On ne peut raisonnablement améliorer la gouvernance économique sans le politique. C’est un axiome ! Si le pouvoir en place se dit pourtant prêt à en accepter le principe, il reste que la réalité du terrain offre moult arguments à ceux qui en doutent.
L’une des preuves formelles en la matière, si besoin est, ce sont les chiffres fournis il y a quelques jours sur les performances de notre économie qui ne cadrent qu’avec l’amélioration des recettes des exportations des hydrocarbures.
Le PDG de Sonatrach a informé en effet sur les résultats enregistrés dans son secteur. Les recettes des exportations des hydrocarbures devraient atteindre, selon Hakkar, les 50 milliards de dollars à la fin de l’année.
La conjoncture est favorable pour les cours de pétrole après deux années de pandémie ayant impacté le secteur et l’économie mondiale, et la crise ukrainienne qui a eu un effet ascenseur sur le marché. Pour combien de temps encore ?
La question doit être au centre des préoccupations des uns et des autres, consommateurs et producteurs de l’or noir et du gaz, tant le phénomène de l’inflation qui opère dans pratiquement les économies les plus fortes n’a pas encore livré tous ses secrets.
La croissance mondiale risque fort bien de subir les contrecoups de la lutte contre le renchérissement généralisé des prix aussi bien aux EtatsUnis qu’en Europe, où il semblerait que l’on soit décidé à mettre en place les mécanismes idoines pour faire baisser les taux en prenant, certes, le risque de voir la croissance reculer.
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