Trois Palestiniens tués, un extrémiste israélien visite à Al-Aqsa en guise de provocation

Funérailles de dSanad Abou Atiyeh et de Yazid al-Saadi, tués lors d'un raid israélien en Cisjordanie occupée, le 31 mars à Jénine (Photo, AFP).
Funérailles de dSanad Abou Atiyeh et de Yazid al-Saadi, tués lors d'un raid israélien en Cisjordanie occupée, le 31 mars à Jénine (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 01 avril 2022

Trois Palestiniens tués, un extrémiste israélien visite à Al-Aqsa en guise de provocation

  • Yazid Saedi, 27 ans, et Sanad Abou Attyiah, 17 ans, ont été tués à Jénine lors d'une opération militaire de grande envergure menée par les forces israéliennes
  • Un colon israélien a également tué un Palestinien dans un bus au sud de Bethléem

RAMALLAH: Deux Palestiniens ont été tués et 14 autres blessés par les forces de sécurité israéliennes à Jénine jeudi, selon des sources médicales palestiniennes,
Yazid Saedi, 27 ans, et Sanad Abou Attyiah, 17 ans, sont décédés lors une opération militaire de grande envergure menée par les forces israéliennes en Cisjordanie.

Un colon israélien a également tué un Palestinien dans un bus au sud de Bethléem, après que ce dernier ait poignardé un autre passager selon des sources israéliennes.
Le ministère palestinien de la Santé a confirmé la mort de Nidal Jouma’a Ja’fara, 30 ans, dans le sud de la ville.
Ces violences ont coïncidé avec la visite d’un membre extrémiste de la Knesset, Itamar Ben-Gvir, à la mosquée d’Al-Aqsa jeudi matin. Le militant a photographié plusieurs sections du lieu saint à l'aide de son téléphone mobile.
A Jénine et dans le camp de réfugiés avoisinant, la situation est «très tendue», a confié à Arab News le gouverneur de la ville Akram Rajoub, alertant sur la colère des habitants.
«L'incursion de l'armée d'occupation israélienne dans le camp et la ville ce matin n'avait aucune justification, puisque les soldats n’ont arrêté personne et qu'ils ne se sont introduit dans aucune maison à l'instar des précédentes descentes. Ils ont délibérément tiré dans le but de tuer et de blesser, peut-être pour satisfaire l'opinion publique israélienne», a ajouté Rajoub.
Des vidéos diffusées sur internet montrent de la fumée s'élevant du centre du camp de réfugiés de Jénine, alors que des coups de feu résonnent en arrière-plan. D'autres vidéos semblent montrer des soldats israéliens et des hommes armés palestiniens se faufilant dans les rues étroites.
Les forces israéliennes ont également tiré des gaz lacrymogènes à proximité de l'hôpital public de Jénine et sont même entrés dans son service des urgences.
D’après Rajoub, les soldats israéliens, qui sont restées pendant une courte durée dans le camp et dans la ville, ont tiré aveuglément sur les civils dans les rues, faisant des blessés et empêchant les ambulances de leur fournir des soins.
Le camp a été le théâtre de l'une des batailles les plus meurtrières de la seconde Intifada. En avril 2002, les forces israéliennes ont affronté des combattants palestiniens dans le camp de Jénine pendant près de trois semaines. Selon l’ONU, vingt-trois soldats israéliens et au moins 52 Palestiniens, dont des civils, ont été tués.
Le secrétaire général du mouvement palestinien du Jihad islamique, Ziyad al-Nakhala, a appelé les membres de la branche militaire du groupe, les Brigades Al-Quds, à se mobiliser.
«À la lumière de l'invasion du camp de Jénine par l'armée ennemie sioniste, le secrétaire général du Mouvement du Jihad islamique annonce la mobilisation générale des brigades Al-Quds dans tous leurs emplacements», a-t-il déclaré.
Les Forces de défense israéliennes ont lancé une série d'arrestations à travers la Cisjordanie jeudi matin, visant plus de 17 personnes.
Le 30 mars, le Conseil des ministres israélien a pris la décision d'annuler les permis de travail des proches des Palestiniens impliqués dans des attaques violentes.
Les autorités israéliennes ont décidé de ne pas imposer de bouclage de la Cisjordanie malgré les divers avertissements d'attaques imminentes qui coïncideront avec le début du Ramadan, le 2 avril.
Durant l'intrusion de Ben-Gvir à la mosquée d'Al-Aqsa, la police déployée devant le lieu saint a effectué des fouilles sur de jeunes hommes et les a empêchés de s'approcher du chef extrémiste. Le militant Mohammed Abou al-Hummus a subi la même injonction.
Bin-Gvir avait annoncé il y a deux jours son intention de visiter Al-Aqsa chaque mois. «Si je me trouve aujourd’hui à Al-Aqsa, c’est pour défier le Hamas» a-t-il clamé jeudi.
La présidence palestinienne a fermement condamné le meurtre de Palestiniens et l'acte de provocation de Bin-Gvir à Al-Aqsa.
Elle a souligné dans un communiqué que «les provocations israéliennes, représentées par les incursions continues, les massacres et les crimes quotidiens de l'armée et des colons israéliens entraîneront sans aucun doute la région dans plus de tension et d'escalade. Cela est tout à fait en contradiction avec les efforts déployés à tous les niveaux pour faire du mois de Ramadan, qui coïncide avec les vacances, un mois de quiétude».
La présidence a tenu le gouvernement d'occupation pleinement responsable de cette escalade et de ses répercussions. Elle a fait appel à la communauté internationale afin de prendre des mesures immédiates pour freiner Israël et le tenir responsable de ses crimes.
Le Premier ministre palestinien, Mohammed Chtayyeh, a de son côté mis en garde contre les répercussions dangereuses des crimes de l'occupation israélienne à Jénine et Bethléem, et contre le fait d’autoriser les colons à prendre d'assaut la mosquée Al-Aqsa. Il a qualifié ces actions de violations et de provocations faites pour offenser les musulmans.
Le porte-parole officiel du Jihad islamique en Cisjordanie, Tariq Ezz el-Din, a qualifié la visite de Ben-Gvir à Al-Aqsa de «violation grave du caractère sacré de la mosquée» et d'un acte qui «présage un nouveau soulèvement de notre peuple».
Il a averti les dirigeants israéliens des répercussions de ces actes, en exhortant les Palestiniens à Jérusalem, Cisjordanie et à l'intérieur d'Israël à s'opposer à ces tentatives par tous les moyens et à «se rendre à Al-Aqsa afin de défendre et de protéger la mosquée».
Le cycle de la violence s'est poursuivi malgré les efforts déployés par le roi Abdallah II de Jordanie.
Le souverain a visité Ramallah en début de semaine pour rencontrer le président palestinien, Mahmoud Abbas, et de hauts responsables politiques et sécuritaires.
Il a ultérieurement reçu le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, et le président, Yitzhak Herzog, à Amman.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: multiples frappes au coeur de Beyrouth et dans sa banlieue

Une femme est escortée après avoir été secourue du site d'une frappe israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, au milieu des hostilités en cours entre le Hezbollah et les forces israéliennes, le 23 novembre 2024. (Reuters)
Une femme est escortée après avoir été secourue du site d'une frappe israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, au milieu des hostilités en cours entre le Hezbollah et les forces israéliennes, le 23 novembre 2024. (Reuters)
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  • De multiples frappes ont touché Beyrouth dans la nuit de vendredi à samedi, dont une série à l'aube a détruit complètement un immeuble résidentiel au cœur de la capitale libanaise
  • La frappe a endommagé plusieurs bâtiments à proximité et des ambulances ont afflué sur le site de l'immeuble ciblé

BEYROUTH: De multiples frappes ont touché Beyrouth dans la nuit de vendredi à samedi, dont une série à l'aube a détruit complètement un immeuble résidentiel au cœur de la capitale libanaise, selon un média d'Etat, alors que la guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah entre dans son troisième mois.

"La capitale Beyrouth s'est réveillée sur un massacre terrifiant, l'aviation israélienne ayant complètement détruit un immeuble résidentiel de huit étages à l'aide de cinq missiles, rue Maamoun, dans le quartier de Basta", a indiqué l'Agence nationale d'information Ani.

Les secouristes s'employaient à déblayer les décombres à l'aide de pelleuteuse, selon des images de l'AFPTV. Les secouristes cités par l'Ani ont fait état d'un "grand nombre de morts et de blessés", dans plus de précisions dans l'immédiat.

Des journalistes de l'AFP à travers Beyrouth et ses environs ont entendu au moins trois fortes explosions, suivies d'une odeur âcre, après une journée d'intenses bombardements dans la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah pro-iranien, en guerre ouverte contre Israël.

La frappe a endommagé plusieurs bâtiments à proximité et des ambulances ont afflué sur le site de l'immeuble ciblé, qui s'est transformé en un tas de décombres, dans ce quartier populaire et densément peuplé de Basta, selon les images d'AFPTV.

Un immense cratère était visible sur des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, mais que l'AFP n'a pas pu vérifier.

Lors d'un discours mercredi, le chef du Hezbollah Naïm Qassem a prévenu que son mouvement viserait "le centre de Tel-Aviv", en riposte aux récentes frappes israéliennes sur Beyrouth.

Plus tôt dans la journée de vendredi, ainsi que dans la nuit de vendredi à samedi, l'Ani avait déjà fait état d'une série de frappes israéliennes contre la banlieue sud de la capitale.

Plusieurs bâtiments ont été visés, dont deux situés à la périphérie de la banlieue sud de Beyrouth, dans le secteur encore densément peuplé de Chiyah à Ghobeiry, qui abrite plusieurs centres commerciaux, là encore après des appels à évacuer.

Selon la même source, d'importants incendies se sont déclarés et des bâtiments se sont effondrés.

Dans le sud du Liban, où Israël, en guerre ouverte contre le Hezbollah libanais, mène depuis le 30 septembre des incursions terrestres, cinq secouristes affiliés au mouvement pro-iranien y ont été tués, selon le ministère libanais de la Santé.

Et dans l'est du Liban, où le Hezbollah est également présent, une frappe israélienne a tué le directeur de l'hôpital Dar al-Amal près de Baalbeck, et six membres du personnel soignant, dans sa résidence située à côté de l'établissement de santé, selon le ministère.

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux mais non vérifiée par l'AFP montre des civils se précipitant vendredi vers la sortie d'un centre commercial huppé à Hazmieh, quartier jouxtant la banlieue sud, tandis qu'une alarme et des annonces retentissaient dans les haut-parleurs.

Ces frappes interviennent alors que l'OMS a déclaré vendredi que près de 230 agents de santé avaient été tués au Liban depuis le 7 octobre 2023, déplorant "un chiffre extrêmement inquiétant".

L'armée israélienne a déclaré avoir "effectué une série de frappes sur des centres de commandement terroristes du Hezbollah" dans la banlieue sud de Beyrouth.

Elle a ajouté avoir touché "des cibles terroristes du Hezbollah dans la région de Tyr" (sud), dont des "centres de commandement" et "des installations de stockage d'armes".

Pour la première fois vendredi, les troupes israéliennes sont entrées dans le village de Deir Mimas, à environ 2,5 kilomètres de la frontière.

La cadence des frappes israéliennes s'est accélérée après le départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui était en visite à Beyrouth mardi et mercredi pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.

Après un an d'échange de tirs transfrontaliers, Israël est entré en guerre ouverte contre le Hezbollah le 23 septembre, en lançant une intense campagne de bombardements au Liban, où plus de 3.640 personnes ont été tuées, selon le ministère libanais de la Santé.

Les réactions internationales continuent par ailleurs de se multiplier après l'émission jeudi par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, accusés de crimes contre l'humanité et crimes de guerre dans le conflit déclenché à Gaza par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.