En mission en Tunisie, l’équipe du FMI ne semble pas avoir cerné une vision cohérente entre la partie gouvernementale et les partenaires sociaux sur la mise en œuvre des réformes préconisées par les autorités et exigées par ce bailleur de fonds pour pouvoir relancer la croissance et améliorer la soutenabilité de la dette du pays. Ces mesures concernent essentiellement la réduction de la masse salariale et la levée progressive des subventions, tout en accordant la priorité aux dépenses de santé et à l’investissement, ainsi qu’en protégeant les dépenses sociales ciblées.
Cela dit, sans un programme de réforme solide, crédible et bénéficiant d’un soutien étendu pour entamer la réforme des entreprises publiques, pour rendre la fiscalité plus équitable et favorable à la croissance, et pour apurer les arriérés qui ont été accumulés dans le système de sécurité sociale, il serait impossible d’avoir une nouvelle lampée financière à même de rallumer les moteurs de l’économie nationale.
Malgré les effets insoupçonnés de la crise en Tunisie, l’Ugtt, principale force ouvrière dans le pays, a opposé une fin de non-recevoir à certaines mesures douloureuses pour les couches sociales.
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