflit avec l'Iran.

Signe du flegme relatif de la place new-yorkaise, l'indice Vix, qui mesure l'anxiété des investisseurs, se contractait de 5%.

Aux États-Unis, les ventes de détail ont augmenté de 0,7% sur un mois en mars, soit mieux que les 0,4% attendus par les économistes. En outre, les chiffres de janvier et de février ont été revus en hausse.

«Si ces chiffres sont un bon signe de croissance économique au premier trimestre, cette poussée de la consommation pourrait contribuer à faire monter les prix et générer davantage d'inflation», a réagi Sam Millette, de Commonwealth Financial Network.

«Les taux obligataires ont bondi immédiatement après, le marché craignant un scénario sans décélération et sans baisse de taux» cette année, a-t-il ajouté.

Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État américains à 2 ans, le plus représentatif des attentes des opérateurs en matière de politique monétaire, ressortait à 4,97%, contre 4,90% vendredi à la clôture.

A la cote, Goldman Sachs (+4,75%) surfait sur des résultats supérieurs aux attentes, avec une progression dans tous les métiers, en particulier le conseil et les émissions de dette et d'actions.

Tesla reculait (-3,13%) alors que plusieurs médias citent un courrier électronique interne envoyé par Elon Musk aux salariés du constructeur leur annonçant le licenciement prochain de plus de 10% des effectifs. Le groupe traverse une passe difficile, concurrencé par plusieurs constructeurs chinois aux tarifs attractifs.

Au début du premier procès au pénal de Donald Trump, son entreprise de média Trump Media and technology Group (TMTG) poursuivait sa dégringolade en Bourse (-12,03%). Le titre a perdu environ 60% depuis son pic du 26 mars, amputant la fortune de l'ancien chef de l’État de près de 4 milliards de dollars.

Après avoir publié des résultats supérieurs aux attentes, la banque et gestionnaire d'actifs Charles Schwab se distinguait (+4,34%).

Salesforce se repliait (-3,98%) après que le Wall Street Journal a fait état du possible rachat par le spécialiste du marketing en ligne du groupe d'analyse de données Informatica (-2,83%), très engagé dans l'intelligence artificielle. Mais le quotidien rapporte que l'offre est inférieure au cours actuel d'Informatica, qui a beaucoup progressé ces derniers mois.


Les USA vont accorder à Samsung jusqu'à 6,4 mds USD pour des usines de puces électroniques

Des personnes passent devant le logo Samsung affiché sur une porte en verre dans le bâtiment Seocho de la société à Séoul, le 5 avril 2024. (Photo Jung Yeon-je / AFP)
Des personnes passent devant le logo Samsung affiché sur une porte en verre dans le bâtiment Seocho de la société à Séoul, le 5 avril 2024. (Photo Jung Yeon-je / AFP)
Short Url
  • «Le ministère du Commerce et Samsung Electronics ont signé un protocole d'accord préliminaire accordant jusqu'à 6,4 milliards de dollars de financement direct» de nouvelles usines, selon un communiqué du ministère
  • Décidés à réduire leur dépendance à ces composants indispensables dans la course aux nouvelles technologies, les Etats-Unis multiplient les initiatives de ce type

WASHINGTON : Les Etats-Unis vont accorder jusqu'à 6,4 milliards de dollars de subventions au géant sud-coréen Samsung pour produire des puces électroniques de pointe au Texas, a annoncé le gouvernement lundi.

«Le ministère du Commerce et Samsung Electronics ont signé un protocole d'accord préliminaire accordant jusqu'à 6,4 milliards de dollars de financement direct» de nouvelles usines, selon un communiqué du ministère.

Samsung devrait investir «plus de 40 milliards de dollars dans la région dans les années qui viennent» permettant ainsi la «création de plus de 20.000 emplois», a ajouté le ministère.

Décidés à réduire leur dépendance à ces composants indispensables dans la course aux nouvelles technologies, les Etats-Unis multiplient les initiatives de ce type.

L'accord conclu avec Samsung va «sceller le rôle central du Texas» dans l'industrie des semi-conducteurs aux Etats-Unis, s'est félicité le président américain Joe Biden dans un communiqué.

«Ces installations vont soutenir la production de certaines des puces les plus puissantes au monde, qui sont essentielles pour des technologies comme l'intelligence artificielle et vont renforcer la sécurité nationale», a ajouté le communiqué.

D'après le dernier accord, Samsung va également étendre ses installations existantes au Texas, a précisé le ministère du Commerce.

En plus de cette expansion, «nous allons renforcer l'ecosystème local en matière de semi-conducteurs» aux Etats-Unis, selon Kyung Kye-hyun, co-PDG de Samsung Electronics, cité par le communiqué du ministère américain.

Lundi dernier, le géant taïwanais des semiconducteurs TSMC a ainsi annoncé la construction d'une troisième usine en Arizona (ouest), portant son investissement total à 65 milliards de dollars.

Cette annonce s'appuyait sur un accord préliminaire avec le ministère du Commerce, lié à une grande loi d'investissement dans les technologies, le «Chips and Science Act».

Selon cet accord, l'entreprise recevra jusqu'à 6,6 milliards de dollars de financements directs et pourra bénéficier de 5 milliards supplémentaires sous forme de prêts.

Le «Chips and Science Act», qui date de l'été 2022, prévoit 52,7 milliards de dollars pour relancer la production de semi-conducteurs aux Etats-Unis, avec l'idée que l'argent public serve de tremplin pour des investissements privés.


Le promoteur saoudien KEC signe deux contrats d'une valeur de 78 millions de dollars pour le projet Al-Alya   

Knowledge Economic City Co. s'apprête à livrer 396 appartements résidentiels dans le cadre de la première phase de son projet à usage mixte Al-Alya, après avoir signé deux contrats. Photo fournie
Knowledge Economic City Co. s'apprête à livrer 396 appartements résidentiels dans le cadre de la première phase de son projet à usage mixte Al-Alya, après avoir signé deux contrats. Photo fournie
Short Url
  • La société cotée en bourse a annoncé les accords avec Elkhereiji Commerce and Contracting Co., d'une valeur de 288,6 millions de riyals saoudiens
  • Al-Alya a pour objectif de créer un environnement dynamique en accord avec la Vision 2030 du Royaume

RIYAD: Le principal promoteur saoudien Knowledge Economic City Co. a conclu deux contrats pour livrer 396 appartements résidentiels dans la première phase de son projet mixte Al-Alya.

Dans des documents Tadawul, la société cotée en bourse a annoncé les accords avec Elkhereiji Commerce and Contracting Co., d'une valeur de 288,6 millions de riyals saoudiens (SAR), soit 77,92 millions de dollars américains (1 dollar = 0,94 euro).

Le premier accord porte sur l’exécution complète des travaux de construction pour des bâtiments résidentiels supplémentaires dans la première phase du projet mixte Al-Alya. Il s’agit d’un complexe de quatre immeubles, offrant 132 appartements de différentes tailles d'une valeur de 117,5 millions de SAR, hors taxe sur la valeur ajoutée.

Le deuxième accord concerne l’exécution des travaux électromécaniques, de finition, d’aménagement paysager et de coordination sur site pour un groupe de huit bâtiments résidentiels d'une valeur de 171,13 millions de SAR. Dans ce cadre, 264 appartements seront fournis, a déclaré la société dans un communiqué adressé à Tadawul.

Selon l'avancement des travaux, les deux contrats seront payés par des versements échelonnés sur la base de certificats de paiement mensuels.

L’entreprise a commenté le second contrat en précisant: «En conséquence, l'impact financier se traduit par une sortie de trésorerie correspondant au montant payable à l'entrepreneur sur une période de vingt mois à compter de la fin de mai 2024.»

Elle a également précisé que l'impact financier du premier contrat se matérialise par une sortie de trésorerie correspondant au montant payable à l'entrepreneur sur une période de vingt-quatre mois.

Al-Alya est l'un des projets phares de la Knowledge Economic City. Il s’agit d’un programme comprenant diverses composantes à usage mixte au sein d'un complexe fermé, regroupant notamment des installations d'hospitalité, des logements, des bureaux, ainsi que des services commerciaux et éducatifs.

Conçu pour répondre à la tendance urbaine d’humanisation des villes et au programme de qualité de vie privilégiant les espaces verts et les voies piétonnes, Al-Alya vise à créer un environnement dynamique en accord avec la Vision 2030 du Royaume.

Le projet permettra également aux entreprises locales et étrangères, aux hommes d'affaires et aux entrepreneurs numériques de travailler à Médine.

En octobre dernier, Knowledge Economic City Co. a signé un accord avec Gulf International Bank Capital pour 3,5 milliards de SAR en vue de créer un fonds d'investissement immobilier.

Cette initiative s'apprête à lancer la phase initiale du District du monde islamique à Médine, qui couvrira plus de 140 000 mètres carrés, transformant la zone en un complexe à usage mixte.

Le site comprendra des espaces d'hospitalité, de résidence, de commerce, de divertissement et de culture, offrant plus de 5 000 chambres d'hôtel, 743 appartements résidentiels, ainsi qu'une zone commerciale de 24 000 mètres carrés.

GIB Capital, partenaire de ce projet, est une filiale de Gulf International Bank, détenue par les gouvernements du Conseil de coopération du Golfe, dont le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite détient une participation de 97,2%, selon le rapport annuel de la banque de 2022.

Le projet vise à améliorer l'expérience des visiteurs à Médine, une ville qui revêt une importance historique en tant que première capitale de la civilisation islamique et une destination qui attire des millions de pèlerins et de touristes chaque année.