Les Libanais après avoir été expulsés dans… la nature

Une épaisse poussière s'élève lors de l'effondrement des silos à grains du port de Beyrouth (Photo, AFP).
Une épaisse poussière s'élève lors de l'effondrement des silos à grains du port de Beyrouth (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 08 août 2022

Les Libanais après avoir été expulsés dans… la nature

  • La clique qui dirige le pays a poursuivi ses actions pour expulser la population de la politique dans la nature
  • Le découragement est devenu patent

Jeudi dernier, le jour du deuxième anniversaire de l'explosion du port de Beyrouth, était le jour où il est devenu définitivement certain que les Libanais ont été expulsés dans la nature et qu'ils doivent y gérer leurs affaires, et non dans un état de droit ou par la socialisation.

L'ampleur des manifestations de solidarité avec les victimes et de condamnation de la catastrophe en parlait clairement.

Cela ne signifie pas que la solidarité et la condamnation étaient rares ou apprivoisées. Cela signifie que l'espoir d'imposer des changements est rare. Le découragement est devenu patent.

La clique qui dirige le pays a poursuivi ses actions pour expulser la population de la politique dans la nature, c'est-à-dire l'expulser du lieu où les problèmes publics sont discutés, où les décisions sont prises et où l'opinion publique compte, vers un endroit où "les forts sont tellement leur force » (al-qawi bi quwatihi), comme le dit le dicton populaire.

Cela signifie, entre autres choses, la perpétuation de la conception de la calamité au port comme une action que personne n'avait entreprise. C'est la nature aveugle qui l'a fait, et il faut le concevoir comme un événement naturel, c'est-à-dire un événement non politique. Sa proximité chronologique avec l'avènement de la pandémie de coronavirus a peut-être contribué à consolider cette notion.
Les événements naturels ne laissent pas de traces si ce n'est celle d'effacer des traces ; ils ne font qu'effacer. Ils prennent sur eux, en toute impartialité et sans but ni but, d'anéantir tout ce qui est debout. Le moment de l'effondrement de quatre des silos du port, le jour du deuxième anniversaire de l'explosion, en dit long. Il a voulu nous dire : c'est aussi un acte neutre sans but ni finalité.

Personne n'est tenu responsable ou puni après un événement naturel. C'est à cause d'une volonté que nous ne pouvons pas percevoir et sur laquelle nous n'avons aucun contrôle que la justice locale, représentée par le juge Tarek Bitar, a les mains liées et est frappée d'un procès et d'une accusation après l'autre. La justice internationale, quant à elle, est interdite de jouer un rôle sous prétexte que nous avons une justice locale.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Affaire Belaïd : Le verdict n’est qu’un pas vers la révélation de la vérité !

Chokri Belaïd (Photo, AFP).
Chokri Belaïd (Photo, AFP).
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  • Le comité de défense du martyr : la responsabilité des dirigeants d’Ennahdha dans l’assassinat est avérée
  • Ainsi, quatre accusés ont été condamnés à mort, deux autres à la perpétuité, alors que plusieurs autres ont écopé de peines allant de deux à cent vingt ans de prison

Le 1er substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, Aymen Chtiba, a indiqué devant un parterre de représentants des médias, lors d’un point de presse tenu à l’aube de ce mercredi 27 mars 2024 au siège dudit tribunal, que la 5e Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme a prononcé son verdict, et ce à l’encontre de 23 accusés impliqués dans l’affaire de l’assassinat du martyr Chokri Belaïd.

Ainsi, quatre accusés ont été condamnés à mort, deux autres à la perpétuité, alors que plusieurs autres ont écopé de peines allant de deux à cent vingt ans de prison avec exécution immédiate. En outre, des décisions de non-lieu ont été prononcées en faveur de cinq accusés tandis que tous les accusés doivent être soumis à la surveillance administrative pour une durée allant de 3 à 5 ans Aymen Chtiba n’a pas divulgué les noms des accusés condamnés à la peine capitale et ceux ayant écopé d’une peine à perpétuité, mais il a précisé, à la fin de son intervention, que les détails de tous les jugements ont été consignés au secrétariat du Tribunal.

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Maroc-Italie : Reconnaissance mutuelle des permis de conduire

M. Youssef Balla, ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de la République italienne et M. Matteo Salvini, vice-président du Conseil des ministres et ministre des Infrastructures et des Transports (Photo, Le Matin).
M. Youssef Balla, ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de la République italienne et M. Matteo Salvini, vice-président du Conseil des ministres et ministre des Infrastructures et des Transports (Photo, Le Matin).
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  • Cet accord "traduit la mobilisation constante du gouvernement marocain en faveur de la défense des intérêts des Marocains résidant à l'étranger
  • L’Accord a été signé par M. Youssef Balla, ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de la République italienne et M. Matteo Salvini, vice-président du Conseil des ministres et ministre des Infrastructures et des Transports

Le gouvernement du Royaume du Maroc et le gouvernement de la République italienne ont procédé, mercredi à Rome, à la signature de l’Accord sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire aux fins de la conversion.

L’Accord a été signé par M. Youssef Balla, ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de la République italienne et M. Matteo Salvini, vice-président du Conseil des ministres et ministre des Infrastructures et des Transports, en présence du vice-ministre chargé du transport maritime.

Lors de la cérémonie de signature de cet Accord au siège du ministère italien des Infrastructures et des Transports, M. Salvini a manifesté son admiration pour les avancées enregistrées par le Maroc et l’essor économique en matière d’infrastructures routières, ferroviaires et portuaires. Il a, dans ce sens, appelé à renforcer davantage les relations bilatérales dans le domaine de la connectivité, mettant en exergue les opportunités d’investissement qu’offre le Royaume.

De son côté, M. Balla a souligné que la concrétisation de cet Accord traduit l’engagement ferme et continu du gouvernement marocain, inspiré des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de la Très Haute sollicitude dont le Souverain a toujours entouré les membres de la communauté marocaine.

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La résolution de la dernière chance

L'ambassadrice du Royaume-Uni à l'ONU Barbara Woodward votant en faveur de la résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages, au cours du Conseil de sécurité. À New-York, le 25 mars 2024 (Photo, Reuters).
L'ambassadrice du Royaume-Uni à l'ONU Barbara Woodward votant en faveur de la résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages, au cours du Conseil de sécurité. À New-York, le 25 mars 2024 (Photo, Reuters).
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  • Le texte voté «constitue un acquis important pour la cause palestinienne de par sa teneur, mais aussi du point de vue procédural, car il s’agit de la première résolution présentée par les membres élus conjointement et de manière unifiée dans l’histoire de
  • Les représentants des délégations diplomatiques des pays membres non permanents du Conseil de sécurité, initiateurs du projet de la résolution, ont partagé lundi un sentiment commun de victoire

La récente résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu à Ghaza est saluée comme un acquis à dater pour la cause palestinienne, et au-delà pour la lutte globale pour un monde plus juste. 

Le texte voté «constitue un acquis important pour la cause palestinienne de par sa teneur, mais aussi du point de vue procédural, car il s’agit de la première résolution présentée par les membres élus conjointement et de manière unifiée dans l’histoire des Nations unies», note le ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf. Le point de vue résume la fierté partagée par une grande partie de la communauté internationale qui, assiste impuissante depuis des mois, à l’une des démonstrations les plus cruelles de ce que peuvent être les limites pratiques du droit international. 

Les représentants des délégations diplomatiques des pays membres non permanents du Conseil de sécurité, initiateurs du projet de la résolution, ont partagé lundi un sentiment commun de victoire à l’issue de l’opération de vote, et il y avait de quoi. 

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