DJEDDAH: Un accord de recherche et développement visant à faire progresser les technologies spatiales a été signé entre deux leaders du secteur venus d'Arabie saoudite et des États-Unis.
L'accord, qui vise à stimuler l'innovation et les économies spatiale et numérique, a été signé lundi à Washington, en marge d'une visite officielle aux États-Unis d'une délégation saoudienne de haut rang.
Mounir ben Mahmoud el-Desouki, président de la Cité des sciences et des technologies du roi Abdelaziz, et Tim Cahill, vice-président senior de la société aéronautique Lockheed Martin, ont signé l'accord qui prévoit une coopération accrue entre les deux pays dans le domaine.
Outre le développement des compétences de la main-d'œuvre saoudienne, conformément au plan de réforme Vision 2030, les signataires prévoient de promouvoir des investissements supplémentaires dans la recherche liée au secteur.
Une infographie publiée sur le compte Twitter officiel de la Commission spatiale saoudienne décrit certains des termes de cette collaboration.
«L'accord comprend l'identification de projets qui amélioreront la recherche et développeront davantage de capacités saoudiennes dans l'industrie spatiale du Royaume, en plus de la mise en œuvre de programmes de formation pour développer les ressources humaines dans le secteur de l'espace et de l'innovation», peut-on lire sur l'infographie diffusée.
Au cours de la visite de lundi, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdallah al-Swaha, a rencontré l'administratrice adjointe de la National Aeronautics and Space Administration, Pamela Melroy, et a discuté des possibilités de coopération stratégique dans le secteur spatial.
Dans un tweet, la Commission a déclaré que les principaux objectifs de la réunion étaient d'explorer les collaborations entre les deux pays dans le domaine de l'espace et de ses technologies, d'examiner les moyens de stimuler les investissements dans des projets futurs communs et de promouvoir des partenariats stratégiques dans le développement du secteur spatial.
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L'ambassadrice saoudienne aux États-Unis, la princesse Rima bent Bandar ben Sultan et Mohammed ben Saoud al-Tamimi, président désigné de la Commission spatiale saoudienne, ont également assisté à la réunion.
La visite comprenait des visites d'institutions et d'entreprises américaines liées au secteur spatial et s'inscrivait dans le cadre des efforts continus de la commission dans le but d’accroître sa coopération avec les spécialistes internationaux de l'industrie.
Dans un tweet, le ministère saoudien des Communications et des Technologies de l'information a expliqué qu’Al-Swaha avait rencontré des étudiants saoudiens bénéficiant de bourses d'études en sciences, technologies et espace aux États Unis, «pour parler de l'économie numérique et de l'économie fondée sur l'innovation et pour confirmer leur futur rôle dans le renforcement de la position de pionnier du Royaume et dans la construction d'un avenir durable».
L'accord conclu lundi n'est pas le premier entre la Cité des sciences et des technologies du roi Abdelaziz (KACST) et Lockheed Martin. En 2018, les parties ont conclu un accord de coopération pour lancer le premier satellite de communication saoudien, connu sous le nom de SaudiGeoSat 1/HellasSat 4. Le satellite de communication géostationnaire saoudien et grec couvre la région du Golfe, l'Afrique du Nord et l'Europe.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com