Algérie: La maison d’enfance d’Yves Saint Laurent ouvre ses portes aux visiteurs

Le créateur français Yves Saint-Laurent pose dans son bureau de la rue La Boétie à Paris le 22 septembre 1961 (Photo, AFP).
Le créateur français Yves Saint-Laurent pose dans son bureau de la rue La Boétie à Paris le 22 septembre 1961 (Photo, AFP).
Yves-Saint Laurent a vécu son enfance jusqu'à l'âge de 18 ans dans cette maison avant de s'installer à Paris (Photo, Facebook @Oran).
Yves-Saint Laurent a vécu son enfance jusqu'à l'âge de 18 ans dans cette maison avant de s'installer à Paris (Photo, Facebook @Oran).
Yves-Saint Laurent a vécu son enfance jusqu'à l'âge de 18 ans dans cette maison avant de s'installer à Paris (Photo, Facebook @Oran).
Yves-Saint Laurent a vécu son enfance jusqu'à l'âge de 18 ans dans cette maison avant de s'installer à Paris (Photo, Facebook @Oran).
Yves-Saint Laurent a vécu son enfance jusqu'à l'âge de 18 ans dans cette maison avant de s'installer à Paris (Photo, Facebook @Oran).
Yves-Saint Laurent a vécu son enfance jusqu'à l'âge de 18 ans dans cette maison avant de s'installer à Paris (Photo, Facebook @Oran).
Yves-Saint Laurent a vécu son enfance jusqu'à l'âge de 18 ans dans cette maison avant de s'installer à Paris (Photo, Facebook @Oran).
Yves-Saint Laurent a vécu son enfance jusqu'à l'âge de 18 ans dans cette maison avant de s'installer à Paris (Photo, Facebook @Oran).
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Algérie: La maison d’enfance d’Yves Saint Laurent ouvre ses portes aux visiteurs

  • Après plusieurs mois de travaux, la maison d'Yves Saint Laurent à Oran est maintenant restaurée
  • La maison est ouverte aux visiteurs depuis le 26 juin

ALGER: La première demeure du grand couturier français, Yves Mathieu-Saint-Laurent, dit Yves Saint Laurent, né le 1er août 1936 à Oran en Algérie à l'époque de la colonisation française, va bientôt ouvrir ses portes aux visiteurs. 

Un entrepreneur algérien du nom de Mohammed Affane a acheté la maison familiale dans laquelle le grand couturier français, l'un des plus célèbres du monde de la mode, a grandi afin de la restaurer.

Après plusieurs mois de travaux, la maison d'Yves Saint Laurent à Oran est désormais comme neuve.

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C’est dans cette maison qu’il a découvert le raffinement de la vie mondaine oranaise (Photo, Facebook @Oran).

La bâtisse sera transformée en musée privé qui contera l'histoire des premiers pas du célèbre créateur de mode, dont les œuvres ont inspiré de nombreux confrères à travers le monde.

L'histoire de cette maison remonte au début du XXe siècle, pendant l'occupation française de l'Algérie. C’est dans ce domicile de deux étages que le couturier vécut durant son enfance et son adolescence et réalisa ses premières créations de mode.

C’est d’ailleurs dans ce même endroit que le couturier a esquissé ses premiers croquis, qui ont remporté le prix du meilleur design des années cinquante. Ce qui lui a permis, à l’époque, d’intégrer l'atelier du designer international Christian Dior.

La maison se situe au numéro 11 de la rue Stora sur le plateau Saint Michel. Le rez-de-chaussée était habité par les parents d’Yves Saint Laurent, tandis que ses cousins occupaient le premier étage. 

D’après les récits que l’auteur faisait de son enfance, c’est dans cette maison qu’il a découvert le raffinement de la vie mondaine oranaise, aux côtés des amies de sa mère venues prendre le thé et discuter des dernières modes. 

Concernant l'importance de la maison dans la carrière de Laurent, la chercheuse française Aurélie Samuel déclare : «Yves-Saint Laurent a vécu son enfance jusqu'à l'âge de 18 ans dans cette maison avant de s'installer à Paris pour travailler pour l'atelier Dior.»

Samuel a également a expliqué à la presse algérienne que l’artiste a commencé « dans sa chambre à Oran, à fabriquer des petites poupées en papier. Il rêvait d'y établir une maison de couture. Il avait un sens artistique étonnant, même s'il n'avait que 18 ans, il lisait le célèbre magazine Vigo que sa mère avait l'habitude de lire. »

Après avoir appartenu à une famille algérienne pendant plusieurs décennies, Affane a décidé d'acheter la maison et de la restaurer, afin de redonner à la demeure l’apparence qui était sienne durant les années où elle était habitée par les Mathieu-Saint-Laurent. 

La maison est ouverte aux visiteurs depuis le 26 juin. 

Un travail de reconstruction 

L'architecte algérien Youcef Fernane qui a supervisé le projet de restauration de la maison d'Yves saint Laurent, avait pour objectif de reconstituer « dans les moindres détails de l'enfance du couturier reconnu dans le monde entier ». 

Et d’ajouter « c'est une maison historique très importante, et il est de notre devoir aujourd'hui de préserver ces trésors liés à l'histoire algérienne. »

Fernane a confirmé avoir travaillé avec une équipe d'ingénieurs pendant un an, afin de restaurer la maison et lui redonner l'esprit, à travers un processus de recherche historique approfondi dans le but de revenir à l'époque dans laquelle vivait le créateur.

L'équipe de conception a travaillé sur d'anciennes photos et archives pour recréer la même atmosphère que celle d’antan, même en termes d'accessoires et de mobilier, pour faire de la maison une « maison de la mémoire» qui perpétue l'histoire de Laurent et de ses œuvres distinguées. Il a dessiné dans cette maison plus de 30 000 croquis qui y seront bientôt exposés.

Concernant les travaux de restauration, Fernan a expliqué : « Le processus de re-conception n'a pas été facile, notre objectif depuis le début était de créer une atmosphère datant de cette période, et des échantillons de ses œuvres croquis seront exposés dans la maison».

Une jeunesse heureuse 

Venu au monde le 1er août 1936 à la clinique de Jarsaillon à Oran, en Algérie, Yves saint Laurent y passe les dix-huit premières années de sa vie. Il était decrit par ses proches comme étant un étudiant sensible, un amoureux des ouvrages littéraires, du dessin et des magazines de mode.

Le jeune garçon plutôt timide, qui a grandi au sein de la bonne société oranaise,  montre très tôt des talents de dessinateur.

Ses parents étaient membres de la haute bourgeoisie oranaise.  Son père Charles était à la tête  d’une compagnie d’assurance et directeur d’une chaîne de cinéma. Yves saint Laurent s’épanouit dans cette société auprès de ses deux sœurs cadettes, Michèle et Brigitte, nées en 1942 et 1945.

Les débuts de son existence en Algérie ont marqué le style du créateur dans son parcours artistique, et ce, tout au long de sa vie. Partisan de la diversité, il a été le premier à engager lors de ses défilés des  mannequins d'origine asiatique ou africaine. 

Le défunt créateur international décrivait sa ville natale ainsi : « Notre monde à l'époque était Oran et non Paris. Ni Alger, la ville métaphysique de Camus aux blanches vérités, ni encore Marrakech et sa bienfaisante magie rose. Oran, une cosmopole de commerçants venus de partout, et surtout d'ailleurs, une ville étincelant dans un patchwork de mille couleurs sous le calme soleil d'Afrique du Nord. »


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com