Sous prétexte d’avoir un statut particulier, certaines parties, de différentes tendances, se croient au-dessus de la loi. Dans sa quête de la vérité, le Tunisien doit avoir quelque part raison de faire confiance aux chroniqueurs de la télévision et de la radio, mais en même temps il a tort de cautionner le discours et la méthode de la plupart d’entre eux.
Plus encore, les responsables des médias ont raison de défendre leurs « collègues ». D’ailleurs, on voit d’un mauvais œil ceux qui procèdent autrement. Mais parfois, un grain de sable peut gripper toute la machine et on en vient aujourd’hui à constater que le paysage médiatique se porte mal, que ses principaux instigateurs sont pris dans l’engrenage, et qu’il est tout aussi urgent d’apporter la régulation nécessaire.
Il est temps de déclencher une véritable réflexion sur le paysage médiatique et de se pencher sur les véritables problèmes qui entravent sa marche pour que les réformes ne montent pas plus haut que le fusible. Et pour que les tribunes médiatiques ne servent pas à l’instrumentalisation politique, de quelque partie que ce soit.
Les médias alternatifs et chaotiques à travers lesquels les droits, les libertés et la vie privée des citoyennes sont bafoués confirment l’idée que les mauvais médias produisent les mauvais plateaux, les mauvaises émissions et par conséquent les mauvaises opinions. Certains médias, leurs hommes et leurs agendas, dominent un paysage qui s’est trop relâché ces derniers temps.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.