L’Arabie saoudite investit $100 millions dans un programme de formation touristique

Le vice-ministre chargé du capital humain du tourisme au ministère du Tourisme, Mohammed Bushnag. (AN)
Le vice-ministre chargé du capital humain du tourisme au ministère du Tourisme, Mohammed Bushnag. (AN)
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Publié le Samedi 11 juin 2022

L’Arabie saoudite investit $100 millions dans un programme de formation touristique

  • Le programme Tourism Trailblazers prévoit de former 100 000 stagiaires saoudiens dans le secteur touristique à l’échelle planétaire
  • Le programme impliquera les dix meilleures écoles internationales de tourisme et débutera début juillet

DJEDDAH: Le ministère saoudien du Tourisme a annoncé le lancement de l’un des plus grands programmes de formation du secteur, qui prévoit d’investir 100 millions de dollars (1 dollar = 0,95 euro) pour former 100 000 stagiaires saoudiens dans le monde entier.

Baptisé «Tourism Trailblazers», le programme proposera des cours pour tous les niveaux de carrière et impliquera les dix meilleures écoles internationales de tourisme, a révélé Mohammed Bushnag, vice-ministre chargé du capital humain du tourisme au ministère du Tourisme.

«Nous avons sélectionné les dix meilleures écoles du monde entier, et le programme commencera dans les prochaines semaines», annonce M. Bushnag à Arab News en marge du 116e Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) des Nations unies à Djeddah. «Nous collaborons avec des écoles internationales comme celle de Lausanne et la B.H.M.S de Lucerne. Le premier groupe d’étudiants quittera le Royaume le 4 juillet», précise M. Bushnag.

Les pays concernés sont la France, le Royaume-Uni, la Suisse, l’Espagne et l’Australie, qui comptent des écoles hôtelières internationales de premier plan comme Les Roches, Gilon et César Ritz.

Le programme proposera des cours sur une période de quatre à six semaines, ciblant 50 000 stagiaires dans le Royaume, 25 000 à l’étranger et 25 000 dans les deux zones géographiques.
Selon M. Bushnaq, ce programme de formation cible les besoins du secteur touristique et se concentre sur 12 sous-secteurs définis par l’OMT.

«Nous avons des programmes qui peuvent s’adapter à tous types de profils: les débutants dans le secteur, ceux qui sont en milieu de carrière, mais aussi les cadres supérieurs», explique-t-il.

Prévoyant de créer un million d’emplois dans le secteur du tourisme d’ici à 2030, M. Bushnag estime que les femmes représenteront plus de la moitié des participants au programme. «Selon mon expérience, des programmes de ce type, nous n’avons jamais eu moins de 50% de femmes. À un moment donné, les femmes représentaient environ 54% des effectifs», précise M. Bushnag. Ce dernier se montre par ailleurs optimiste quant aux objectifs en matière d’emploi énoncés dans le programme de la Vision 2030.

«Actuellement, le secteur compte environ 800 000 employés. D’ici à 2030, nous allons atteindre presque 1,6 million», déclare-t-il. «L’objectif est de compter au moins 70% d’employés saoudiens d’ici à 2030, voire 100%. Nous assurons des programmes de formation et de développement parce que le renforcement des capacités des Saoudiens nous facilitera la vie et améliorera le secteur privé», conclut M. Bushnag.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.


CIJ: le représentant palestinien affirme qu'Israël utilise le blocage de l'aide comme «arme de guerre»

Selon les Nations unies, environ 500.000 Palestiniens ont été déplacés depuis la fin du cessez-le-feu de deux mois. (AFP)
Selon les Nations unies, environ 500.000 Palestiniens ont été déplacés depuis la fin du cessez-le-feu de deux mois. (AFP)
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  • "Toutes les boulangeries de Gaza soutenues par les Nations unies ont été contraintes de fermer leurs portes. Neuf Palestiniens sur 10 n'ont pas accès à l'eau potable"
  • "Les locaux des Nations unies et d'autres agences internationales sont vides"

LA HAYE: Le représentant de l'Etat de Palestine a affirmé lundi à la Cour internationale de justice (CIJ) qu'Israël utilisait le blocage de l'aide humanitaire comme "arme de guerre" à Gaza.

"La faim est ici. L'aide humanitaire est en train d'être utilisée comme une arme de guerre", a déclaré devant les juges de la CIJ Ammar Hijazi, représentant de l'État de Palestine auprès des organisations internationales.

La Cour internationale de justice, située à La Haye (Pays-Bas), a ouvert une semaine d'audiences consacrées aux obligations humanitaires d'Israël envers les Palestiniens, plus de 50 jours après l'instauration d'un blocus total sur l'aide entrant dans la bande de Gaza ravagée par la guerre.

38 autres pays présenteront leurs dépositions devant un pannel de 15 juges.

Israël ne participe pas aux audiences mais son allié américain fera une déposition mercredi.

"Toutes les boulangeries de Gaza soutenues par les Nations unies ont été contraintes de fermer leurs portes. Neuf Palestiniens sur 10 n'ont pas accès à l'eau potable", a déclaré M. Hijazi.

"Les locaux des Nations unies et d'autres agences internationales sont vides", a-t-il ajouté.

Israël contrôle tous les flux d'aide internationale, vitale pour les 2,4 millions de Palestiniens de la bande de Gaza frappés par une crise humanitaire sans précédent, et les a interrompus le 2 mars dernier, quelques jours avant l'effondrement d'un fragile cessez-le-feu après 15 mois de combats incessants.

Selon les Nations unies, environ 500.000 Palestiniens ont été déplacés depuis la fin du cessez-le-feu de deux mois.

En décembre, l'Assemblée générale des Nations unies avait adopté à une large majorité une résolution, présentée par la Norvège, demandant à la CIJ de rendre un avis consultatif "à titre prioritaire et de toute urgence".

La résolution demande à la CIJ de clarifier ce qu'Israël est tenu de faire concernant la présence de l'ONU, de ses agences, d'organisations internationales ou d'Etats tiers pour "assurer et faciliter l'acheminement sans entrave des fournitures urgentes essentielles à la survie de la population civile palestinienne".

Les avis consultatifs de la CIJ ne sont pas juridiquement contraignants, mais celui-ci devrait accroître la pression diplomatique sur Israël.

Le chef de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, avait dénoncé vendredi "une famine provoquée par l'homme et motivée par des raisons politiques".