Isolement préventif, il n’y a pas de problème, hospitalisation à Aïn Naâdja en soins spécialisés, il n’y a aucune inquiétude, puis transfert d’urgence en avion-ambulance vers un hôpital allemand, il n’y a pas lieu de s’alarmer, l’état de santé du chef de l’Etat est stable comme son pays, et les nombreux ennemis de l’Algérie n’auront rien à se mettre sous leurs dents cariées par la haine et les bonbons toxiques.
Mais quelle est la suite ? Le Président n’aura pas voté pour la Constitution qu’il s’est entêté à faire passer et a surtout oublié d’y intégrer un article interdisant de mentir au peuple à propos de l’état de santé du Président. Il n’aura pas prié dans la Grande Mosquée comme il le voulait et ne fera pas de discours à la nation pour le 1er novembre.
Mais quelle est la suite ? Des messages, en attendant le retour de celui qui disait, en juin dernier, que le système de santé algérien est le meilleur en Afrique, adressés par le chef de la nation à la nation, lus par un conseiller et probablement rédigés par un autre conseiller, si ce n’est le même, où il n’est pas question de Covid, de complication cardiaque ou respiratoire, même si ce n’est pas une maladie honteuse et peut toucher tout le monde. Le 2 novembre, il faudra rappeler aux communicants de la Présidence que c’est, entre autres, parce qu’on a caché la maladie du président Bouteflika au peuple en lui lisant des messages censés émaner de lui que des millions de personnes sont sorties dans la rue pour le chasser.
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