Les foules affluent à l'ouverture du premier salon du livre de Médine

Le salon du livre, organisé sous le patronage du gouverneur de Médine, le prince Faisal ben Salmane ben Abdelaziz, comprend des ateliers, des programmes culturels, ainsi que des événements adressés aux enfants. (Twitter: @imarat_almadina)
Le salon du livre, organisé sous le patronage du gouverneur de Médine, le prince Faisal ben Salmane ben Abdelaziz, comprend des ateliers, des programmes culturels, ainsi que des événements adressés aux enfants. (Twitter: @imarat_almadina)
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Publié le Vendredi 17 juin 2022

Les foules affluent à l'ouverture du premier salon du livre de Médine

  • Le salon du livre, qui a ouvert ses portes jeudi et durera dix jours, rassemble plus de 200 éditeurs et autres organisations issus de 11 pays
  • Il comprend des ateliers, des programmes culturels et théâtraux, ainsi que des événements adressés aux enfants

MÉDINE: Plus de 200 éditeurs et autres organisations participent au premier salon du livre de Médine, qui a commencé jeudi, au Centre d'expositions et de conférences du roi Salmane ben Abdelaziz.

Lors de la cérémonie d'ouverture, Mohammed Hassan Alwan, PDG de l’institution organisatrice de l'événement, la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction, a détaillé les objectifs de ce premier salon du livre. «La Commission cherche à remplir sa mission dans le secteur des salons du livre en se basant sur les partenariats et l'intégration. Nous désirons offrir aux habitants de la ville un renouveau de la scène culturelle, et au secteur de l'édition des salons du livre permettant un développement culturel et économique.»

«Nous tenons à ce que le salon du livre de la ville soit une exposition annuelle qui occupe une position particulière dans l’ensemble des salons du livre arabes», a-t-il ajouté. Cet événement de dix jours, organisé sous le patronage du gouverneur de Médine, le prince Faisal ben Salmane ben Abdelaziz, se poursuivra jusqu'au 25 juin. Il comprend des ateliers, des programmes culturels et théâtraux, ainsi que des événements adressés aux enfants, ouvrant une porte sur la création de la littérature et du secteur de l'édition.

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Plus de 200 éditeurs et organisations participent au salon du livre qui s’étendra sur dix jours. (Twitter: @SaudiBookFair)

Les organisateurs ont indiqué que l'événement visait à améliorer le statut culturel de Médine, à stimuler le secteur saoudien de l'édition, à encourager les échanges culturels entre les pays, à offrir aux lecteurs un parcours culturel particulier, et enfin à mettre en évidence le rôle de la lecture dans la sensibilisation et l'amélioration de la qualité de vie.

Dans un message posté le 6 juin sur Twitter, le compte officiel de Saudi Book Fairs s’est félicité du lancement du salon. «Au cœur de Médine, les activités du programme culturel de #Madinah_Book_Fair_2022 débutent pour offrir un ample choix de connaissances qui promet aux visiteurs de vivre un évènement culturel différent.»           

Onze pays participent à ce salon: dix pays arabes – le Koweït, l'Irak, la Tunisie, l'Algérie, les Émirats arabes unis, Oman, la Mauritanie, la Jordanie, l'Égypte et le Soudan – ainsi que le Royaume-Uni.

Parmi plus de 200 éditeurs et organisations qui y participent, plus de 80 sont issus du Royaume, notamment des universités, des centres de recherche, des fondations, des commissions, des librairies et des bibliothèques. L'événement a attiré des foules immenses dès le premier jour.

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«Je suis venu aujourd'hui avec deux valises pour les remplir d’une sélection de livres que je suis venu choisir au salon», confie à Arab News Amir Alsaiegh, professeur de littérature de 46 ans et grand bibliophile. «J'ai une longue liste pour aujourd'hui, et je me réjouis du grand nombre de maisons d'édition présentes à ce salon, qui a dépassé mes attentes.»

Ibtihal al-Jabri, 17 ans, a visité le salon avec ses trois sœurs qui, comme elle, sont toutes des passionnées de lecture. «J'ai vraiment été très enthousiasmée par l’ouverture du salon du livre quand il a été annoncé il y a deux semaines», affirme-t-elle. 

Sa sœur Nouf, 22 ans, a ajouté: «Cet événement est le premier du genre à Médine. Je l'attendais depuis tant d'années. J’en suis émerveillée et je suis prête à venir ici tous les jours.»

Le salon propose diverses offres séduisantes en arabe et en anglais pour les enfants, notamment des spectacles de théâtre et éducatifs, ainsi que des ateliers sur des sujets divers: les contes, l'artisanat, le dessin, l'écriture, la lecture participative, les arts du patrimoine, la calligraphie arabe et la philosophie.

«J'adore lire. Je suis venue aujourd'hui avec mes parents parce qu'ils aiment lire, comme moi», raconte Samia al-Nahdi, 6 ans.

Le salon du livre de Médine fait partie des Initiatives des salons du livre, lancées par la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction, qui vise à organiser des salons dans tout le Royaume pour donner aux lecteurs saoudiens l'occasion de découvrir des œuvres publiées par des éditeurs locaux, arabes, et internationaux, et de mieux connaître les derniers développements du secteur de l'édition.

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Plus de 200 éditeurs et organisations participent au salon du livre qui s’étendra sur dix jours. (Twitter: @SaudiBookFair)

Pour accompagner le lancement du salon, deux autres événements ont eu lieu jeudi. Le premier a été l'ouverture d'un nouveau musée au King Abdul Aziz Complex pour les bibliothèques du Waqf, qui a été inauguré par le prince Faisal.

Fahad al-Wahbi, secrétaire général de l'organisation, précise à Arab News que «ce musée vise à dévoiler d'importants objets de collections archéologiques et historiques: des manuscrits anciens – dont certains remontent à des milliers d'années –, de rares Corans précieux qui représentent différentes périodes historiques et des objets de collection de la mosquée du prophète».

L'autre événement concernait la Charte du roi Salmane pour l'architecture et l'urbanisme, une organisation célébrant l'essence de l'architecture «salmani» et qui a organisé une exposition à Riyad, à Djeddah, Abha et Dhahran,  qui se trouve désormais à Médine.

«Nous l'avons également organisée à l'Expo Dubaï 2021, et nous allons le faire au niveau international car il s’agit d’une méthodologie internationale qui peut s’appliquer partout», souligne à Arab News Soumaya al-Soulaimane, PDG de la Commission d'architecture et de design du ministère de la Culture. 

«C'est l'une des 33 initiatives de la Commission d'architecture et de design. C'est l'une des premières et des plus importantes, compte tenu de l'impact auquel nous nous attendons.»

Elle ajoute que l'exposition visait à refléter que «l'expérience que nous avons eue dans la ville de Riyad, grâce au patronage du roi Salmane, a été si importante qu'elle a favorisé un développement de l'identité dans la capitale, à travers les nombreux projets qui ont émergé». 

«D'un point de vue architectural, la Charte présente un chef-d'œuvre qui a acquis une reconnaissance internationale. Il y a six valeurs dans la Charte qui sont des principes directeurs, notamment la continuité et l'authenticité, l'individu et la communauté, les dernières valeurs étant liées à l'innovation et au développement durable», conclut-elle. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com