RIYAD: Le 5e anniversaire du lancement de l’Autorité de développement de Diriyah Gate est une étape remarquable, a déclaré Kiran Haslam, directeur du marketing de l’organisation, dans le podcast The Mayman Show d’Arab News.
Ce programme place en vedette des acteurs, des humoristes, des mannequins et des athlètes, entre autres. «C’est une étape importante dont nous pouvons nous vanter encore plus à l’interne qu’en dehors du bureau», nous a confié Kiran Haslam.
Ce dernier souligne que «l’environnement de travail unique» de cette autorité a été récemment reconnu comme l’un des meilleurs endroits pour travailler dans le Royaume, ajoutant: «C’est remarquable, mais pas réellement surprenant».
Il a expliqué que, en tant qu’organisation, les membres de l’autorité interagissent les uns avec les autres de manière rafraîchissante, dynamique et énergique.
«Parfois, l’enthousiasme est à son comble. Sans vouloir citer de marques, je dirai que j’ai visité les bureaux de Google, qui a la réputation de disposer de lieux de travail très ouverts, passionnants et dynamiques, où les gens s’amusent», a-t-il poursuivi.
«Le travail et la façon dont nous voulons vivre se chevauchent de plus en plus. L’Autorité de développement de Diriyah Gate est comme Google à cet égard, avec beaucoup moins de poufs autour du bureau – cette société est célèbre pour avoir des poufs un peu partout. Notre colonne vertébrale est bien droite, parce que nous travaillons toujours sur de bonnes chaises et parce que nous sommes toujours capables d’interagir de manière positive.»
M. Haslam, qui est l’auteur de deux livres pour enfants, a rejoint l’Autorité de développement de la Diriyah Gate dans un état d’esprit d’anthropologue. Il est également musicien et compositeur, titulaire d’une maîtrise en guitare et dispose d’une grande expérience dans les industries nautique et automobile.
Selon lui, ce qui est exceptionnel au niveau de l’autorité, c’est le type d’actifs qu’elle crée pour une ville qui se situe à l’intérieur de Riyad. «Chez Diriyah, nous créons des actifs à usage mixte», a-t-il souligné.
«Historiquement, les gens en ont parlé presque uniquement du point de vue du développement: les hôtels cinq étoiles, les académies, les concepts universitaires et tout ce qui favorise une certaine façon de vivre dans une ville au sein de la capitale, Riyad.»
Mettant en avant des exemples de l’attention portée par l’autorité aux détails lors du développement de Diriyah, il a précisé: «Il y a une sorte d’humanité qui relie l’ensemble de ces projets, de ces actifs, de ces lieux et de ces initiatives. Tout le projet est à dimension humaine.»
«Ainsi, tout fait référence à l’architecture de Najd et la construction en adobe. Nous avons déjà créé 180 millions de briques de boue pour exécuter la première phase de Diriyah.»
At-Turaïf a été construit avec de la boue d’adobe et d’autres matériaux naturels dans les années 1700 et il y a dans ce quartier des cours, des ruelles et des tours qui mettent en valeur l’architecture typique de Najd; ce cadre somptueux raconte l’histoire du mode de vie saoudien traditionnel. En 2010, près de trois siècles plus tard, les ruines d’At-Turaïf ont été inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
M. Haslam a expliqué que les briques de boue seraient utilisées pour reproduire l’atmosphère d’At-Turaïf en restant fidèle à son esprit et à sa signification.
«Pour vous donner une petite idée, si vous mettez bout à bout 180 millions de briques de boue, ce sera 3,7 fois plus long que la Grande Muraille de Chine.»
«Il s’agit donc d’un projet immense et complexe, mais qui reste ancré dans l’humanité, la culture et l’interaction. Voilà essentiellement ce qui le distingue des autres», a-t-il ajouté.
L’épisode du Mayman Show auquel Kiran Haslam a participé sera diffusé le 5 août à 18h, heure de Riyad.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com