La culture, c’est ce qui reste à promouvoir quand tout est à l’arrêt. Dans une région comme la Kabylie, où l’activité économique et le développement ne s’affranchissent pas de lourdeurs de toutes natures, l’espoir d’un redémarrage de la vie locale vient du monde de la culture, de la création, de la valorisation du patrimoine matériel et immatériel.
Mises en veilleuse ces dernières années, en raison notamment de la crise sanitaire, les activités reprennent à un rythme qui monte en cadence au fil des mois, avec une intensité et un rayonnement particuliers pendant la saison estivale. Ce dynamisme n’est pas anodin et n’est pas condamné à être confiné dans un registre folklorique et de simple animation locale.
Il a vocation à porter des perspectives de redéploiement économique qui fait tant défaut à la région et que la population appelle de ses vœux face à une précarisation sociale galopante. Il faudra rendre justice un jour à ces animateurs culturels qui ont cultivé le sens de l’initiative quand tout semblait bloqué ou en régression irrémédiable. Ils ont maintenu le lien social en dépit de l’épreuve pandémique et des tensions politiques extrêmes ayant conduit à une forme de tétanisation collective.
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