Les «énormes possibilités» de la Vision 2030 sous les projecteurs

Le mégaprojet de développement de Neom dans la province saoudienne de Tabuk (Photo, AN)
Le mégaprojet de développement de Neom dans la province saoudienne de Tabuk (Photo, AN)
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Publié le Mercredi 28 octobre 2020

Les «énormes possibilités» de la Vision 2030 sous les projecteurs

  • Les plans de réforme du Royaume ont contribué à son ascension rapide dans les rangs de la compétitivité commerciale mondiale
  • « Les entreprises britanniques désirent en savoir plus sur les possibilités intéressantes en Arabie saoudite », explique Simon Kelly, consul général adjoin

LONDRES : Les réformes économiques et sociales saoudiennes dans le cadre de la Vision 2030 ont contribué à faire du Royaume l'une des économies les plus compétitives du monde, selon des intervenants qui ont pris part à un événement organisé mardi par le Département britannique du commerce international (DIT).

Le Conseil de coopération du Golfe « est un partenaire commercial très important du Royaume-Uni. L’Arabie saoudite est donc une économie d’une grande importance », affirme Chad Woodward, directeur du commerce et des investissements à l’ambassade britannique en Arabie saoudite, lors de l’événement en ligne organisé dans le cadre de la Semaine d’infrastructure 2020, auquel Arab News a assisté.

Le Royaume « a d'énormes possibilités pour la poursuite de son programme de transformation national dans le cadre de la Vision 2030 », ajoute-t-il.

Des mégaprojets tels que Neom, le projet de développement de la mer Rouge, sont «très intéressants» et illustrent ce que le Royaume peut offrir aux investisseurs britanniques à la recherche de nouvelles destinations pour leur capital, précise-t-il.

 « Les sociétés britanniques souhaitent en savoir plus sur les investissements dans le Royaume, et c’est dû en grande partie aux mégaprojets », a déclaré à Arab News Simon Kelly, le consul général adjoint et président du DIT au consulat britannique à Djeddah, après l’événement. 

« Les entreprises britanniques désirent en savoir plus sur les possibilités intéressantes en Arabie saoudite, comme le projet de développement de la mer Rouge, Amaala, Diriyah Gate, Qiddiya et, bien sûr, Neom », mentionne-t-il.

M. Kelly met en avant les perspectives de coopération bilatérales pour la poursuite des objectifs de la Vision 2030, et il précise que le Royaume-Uni est particulièrement bien placé pour soutenir l'Arabie saoudite dans de nombreux secteurs.

« Les réformes économiques et sociales mises en place dans le cadre de la Vision 2030 ont contribué à faire du Royaume le moteur économique du Moyen-Orient et l’un des pays les plus compétitifs du monde », souligne Abdelaziz Alghifaili, directeur du bureau international pour l'Europe du Nord au ministère saoudien de l'Investissement.

« L’Arabie saoudite était une économie qui dépendait du pétrole et du gaz, mais, aujourd’hui, le pays diversifie rapidement son économie et s’ouvre à de nouveaux secteurs. Cette transformation est menée par une population jeune et éduquée qui crée une main-d’œuvre hautement talentueuse et ambitieuse », poursuit-il.

« Le climat d’investissement en Arabie saoudite devient de plus en plus compétitif. La Banque mondiale a classé l’Arabie saoudite comme le premier réformateur mondial dans son rapport Doing Business 2020, alors que l'Institut international pour le développement de la gestion a placé le Royaume au 24e rang en matière de compétitivité au niveau mondial.»

Les réformes économiques telles que l’autorisation pour certaines entreprises d’être détenues à 100% par des étrangers, la réduction considérable des délais pour enregistrer les licences et la réduction du nombre de documents demandés aux entreprises étrangères pour commencer à faire des affaires dans le Royaume, ne sont que qu’une partie des changements qui ont contribué à son ascension rapide dans les rangs de la compétitivité mondiale, précise M. Alghifaili.

« Les prouesses du pays, notamment en termes de services financiers — il s’agit le plus grand marché de capitaux du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord — ont permis à son économie de progresser », conclut-il.

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.