Israël «viole» les droits des Palestiniens avec sa politique de «détention administrative»

Prisonniers palestiniens dans une prison israélienne (Photo, Getty Images).
Prisonniers palestiniens dans une prison israélienne (Photo, Getty Images).
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Publié le Vendredi 08 avril 2022

Israël «viole» les droits des Palestiniens avec sa politique de «détention administrative»

  • 500 personnes en prison sans procès, un grand nombre d’entre elles ayant opté pour une grève de la faim en signe de protestation
  • «Qu’ont donc fait ces prisonniers contre la sécurité d'Israël pendant leur incarcération?» s'interroge un activiste

RAMALLAH: Les organisations palestiniennes de défense des droits humains et des droits des prisonniers ont accusé Israël d'intensifier sa politique controversée de détention administrative dans le but de saper toute résistance non violente à l'occupation.
Les organisations de défense des droits des prisonniers palestiniens affirment que 400 arrestations ont eu lieu depuis le début de cette année selon les critères de la détention administrative.
Les ordres relevant de cette politique ciblent les activistes anti-israéliens. Elle a été largement utilisée lors de l'escalade entre Palestiniens et Israéliens, en mai 2021.
Dans le cadre de ce système controversé, les prisonniers palestiniens sont détenus sans procès et sans avoir commis d'infraction, uniquement sur la base d'une évaluation israélienne selon laquelle ils pourraient enfreindre la loi à l'avenir.
Cette mesure est censée être préventive et n'a pas de limite temporelle. Il n'y a pas de poursuites judiciaires. Elle peut entrer en vigueur sur ordre d'un commandant militaire régional et se base sur des preuves classifiées qui ne sont pas communiquées aux victimes.
Cela laisse les détenus sans défense, confrontés à des allégations inconnues, sans aucun moyen de les réfuter, et ne sachant pas quand ils seront libérés.
Qadoura Faris, chef de l’association des prisonniers palestiniens, a précisé à Arab News: «Les autorités israéliennes ont commencé à recourir à des mesures extrêmes en réponse aux récents affrontements entre les Palestiniens et les forces de sécurité israéliennes, intensifiant et élargissant le cercle de la détention administrative, qui a touché récemment des dizaines de personnes.
Faris a indiqué que cette mesure était susceptible de pousser de nombreux détenus à observer des grèves de la faim à titre individuel, comme ce fut le cas après les escalades, au mois de mai dernier.
Plusieurs victimes palestiniennes de cette pratique impitoyable ont observé au cours des dernières années des grèves de la faim, dont certaines ont duré 141 jours.
Faris a indiqué que ce comportement donnait un aperçu de la crainte et du désarroi au milieu desquels opéraient les institutions de «sécurité» israéliennes.
 «Les ordres de détention administrative récemment émis par les autorités militaires israéliennes contre les Palestiniens ne garantiront pas la sécurité d'Israël. C'est plutôt un spectacle cherchant à montrer de l’impuissance face à l'escalade de la résistance palestinienne. L'armée israélienne a plusieurs moyens d’endiguer la résistance des Palestiniens», a affirmé Faris à Arab News, à Ramallah.
Les autorités militaires israéliennes, a-t-il dit, ont renouvelé les ordres de détention administrative pour les prisonniers, sous prétexte que la situation sécuritaire en Cisjordanie n'incitait pas à leur libération. «Dans ce cas, qu'ont donc fait ces prisonniers contre la sécurité d'Israël pendant leur incarcération?», a ajouté Faris.
Israël garde environ 500 Palestiniens en détention administrative. La plupart d'entre eux ont passé des années en prison, dont deux femmes, Shrouk al-Badan de Bethléem et Bushra al-Taweel d'al-Bireh, ainsi que le prisonnier Khalil Awawda, qui poursuit sa grève pour le 36e jour consécutif, comme moyen de contestation.
Par ailleurs, le boycott des tribunaux israéliens par les détenus, en guise de protestation contre leur détention, en est déjà à son 97e jour.
Les organisations palestiniennes de défense des droits humains luttent pour l’abolition de cette pratique, considérée comme causant le plus de préjudice aux prisonniers, outre le manque de soins médicaux.
Faris a accusé les organisations internationales d'ignorer la situation désespérée de ces prisonniers, nombre d’entre elles «coexistant avec cette politique» qu'elles ne considèrent pas comme «une violation, [...] un moyen d’intimidation, ou une injustice contre les Palestiniens, exercés par Israël».
Cette politique a été largement appliquée lors de la première Intifada entre 1987 et 1993, puis interrompue en 1997 et 1998, pour reprendre avec le déclenchement de la deuxième Intifada d'Al-Aqsa à la fin de 2000.
Les autorités militaires israéliennes ont émis plus de 8 700 ordres de détention administrative contre des Palestiniens depuis 2015.
Le nombre le plus élevé était de 1 742 ordres enregistrés en 2016. De fin 2011 à fin 2021, les détenus administratifs ont mené plus de 400 grèves de la faim au niveau individuel, ainsi qu’une grève collective en 2014, qui a duré 62 jours.
Les Palestiniens commémorent la Journée des prisonniers le 17 avril de chaque année, parce qu'il n'y a pas de famille qui n’ait pas eu l’un de ses membres arrêté par les forces israéliennes.
Depuis le début de l'occupation israélienne, au milieu de l’année 1967, plus d'un million de Palestiniens ont été arrêtés.
Quelque 4 400 personnes se trouvent toujours dans les prisons israéliennes, dont des femmes, 160 enfants, des malades et des personnes âgées. Certaines ont passé plus de quarante-deux ans en captivité. Le plus ancien prisonnier est Nael Barghouthi.
«Israël a régulièrement recours à la détention administrative et a mis, au fil des ans, des milliers de Palestiniens derrière les barreaux pour des périodes allant de plusieurs mois à plusieurs années, sans les inculper, sans leur dire de quoi ils sont accusés, et sans leur communiquer les preuves alléguées, à eux ou à leurs avocats», a précisé un rapport de B'Tselem.
Organisation à but non lucratif basée à Jérusalem, B'Tselem s'efforce de documenter les violations des droits humains dans les territoires palestiniens occupés par Israël, de lutter contre toute dénégation de l'existence de telles violations, et d'aider à créer une culture des droits humains en Israël.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La culture et l'histoire du Royaume sont célébrées dans le cadre de l'événement « Mémoire de la terre »

Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
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  • L'événement fait revivre le patrimoine à travers des expositions, de la musique, de l'artisanat et des expériences interactives.
  • Organisé près du parc du roi Abdulaziz, il propose une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite.

RIYAD : Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé une manifestation intitulée « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation.

L'événement propose un voyage immersif à travers la riche histoire et le patrimoine culturel du pays, avec des expositions interactives, des spectacles musicaux et des démonstrations d'artisanat qui, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne, « donnent vie aux récits historiques ».

À Qassim, une zone est réservée aux enfants et propose des expériences attrayantes pour découvrir l'histoire du Royaume, tandis qu'un espace familial comprend des « activités de divertissement telles que des puzzles et des jeux passionnants », selon la SPA.

L'événement comprend également des spectacles musicaux, des expositions d'arts du spectacle, un espace de restauration pour tous les publics et une section d'artisans soutenant l'initiative de l'Année de l'artisanat.

L'événement a pour but de mettre en valeur le patrimoine culturel du Royaume, de raviver les célébrations de sa fondation et de renforcer la prise de conscience nationale de son histoire.

Dans la région du nord du pays, des expositions comprenant des stations interactives détaillent les étapes importantes qui ont façonné l'État saoudien. 

L'événement vise à sensibiliser la population nationale en recréant des événements, des personnages et des costumes historiques, tout en mettant en valeur le patrimoine culturel grâce à un mélange de styles traditionnels et modernes, a déclaré la SPA.

La zone des artisans a présenté les compétences de ces derniers, offrant aux visiteurs un aperçu du riche patrimoine artisanal du Royaume. Une zone pour les enfants proposait des leçons d'histoire interactives, et il y avait également une zone familiale avec des puzzles et des jeux.

À Najran, l'événement a attiré un nombre « remarquable » de citoyens et de résidents qui ont pu « explorer la création de l'État saoudien à travers des éléments clés de l'histoire, de la culture et du patrimoine, ainsi que des personnages notables et des vêtements traditionnels », a rapporté l'agence SPA.

Organisé près du parc du roi Abdulaziz, l'événement proposait une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite. L'espace réservé aux artisans a été l'un des points forts de l'événement, avec la présentation d'objets traditionnels tels que les brûleurs d'encens et le tissage Sadu, ainsi que l'Al-Khous, une méthode de tissage traditionnelle utilisant des feuilles de palmier, qui constitue une part importante du patrimoine culturel et social de Najran. 

« Le processus consiste à les couper, les laver, les sécher et les empaqueter, puis à les tremper dans l'eau pour les ramollir. Elles sont ensuite cousues ensemble, façonnées en tissu et soigneusement découpées pour éliminer les épines. Une fois préparées, les frondes sont colorées et transformées en produits finis », explique la SPA.

À Jazan, les habitants ont exprimé leur fierté nationale en portant des vêtements traditionnels et en arborant des drapeaux et des symboles saoudiens. Accompagnés de leurs parents, les enfants ont pu explorer l'événement et découvrir l'histoire de l'Arabie saoudite, qui s'étend sur plus de trois siècles.

L'événement comprenait également une série d'activités s'inspirant des éléments naturels et culturels de l'Arabie saoudite et apportant une touche de modernité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président du Conseil de la Choura dirige la délégation saoudienne à la conférence du Parlement arabe

Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue  samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
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  • La conférence a porté sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe, avec un point clé de l'ordre du jour consacré au soutien du peuple palestinien.
  • Les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens.

Le Caire : Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, président du Conseil de la Choura, a conduit la délégation saoudienne à la 7e Conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes.

La conférence, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire, portait sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe.

Un point de l'ordre du jour était consacré au soutien du peuple palestinien et au rejet de toute proposition de déplacement forcé. Dans le cadre des discussions, les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens. Le résultat a été la publication d'un plan d'action parlementaire arabe unifié décrivant les mesures concrètes que les parlementaires arabes pourraient prendre.

Avant son approbation officielle, les présidents des conseils et parlements arabes ont tenu une session consultative à huis clos pour finaliser les principaux aspects du plan, qui sera soumis au sommet arabe pour adoption.

La délégation du Royaume à la conférence comprenait le secrétaire général du Conseil de la Choura, Mohammed bin Dakhil Al-Mutairi, ainsi que les membres du Conseil Saad bin Salib Al-Otaibi, Tariq bin Saeed Al-Shammari, Hanan bint Abdullah Al-Sammari, Abdullah bin Abdulaziz bin Aifan et Amal bint Abdulaziz Al-Hazani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade saoudienne en Syrie célèbre le jour de la fondation du Royaume

Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
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  • Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration.
  • Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami.

DAMAS : L'ambassade d'Arabie saoudite en République arabe syrienne a organisé une réception à l'occasion de la Journée de la fondation du Royaume à son siège dans la capitale syrienne, Damas.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Parallèlement, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a tenu des réunions de haut niveau avec des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami, afin de renforcer les partenariats dans les domaines de la technologie, de l'intelligence artificielle, de l'investissement et du secteur spatial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com