La théorie iranienne, explicite parfois et implicite à d'autres moment de son histoire, est fondée sur l'idée que Téhéran, depuis sa révolution de 1979, a soutenu l'effort arabe pour libérer la Palestine et anéantir Israël et que l'Iran a été le pays qui aurait relancé ce projet après que les Arabes l'ont abandonné.
Débutant avec les accords de Camp David de 1978 et 1979 entre l'Egypte et Israël, l'abandon de la cause fut ensuite couronné en 1993 lorsque les Palestiniens signèrent les accords d'Oslo.
La «trahison» de l'Égypte de Sadate puis de l'Organisation de libération de la Palestine d'Arafat s'oppose au cap pris par l'Iran, qui ne transigerait pas sur les droits des Arabes ni ne les dilapide.
Ce récit nous amènerait, conformément au raisonnement précisté, à conclure que Téhéran représenterait les intérêts des Arabes - en leur nom, sinon contre leur gré - et mieux qu'eux-mêmes.
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