Comme chaque année, le mois de Ramadhan reste la période durant laquelle les Algériens s’aperçoivent plus que d’habitude de l’évolution des prix des produits alimentaires qui ne riment qu’avec l’augmentation. Et depuis presque tout le temps, les gouvernements successifs n’ont jamais pu (ou presque) faire aboutir leurs politiques qui consistent à mettre un peu d’ordre dans les marchés afin de pouvoir ramener les prix à la baisse durant cette période de forte consommation.
Problème d’offre par rapport à une demande plus élastique durant ce mois plus particulièrement, ou celui d’une désorganisation des circuits commerciaux de distribution, la question des prix refait surface à chaque fois dans les mêmes termes, mais aussi avec les mêmes justificatifs de la part des officiels. Les deux ministères, du Commerce et de l’Agriculture, se voient contraints de se rejeter la balle mutuellement pour s’exonérer chacun de quelque responsabilité en la matière.
Sans doute que l’un comme l’autre y sont pour quelque chose. Un niveau de production insuffisant mais aussi un marché complètement anarchique et désorganisé des produits alimentaires. Et pour mieux couper l’herbe sous le pied des spéculateurs, l’Exécutif a décidé dernièrement de «criminaliser» l’acte spéculatif. Cette mesure a-t-elle porté ses fruits ?
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