RIYAD: Un conglomérat français de produits de luxe a accueilli certaines de ses pièces les plus exclusives sur le site historique d'At-Turaif pour mettre en lumière l'ampleur de son savoir-faire artisanal aux côtés de la riche Histoire du Royaume.
«L'héritage de notre présent se perpétue alors que nous sommes fiers de présenter “Al-Thara wa Althuraya”, un événement inédit pour Cartier, première marque mondiale à exposer dans ce site historique, berceau du Royaume», a déclaré Kalid Lanssari, directeur général de Cartier en Arabie saoudite.
L'inauguration a eu lieu le 17 mars devant le palais de Salwa, autrefois le centre historique du premier État saoudien. Lors de la soirée d'ouverture de l'exposition, le Royal Philharmonic Orchestra britannique, dirigé par Thomas Roussel, s'est produit accompagné de Sawsan al-Bahiti, la première chanteuse d'opéra saoudienne. L'exposition se tiendra jusqu'au 26 mars aux palais du prince Omar et du prince Saad à At-Turaif.
En bref
At-Turaif est un symbole de la riche Histoire de l'Arabie saoudite et offre un aperçu de l'architecture classique najdie des années 1700.
Quarante pièces de joaillerie raffinées ont été exposées au palais du prince Omar ben Saoud dans cinq sections différentes, marquant des styles de conception spécifiques, notamment la faune et la flore, la géométrie et le contraste, l'architecture et l'épure, les explorations culturelles et le ludique.
Au palais du prince Saad, Cartier a exposé ses pièces de musée patrimoniales – une équipe spéciale se consacre à l'acquisition de ces créations Cartier uniques dans le monde entier lorsqu'elles sont mises aux enchères.
Le palais du prince Omar ben Saoud était autrefois la résidence du fils de l'imam Saoud al-Kabir. Le palais, surnommé le «Grand Palais», est l'un des lieux choisis pour l'exposition de la collection Cartier en raison de sa conception et de son architecture complexes.
L'exposition vise à rendre hommage au lien entre le design de Cartier et Diriyah en tant que centre culturel, artistique et historique.
«Chez Cartier, nous trouvons notre inspiration dans la diversité du monde. Notre maison est implantée dans la péninsule depuis 1912», explique M. Lanssari.
Il s'agit du premier événement de haute joaillerie organisé dans le site du patrimoine mondial de l'Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) à Riyad. La Diriyah Gate Development Authority (DGDA) s'est associée à Cartier pour donner vie à cette exposition.
«Diriyah est considérée comme le “joyau du Royaume”. Nous l'avons prouvé dernièrement, en commençant à accueillir une série de programmes artistiques et culturels pour le public en pleine expansion dans toute l'Arabie saoudite», déclare Jerry Inzerillo, PDG de la DGDA.
«En tant que destination mondiale pour les passionnés d'Histoire et de culture, l'exposition “Al-Thara wa Althuraya” est un complément idéal à ce que nous faisons et, surtout, elle respecte la richesse et la diversité de l'Histoire saoudienne», ajoute-t-il.
At-Turaif est un symbole de la riche Histoire de l'Arabie saoudite et offre un aperçu de l'architecture classique najdie des années 1700.
«Notre fondateur, Jacques Cartier, a visité la région pour la première fois à la recherche de perles extraordinaires et il est revenu avec beaucoup plus: des amitiés, des moments mémorables partagés avec les habitants et de grandes sources d'inspiration, qui continuent d'influencer la créativité unique dont témoignent nos créations», souligne Kalid Lanssari.
Les expositions ont été présentées dans les deux palais où sont exposées les pièces du musée du patrimoine Cartier et les nouveaux modèles créés ont été inspirés par diverses cultures et régions. Quarante pièces de joaillerie raffinées ont été exposées au palais du prince Omar ben Saoud dans cinq sections différentes, marquant des styles de conception spécifiques, notamment la faune et la flore, la géométrie et le contraste, l'architecture et l'épure, les explorations culturelles et le ludique.
Le fondateur de Cartier, Louis-François Cartier, était connu pour son ouverture d'esprit, sa créativité, sa passion et son intérêt pour les différentes cultures. C'est ainsi qu'il a développé son inspiration pour la maison et qu’il a fait évoluer la marque vers des pièces uniques qui mettent en valeur les différentes régions du monde. Les nouveaux modèles présentent chacun des contrastes audacieux de couleurs et de motifs qui rendent hommage à diverses cultures, notamment l'Inde et l'Arabie.
Au palais du prince Saad, Cartier a exposé ses pièces de musée patrimoniales – une équipe spéciale se consacre à l'acquisition de ces créations Cartier uniques dans le monde entier lorsqu'elles sont mises aux enchères.
Cartier s'engage à préserver et à honorer la beauté et l'héritage de ses pièces précieuses, où qu'elles se trouvent dans le monde. Trente-sept pièces patrimoniales rares ont été exposées, telles que la broche à pince rose de la princesse Margaret, fabriquée sur commande spéciale de Cartier Londres en 1938; un diadème à volutes vendu à la reine Élisabeth de Belgique en 1910; et le collier ras-du-cou fabriqué par Cartier Paris sur commande spéciale en 1928 pour sir Bhupinder Singh, maharadjah de Patiala, qui a été retrouvé et restauré en 2008 après la disparition des diamants jaunes centraux. Ce collier, créé à l'origine pour un homme, n'a été porté que par une seule femme au monde, la pop star Rihanna.
«Cette collaboration est un véritable honneur et nous nous réjouissons du voyage qui nous attend», indique M. Lanssari.
«Ce partenariat a été un plaisir, nous avons adoré accueillir nos invités d'honneur et nous nous réjouissons des prochains jours», ajoute M. Inzerillo.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com