Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe (IMA), a estimé que le lancement d’Arab News en langue française était une grande et bonne nouvelle pour le monde. Dans son message de félicitations au rédacteur en chef d’Arab News, Faisal Abbas, Lang a souligné la volonté de coopération entre l’Institut du monde arabe et Arab News en français.
Il a ajouté que l’édition française d’Arab News était un événement important aussi bien pour les lecteurs francophones de France que pour ceux du monde arabe. Le président de l’IMA a ainsi exprimé son enthousiasme pour un projet qui, selon lui, contribuera à améliorer l’information dans les deux sens et à dissiper les malentendus, l’ignorance, la méconnaissance ici et là.
Selon lui, l’édition en langue française d’Arab News permettra de révéler les richesses, les projets du monde arabe d’aujourd’hui, tout comme lui-même s’emploie, en sa qualité de président de l’IMA, à faire connaître les multiples projets économiques, culturels, éducatifs et scientifiques de l’Arabie saoudite.
Jack Lang s’est par ailleurs félicité de l’accord de coopération entre l’édition française d’Arab News et le projet AlUla. « Le vif succès de l’exposition « AlUla, merveille d’Arabie, l’oasis aux 7 000 ans d’histoire » à l’Institut du monde arabe donne du Royaume une tout autre image que celle, caricaturale et fausse, que se font un grand nombre de Français, d’Européens et d’Américains, a-t-il noté. En effet, exposer les merveilles de l’oasis d’AlUla permet de faire découvrir un site exceptionnel et largement méconnu du grand public. Faire découvrir au monde entier la beauté de ses populations, la richesse de ses paysages et l’extrême singularité du lieu : ce fut la mission du prince Badr, ministre de la Culture, et d’Amr al-Madani, PDG de la Commission royale pour AlUla ». Jack Lang tient à les saluer chaleureusement, en ajoutant que la culture constitue l’un des ponts de l’amitié entre les peuples, et spécialement entre l’Arabie et la France.
Jack Lang a évoqué, parmi les nombreux événements en préparation à l’IMA, le projet du musée de la Palestine en exil. Il accueillera des œuvres offertes par des peintres dès septembre prochain. Également en préparation, une exposition que le président de l’IMA, a qualifiée de magique : les divas du monde arabe. Parmi celles-ci, Oum Kalthoum, Fayrouz et d’autres encore. L’IMA, a indiqué son président, participe aussi à l’itinérance de l’exposition AlUla, qui doit se déplacer à Saint-Pétersbourg, si toutefois la Russie parvient à éradiquer la Covid-19.
Jack Lang a également tenu à parler du combat de l’IMA pour la langue arabe, « laquelle est susceptible de connaître un certain délitement si l’on n’y prête pas attention », a-t-il insisté. Le département de langue arabe de l’IMA en renforce l’enseignement.
L’Institut va en outre conclure un accord avec les universités de Jussieu, Pierre-et-Marie-Curie et la Sorbonne pour créer une Maison de la langue arabe. Elle aura pour mission d’assurer toute une série d’enseignements, avec la création d’une certification en langue arabe, le Certificat international de maîtrise de la langue arabe (Cima), l’équivalent du Toefl anglais.
Jack Lang s’est par ailleurs félicité qu’il y ait en permanence à l’IMA des écrivains, des artistes et des inventeurs venus de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, de Lybie et de Mauritanie. Le président tunisien s’était d’ailleurs rendu à l’institut, lors de sa récente visite en France.