Comment évolue la scène du skateboard à Riyad

Grâce aux nouveaux skateparks, la communauté des planchistes s’agrandit en Arabie saoudite. (Shareef Masarani)
Grâce aux nouveaux skateparks, la communauté des planchistes s’agrandit en Arabie saoudite. (Shareef Masarani)
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Publié le Mercredi 10 août 2022

Comment évolue la scène du skateboard à Riyad

  • Shareef Masarani a abandonné son métier de chef cuisinier pour consacrer son temps à faire grossir la communauté des skateurs d’Arabie saoudite
  • «Lorsque vous apprenez une nouvelle figure, vous parvenez à faire des choses qui vous paraissaient impossibles à faire»

RIYAD: Le planchiste saoudien Shareef Masarani est assis au deuxième étage de LocoSonix, un magasin de skate de Riyad. Une jeune fille s'approche de lui. Elle arrive à peine à dissimuler sa timidité et son émotion en lui présentant une planche qu'elle a choisie dans le magasin.

«Je voudrais vous poser une question: je pense acheter cette planche. Qu'est-ce que vous en pensez?» Pour son tout premier skateboard, elle tient à avoir un avis. C’est sur Instagram Live qu’elle a vu qu’il était disponible dans cette boutique.

«La marque Hydroponic est un bon choix pour ton premier skateboard», lui répond-il.

Après l'avoir identifié un jour sur Instagram, elle l'a aperçu au skatepark qui se situe sur le boulevard de Riyad. Cette coïncidence l'a encouragée à faire du skateboard pour la première fois.

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Grâce aux nouveaux skateparks, la communauté des planchistes s’agrandit en Arabie saoudite. (Shareef Masarani)

Shareef Masarani, lui, pratique ce sport depuis près de vingt ans. C'est à l'âge de 15 ans qu'il a commencé. Il a abandonné son métier de chef cuisinier pour consacrer son temps à faire grossir la communauté des skateurs d’Arabie saoudite. Avec sa communauté de onze planchistes, les Sandlifers, il s'est imposé comme une référence dans ce domaine pour de nombreux skateurs en herbe.

Si le skateboard n'était pour lui qu'un passe-temps lorsqu'il vivait aux États-Unis, Masarani est aujourd'hui devenu un spécialiste de l'apprentissage du skate. Il collabore d'ailleurs avec de grandes marques telles que Vans et Mountain Dew.

Un jour, il reçoit un appel de la mère de l’une de ses jeunes clientes. Elle voulait le remercier pour le travail qu'il avait accompli: les compétences de sa fille se sont nettement améliorées. Mais, plus important encore, elle est devenue une personne plus extravertie et plus sûre d'elle.

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Grâce aux nouveaux skateparks, la communauté des planchistes s’agrandit en Arabie saoudite. (Shareef Masarani)

«Sa personnalité a évolué. Elle était d’un tempérament plutôt renfermé, elle ne parlait à personne. Elle communique aujourd’hui avec sa famille. Le skateboard influence les gens, il produit réellement cet effet», explique M. Masarani à Arab News.

«Lorsque vous apprenez une nouvelle figure, vous parvenez à faire des choses qui vous paraissaient impossibles à faire», ajoute-t-il. «J'ai vu ce que cela m'a fait, et j’ai voulu transmettre cette expérience ici, au Moyen-Orient», poursuit-il.

L’une des clientes de Shareef Masarani, Reef Khaled Hassan, âgée de 15 ans, raconte de quelle manière l'entraînement qu'elle a suivi lui a permis de réussir les figures auxquelles elle aspirait. Le soutien que Shareef lui a apporté l'a encouragée à aller de l'avant.

«Depuis que je l'ai rencontré, il me répétait que je pouvais réussir... Shareef m'a aussi aidée à comprendre le fonctionnement du skateboard, à maîtriser plusieurs figures et il m’a appris à réfléchir», confie-t-elle à Arab News.

«Tu dois savoir quand foncer et quand ralentir», lui a-t-il notamment expliqué au cours d'une séance.

Reef a appris le skate toute seule il y a quelques mois. Selon Shareef Masarani, elle fait partie des jeunes étoiles montantes de la scène de Riyad.

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Grâce aux nouveaux skateparks, la communauté des planchistes s’agrandit en Arabie saoudite. (Shareef Masarani)

«J'avais besoin d'un coup de main pour réaliser quelques figures, il y a quelques mois. Je me suis donc inscrite à un entraînement d’un mois et cela m'a beaucoup aidée», confie-t-elle.

Les virages et les ollies (sauts effectués avec la planche, NDLR) sont les deux premières figures qu'elle a réalisées. «Je me sentais bien. J'ai passé un temps fou à essayer avant d'y arriver... J'attends avec impatience le moment où je fais du skate, car j'apprends de nouvelles figures tous les jours», indique-t-elle.

Le skate n'a pas toujours été aussi populaire en Arabie saoudite. Shareef Masarani explique que, jusqu'en 2020, seules quelques personnes faisaient du skate. Parmi elles figuraient le groupe Sandlifers ainsi que des résidents philippins qui avaient importé cette activité de leur pays.

Cette année-là, le skatepark d'Al-Nakhil a ouvert ses portes au public. D'autres sites sont apparus ensuite, comme le club privé de Diriyah et le skatepark du boulevard Riyad. Ce dernier est spécialement conçu pour cette activité et propose des équipements sur place à la location.

Au fur et à mesure que le nombre de ses abonnés augmente sur Instagram, Shareef se sert de cette plate-forme comme d'un outil d'apprentissage pour transmettre ses connaissances aux autres. À travers la fonction «live» de l'application, il répond aux questions que les internautes se posent sur ce sport. Il lui arrive aussi d’expliquer quels produits LocoSonix sont les plus adaptés à vos besoins.

«Je veux que les gens me surpassent. C’est mon objectif!», lance-t-il.

Partenaire du magasin LocoSonix, le seul magasin de skate spécialisé du Royaume, Shareef Masarani présente souvent les nouveautés de l'enseigne. Ce magasin animé ressemble un peu à une galerie d'art.

«Ce sport présente un potentiel extraordinaire dans la mesure où il est de plus en plus intégré à la culture saoudienne», explique à Arab News Safi Marroun, le fondateur de LocoSonix.

«Dès l'instant où vous apprenez à vous tenir en équilibre sur une planche et que vous vous baladez sur votre skate, vous découvrez un nouveau mode de vie. LocoSonix rassemble à la fois les artistes, les planchistes professionnels et les personnes qui souhaitent s'amuser en roulant sur des skates».

En outre, LocoSonix a pour projet de créer des skateparks en 2023 afin de promouvoir ce sport.

Le Comité international olympique a intégré le skateboard au programme des Jeux olympiques d'été de 2020 à Tokyo.

Au Royaume, la Fédération saoudienne des sports extrêmes a organisé deux camps d'entraînement dédiés au skateboard à Riyad. Ils ont réuni cent onze amateurs. Elle a également organisé la première compétition de roller agressif et de skateboard. Cette compétition, qui durait deux jours, a accueilli trente-huit participants, femmes et hommes.

«La communauté du skateboard se développera si les gens continuent à faire ce qu'ils font. Comme pour toute activité, s'ils confirment leur engagement, elle prendra de l'ampleur, c'est certain», se félicite M. Masarani.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite annonce la Semaine de la mode de la mer Rouge

Parmi les moments forts, notons la participation de cent marques saoudiennes, une initiative lancée par la Commission de la mode afin de soutenir et de promouvoir les talents locaux émergents. (Photo Arab News).
Parmi les moments forts, notons la participation de cent marques saoudiennes, une initiative lancée par la Commission de la mode afin de soutenir et de promouvoir les talents locaux émergents. (Photo Arab News).
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  • Organisé par la Commission saoudienne de la mode, cet événement mettra en vedette des créateurs locaux et internationaux
  • L’Arabie saoudite avait accueilli sa première semaine de la mode en 2023 à Riyad

DUBAÏ: Le Royaume s’apprête à accueillir la toute première Semaine de la mode de la mer Rouge. Prévu en bord de mer sur l'île d'Ummahat, cet événement glamour se déroulera du 16 au 18 mai au St. Regis Red Sea Resort. Organisé par la Commission saoudienne de la mode, cet événement mettra en vedette des créateurs locaux et internationaux. Son objectif est de célébrer la fusion entre l'esthétique traditionnelle saoudienne et le design contemporain de pointe.

Parmi les moments forts, notons la participation de cent marques saoudiennes, une initiative lancée par la Commission de la mode afin de soutenir et de promouvoir les talents locaux émergents.

Rappelons que l'Arabie saoudite avait accueilli sa première semaine de la mode en 2023 à Riyad. L'événement, qui s’était déroulé dans le quartier financier du roi Abdallah du 20 au 23 octobre, a jeté les bases de la nouvelle capitale de la mode au Moyen-Orient.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


La rappeuse afghane Sonita Alizada, voix des jeunes filles pour la liberté

Sonita Alizada elle-même a failli être vendue à un homme vers l'âge de 10 ans, puis à 14 ans pour 9.000 dollars. (AFP).
Sonita Alizada elle-même a failli être vendue à un homme vers l'âge de 10 ans, puis à 14 ans pour 9.000 dollars. (AFP).
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  • Non au travail des enfants, aux mariages forcés, au renoncement à ses rêves: à travers le rap, Sonita Alizada (ou Alizadeh) a trouvé un médium parfait pour crier ses combats et raconter son histoire démarrée sous le régime taliban
  • Postée sur internet, la vidéo est vue plus de 8.000 fois le premier jour, tant les mariages forcés sont répandus dans le monde avec 12 millions de mineures mariées chaque année, selon l'Unicef

ARROMANCHES-LES-BAINS: Non au travail des enfants, aux mariages forcés, au renoncement à ses rêves: à travers le rap, Sonita Alizada (ou Alizadeh) a trouvé un médium parfait pour crier ses combats et raconter son histoire démarrée sous le régime taliban.

"Comme toutes les filles, je suis en cage, je ne suis qu'un mouton qu'on élève pour le dévorer", chante-t-elle, en 2014 en Iran, dans "Brides for sale" (Mariées à vendre), en robe de mariée, code-barre et ecchymoses sur le visage. "Relis le Coran! Il ne dit pas que les femmes sont à vendre."

Postée sur internet, la vidéo est vue plus de 8.000 fois le premier jour, tant les mariages forcés sont répandus dans le monde avec 12 millions de mineures mariées chaque année, selon l'Unicef.

Sonita Alizada elle-même a failli être vendue à un homme vers l'âge de 10 ans, puis à 14 ans pour 9.000 dollars.

Repérée par la documentariste iranienne Rokhsareh Ghaem Maghami qui verse 2.000 dollars, elle a droit à six mois de sursis et saisit sa chance lorsqu'une ONG américaine lui propose d'étudier aux Etats-Unis.

Dans l'Utah, les débuts sont difficiles pour celle qui ne sait dire en anglais que "salut, je suis une rappeuse". Elle découvre aussi qu'aux Etats-Unis les mariages de mineures existent.

Elle décide de raconter son histoire dans les écoles, jusqu'au très prisé festival américain du film de Sundance où le documentaire qui lui est consacré, "Sonita", remporte en 2016 le prix du jury.

Ses jeunes années sont marquées par la peur des Talibans et la faim. Née à Herat en 1996, elle a environ cinq ans lorsqu'elle fuit avec ses parents et ses sept frères et sœurs, sans papiers, vers l'Iran.

"On pensait que la vie y serait plus facile, sans guerre mais c'était très difficile de se faire accepter à cause de l'image des Afghans", se rappelle Sonita Alizada, 27 ans, dans un entretien avec l'AFP.

Là aussi, interdiction d'aller à l'école: "Je cirais des chaussures avec mes frères puis je vendais des fleurs." Sa première bonne étoile est une femme qui apprend clandestinement aux filles à lire et à écrire dans une mosquée.

« Toujours en colère »

De retour en Afghanistan, son père, malade, meurt. Son mariage est planifié puis annulé lorsqu'elle retourne en Iran. Sonita y rencontre une association qui lui permet de prendre des cours de guitare en secret... et l'encourage à écrire après avoir remporté un prix de poésie.

Un jour l'artiste en devenir entend le rappeur star Eminem et, sans comprendre les paroles, pense que c'est "probablement la meilleure façon de partager une histoire".

La jeune fille écrit "Brides for sale" même si sa mère, mariée à 12 ans et illettrée, lui interdit de faire du rap. C'est le succès et le départ vers les Etats-Unis.

Devenue sa plus grande admiratrice, sa mère apparaît dans son clip "Run Boy", qui parle des Talibans essayant d'empêcher la scolarisation des filles.

Le 4 juin, elle sera à Caen, dans le nord-ouest de la France, pour le prix Liberté, qu'elle a remporté en 2021. La jeune artiste chantera "Stand up" avec des locaux et le clip de la chanson, filmé sur les plages du Débarquement, sera diffusé devant des vétérans de la Seconde Guerre mondiale.

"Toujours en colère", elle continue de défendre avec le rap et sur les réseaux sociaux la liberté sous toutes ses formes: à l'éducation, à s'exprimer, à choisir son partenaire. Elle a aussi mis en place deux projets en Afghanistan pour aider les enfants et les femmes.

Diplômée l'année dernière en droits humains et en musique à New York, Sonita Alizada veut maintenant étudier la politique à Oxford.

"L'art et la politique vont ensemble. Toute ma musique parle de politique, de faire la différence, de donner de l'espoir, de prendre conscience. Alors j'essaye d'éveiller les consciences à travers la musique", souligne celle qui espère, un jour, pouvoir prendre une part active dans l'avenir de son pays.


Des artistes français présentent une expérience artistique envoûtante à Djeddah

Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
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  • «C’est un réel plaisir d’être ici, en particulier à Hayy Jameel, où nous mêlons l’art et la science pour créer une expérience sensorielle sans équivalent»
  • «Nous abordons les données non comme de simples codes, mais comme des sensations, ce qui nous permet de caractériser l’expérience et de la partager»

DJEDDAH: L’artiste Paul Marlier et la danseuse Jeanne Morel présentent une exposition d’art numérique interactive baptisée «ETH3R» au centre culturel de Djeddah, Hayy Jameel.

Les deux créateurs français exposent des œuvres immersives réalisées à partir des données biométriques de Jeanne Morel recueillies pendant qu’elle effectue des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur.

Ce mélange unique de technologie et de créativité a captivé le public en raison de la réflexion qu’il offre sur la réalité et du contraste saisissant qu’il présente avec la nature souvent banale de la vie quotidienne.

Dans une interview accordée à Arab News, Paul Marlier évoque le processus créatif qui est à l’origine de cette œuvre numérique. Il explique également comment ces productions sont inspirées par les données humaines et scientifiques qu’il a recueillies.

«C’est un réel plaisir d’être ici, en particulier à Hayy Jameel, où nous mêlons l’art et la science pour créer une expérience sensorielle sans équivalent», déclare-t-il. «Cette expérience représente l’ADN du monde, la danse de nos âmes.»

«ETH3R présente des tableaux, mais aussi des installations dynamiques qui sont dérivées des données biométriques de ma femme, Jeanne Morel, qui danse dans des environnements divers et extrêmes, des profondeurs de l’océan jusque dans les hautes altitudes où s’entraînent les astronautes», poursuit-il.

Paul Marlier a fusionné ces données scientifiques sur la physiologie humaine avec d’autres informations comme la qualité de l’air, l’imagerie satellite et même des faits relatifs à la mer Rouge. «Ces œuvres d’art sont des empreintes émotionnelles qui rappellent des moments de grâce. Il s’agit d’un véritable travail de collaboration.»

Expliquant le processus, il précise: «Jeanne, équipée de capteurs semblables à un pinceau, est le catalyseur. Ses émotions lorsqu’elle danse sont traduites grâce à des codes en art numérique tel qu’on peut le voir dans les peintures. Nous explorons les thèmes de la fragilité, de la spiritualité et de l’unité inhérente entre l’homme et la nature – la danse universelle.»

«Nous abordons les données non comme de simples codes, mais comme des sensations, ce qui nous permet de caractériser l’expérience et de la partager. En recueillant une multitude d’informations de cette danseuse singulière, nous nous efforçons de matérialiser l’essence de la grâce», souligne Paul Marlier.

«La danse est le moyen d’exprimer ses émotions les plus profondes, de manière parfois plus simple qu’avec des mots», explique pour sa part Jeanne Morel.

«C’est l’allégorie de la vie. Elle me permet de rester vivante, connectée aux mouvements du monde. Nos corps sont constamment en train de danser, de bouger, sur cette terre qui elle-même danse autour du soleil et reste en équilibre grâce à la gravité», ajoute la danseuse.

À propos de leur première visite dans le Royaume, Paul Marlier livre cette observation: «Les gens sont très accueillants ici. La spiritualité et la poésie sont très présentes.»

«Nous admirons la spiritualité et l’ouverture d’esprit de ce pays pour tout ce qui touche l’art, notamment l’art numérique», ajoute son épouse.

«Observer des œuvres d’art qui dépassent les frontières a été un voyage envoûtant qui a captivé nos sens et a suscité l’émerveillement face à la fusion de l’art et de la technologie. Les démonstrations en direct et la danse ont été incroyablement relaxantes. Cela nous a permis de nous évader sereinement dans un autre monde, imaginaire», confie Walid Harthi, un passionné d’art.

L’exposition se tient jusqu’au 11 mai.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com